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30 décembre 2008

A quand le prochain coup d’Etat ?

L’actualité africaine vient de nous rattraper. Des jeunes officiers ont pris le pouvoir en Guinée, évinçant des généraux et le président de l’Assemblée qui devait assurer l’intérim. Voilà la preuve vivante que le grade n’a pas beaucoup d’intérêt dans l’esprit d’un militaire assoiffé de pouvoir, dans un pays au bord de l’implosion. A quand le prochain coup d’Etat en Mauritanie? Telle est la question sous forme de souhait que ceux qui aspirent à une future stabilité du pays se posent à longueur de journée depuis le 6 août.Actuellement, la situation est plus que jamais dangereuse pour l’unité de notre pays. Nous avons une junte au pouvoir depuis le jour fatidique du 6 août, Qui possède une branche armée incarnée par la triade des généraux, une branche politique représentée par les frondeurs et leur cheptel qui ne cesse de s’accroître malheureusement, une branche tribale érigée par les différentes tribus représentées au pouvoir. Toutes ces forces réunies constituent une menace pour la stabilité du pays à court et long termes. Quand des hommes et des femmes se sentent opprimés, rabaissés et réduits à une forme de la pensée unique. Quand l’armée fait et défait des présidents. Quand des généraux prennent tout un peuple en otage pour un intérêt personnel assaisonné d’un orgueil démesuré de certains leaders politiques.

En ce moment, on assiste indifférents à une scène de réincarnation du colonel Taya dans le général Aziz. La même politique basée sur le renforcement de la tribu, le clientélisme et la gabegie. Je ne peux m’empêcher de lui dire de sortir de ce corps et de cette tunique.
Le général mécanicien est en train de reproduire inconsciemment les faits et gestes du colonel dictateur qu’il a servi fidèlement pendant deux décennies. Rien d’anormal jusqu’ici. Par contre, nous imposer le retour d’une dictature déguisée dans une démocratie tayienne qui va faire reculer le pays inévitablement est une régression dont le pays pourrait se passer. Si le général aurait toutes les vertus que l’on semble découvrir aujourd’hui après les 6 août, il n’avait qu’à attendre les prochaines échéances pour se présenter.
Le général traîne un handicap majeur, celui de méconnaître la démocratie et l’accès au pouvoir par les urnes. Celui qui ne possède pas une chose ne peut pas l’offrir. La poudre aux yeux qu’il distille à ceux qui veulent le suivre ou l’entendre coûte assez cher au maigre et fragile trésor public.

Le prochain coup d’Etat serait salutaire. Il ne saurait tarder au vu de la tournure que les choses sont en train de prendre. Il arrive que face à un incendie de forêt, on brûle volontairement un feu pour stopper la progression des flammes, c’est ce qu’on appelle dans le jargon des pompiers : un contre-feu. Confier tous les pouvoirs militaire, tribal, politique, exécutif, législatif aux mains d’une seule et unique personne ne ferait que reculer les libertés et tous les acquis socio démocratiques voire précipiter ce pays dans une guerre civile.
Les frondeurs, qui voulaient renforcer les pouvoirs du parlement, héritent aujourd’hui d’un général président à vie. Et eux du statut de parlementaires corvéables et serviables à merci qui rappellent une ‘’sorba’’ (délégation tribale) très connue, partie pour alléger la dime qu’elle devait à l’émir ….

Avec un tas de militaires, opprimés, mal équipés, il serait prudent de ne pas rentrer dans le jeu de la triade. Il est donc dans l’intérêt du pays que les généraux rendent le pouvoir aux civils et de regagner leurs casernes dans les plus brefs délais.
Enfin, Je ne peux que dénoncer ces journées satiriques de la démocratie qui ont suscité autant d’indignation que l’invasion barbare de Gaza. Il suffit de voir les participants dont le niveau intellectuel ne dépasse guère la 6éme année primaire. Ce sont ceux là qui vont tracer de façon indélébile notre avenir démocratique sur une pierre blanche. Des journées qui ne sont rien d’autre qu’un cache-sexe pour des intentions inavouées de la junte au pouvoir. Là où le bât blesse, c’est quand les journées carnavalesques de la démocratie voulaient voler la vedette à la boucherie de Gaza.
Prochainement, la défiance envers le HCE serait-elle que plus personne ne les soutiendrait face à un éventuel retournement de la situation. Les Mauritaniens veulent le pain, la liberté et la démocratie et ils en ont marre de l’immixtion des militaires dans la vie politique.

Dr kleib Ahmed-Salem

15 décembre 2008

Marche ou crève !

Le mauritanien est un citoyen vagabond par nature qui mange n’importe où, n’importe quoi, allant du tajine de dix heures, en passant par le bon de carburant, jusqu’au gros budget de l’Etat. Pendant que le pays souffre et se résigne à le montrer, notre "général président vénéré’’, au pouvoir par la force et tient à le rester au premier ou au second plan et à vie jusqu'au prochain coup d'Etat, continue de multiplier les promesses et les récompenses. Il gère économiquement l’Etat comme on gère une boutique et le peuple comme des militaires d’une caserne. Tu marches ou tu crèves!
Ce matin en écoutant la radio de Mauritanie, j’ai entendu le speaker parler de la motion de soutien des garagistes de Niakaka (près de Sarandougou pour ceux qui ne connaissent pas la géo) au HCE présidé par son excellence le Général. Situer cette bourgade approximativement sur la carte de la Mauritanie placardée dans mon bureau relève d’une prouesse, y trouver un garage l’est encore plus. Oui mais voilà, inutile de vous dire qu’à Niakaka, il n’y pas de routes, pas de voitures, donc par simple déduction pas de garages et pas de garagistes. Les garagistes de Niakaka sont nés de l’imagination fertile d’un pigiste de la Radio Mauritanie dont le talent a éclipsé J. K. Rowling l’auteur de «Henry Potter».
Parce qu’il faut soutenir la rectification et à tout prix et vite à travers les motions de soutien et les initiatives d’appuis, dans les jours à venir nous risquons de découvrir d’autres corporations, les bonnes de Tevragh Zeina, les sourds et muets de Tachott, et les mal-voyants de Yaghref les mongoliens de Bousdeira. La surenchère en matière de soutien frôle le ridicule, ce même ridicule qui ne tue point et qui parait-il rend plus fort. Garce à Radio Mauritanie, j’ai découvert ce village où il pleut tout le temps, où la démocratie est une pratique courante et dont la devise est la justice et la fraternité.
Le 6 août, les habitants de Niakaka se sont réjouits en particulier les garagistes, les graisseurs et les michellins à l’annonce de la chute de ce vieux dictateur de Ould Cheikh Abdallahi qui continue de hanter leurs écrans LCD depuis le temps de Mokhtar Ould Daddah à nos jours. Ce président indéboulonnable, qui est coupable du crime le plus abominable, celui d’être élu au sulfurage universel, d’avoir adopté une loi criminalisant l’esclavage et de vouloir perdurer la démocratie. Ce président à l’origine de la guerre en Georgie, de la crise qui a touché le secteur des prêts hypothécaires américains, et même d’avoir jeté, sans l'atteindre, deux chaussures sur le président américain George W. Bush et de l'avoir insulté au moment où ce dernier serrait la main du Premier ministre irakien dans son bureau à Bagdad. Le président Ould Cheikh Abdallahi cachait bien son jeu. Pire, il a osé décapiter l’armée de sa hiérarchie et la remplacer par des vieux colonels inexpérimentées. Ainsi un putsch était inévitable pour sauver le pays d’une guerre civile inévitable au dire du nouveau seigneur du pays. Qui s apprête a rééditer son exploit de 2005, organiser des nouvelles journées de concertations où les garagistes de Niakaka seront conviés aux premières loges, ainsi que les anciens détenus dans l’affaire d’Air Mauritanie et les caméléons de l’ère Ould Taya, les dinosauriens de Ely Ould Mohamed Vall et les pachydermes de Ould Cheikh Abdallahi. Revenons-en à Niakaka, où on fredonne à longueur de journée que la démocratie doit s’adapter à nous et non l’inverse. Atavisme d’une vieille culture paysanne qui se méfie de la démocratie à l’occidentale et qui veut à tout prix introniser un général au nom de la démocratie sur les traces de son mentor de dictateur Ould Taya. L’histoire est une éternelle répétition que ça soit à Nakaka ou à Nouakchott.
Dr kleib Ahmed Salem
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à lire le texte intégral dans le journal lecalame N° 667 du 16 -DECEMBRE 2008

12 décembre 2008

il faut sauver le soldat Ould Deiche



je lance appel pour la creation d'un commité de soutien pour Le capitaine Sidi Ould Deiche qui a été interpelé, , en provenance de Dakar par le régime militaire dictatorial de nouakchott.
Cet ingénieur informaticien militaire, avait publié sur le Net et en exclusivité sur ce blog voir ce lien ,le onze août dernier, un enregistrement dans le quel il a dénoncé le coup d’Etat, ainsi que les conditions de vie difficile des militaires au sein des unités de l'armée mauritanienne.

6 décembre 2008

Le Général et ses particuliers


Extrait du journal le CALAME du 10-12-2008
Face à l’abdication de l’intelligence et de la raison critique dans notre pays, un Général a pu prendre le pouvoir de force pour exposer notre pays comme une mauvaise farce sur la place internationale. Même s’il est soutenu par les frondeurs, il ne le doit pas à la réflexion et au raisonnement, mais à leur goût pour le profit facile, aveuglés par leurs passions, preuve qu’ils sont inaptes à comprendre la conjoncture internationale actuelle. Ils n’ont pas pu faire face à la crise économique qui secoue le monde actuellement par des moyens intellectuels modernes qui tiennent compte de cette conjoncture politique internationale défavorable dont la signification parait leur échapper, et qui sont si paresseux ou incompétents pour l’analyser de façon facile lucide et mature. Ils ont choisi malheureusement le chemin le plus court pour accéder au pouvoir : un putsch. Qu’ils appellent outrageusement rectification et qui reste aux yeux de l’opinion internationale et nationale un coup d’Etat illégitime et impopulaire.Les frondeurs instrumentalisés par le général et son clan qui sont à l’origine de cette entreprise séditieuse et subversive semblent méconnaître la réalité du pays et les règles élémentaires de la démocratie. Est-ce par légèreté ou inconscience ou les deux à la fois?
Cette génération des jeunes politiciens appelés communément les frondeurs, est une génération qui a été sacrifiée par vingt et un ans de dictature. C’est une génération qui a grandi sous le régne de Ould Taya, c’est juste sa mauvaise semence fertile. Ils lui doivent tout, en particulier leur ascension voire leur existence politicienne. Récemment, des faux documents officiels ont étés mis en circulation puis brandis à la télévision (dédiée et dévouée exclusivement à la propagande du Général, pour designer le président à la vindicte publique et servir d’arguments pour écrouer certains présumés responsables de la gabegie).
Voilà une nouvelle chasse aux sorcières, originale, une chasse de luxe qui dédaignera le trop facile gibier que constituent ceux qui défendent la liberté et la démocratie. Un premier ministre écroué, pour ne pas avoir tenu la langue de bois officielle ainsi que d’autres personnalités, qui ne sont pas des enfants de coeur mais qui ont droit à une vraie justice indépendante et au droit à la présomption d’innocence jusqu'à preuve du contraire. Quelle régression ! Le Général est en train de balayer d’un coup de main tous nos acquis démocratiques : la liberté et l’égalité. Jamais un chef d’Etat de notre histoire n’a été autant contesté que ce général. Malgré tous les efforts qu’il déploie en vain pour séduire la population d’en bas. Un populisme, qui coûte cher au trésor public. S’il est vraiment populiste qu’il rende aux mauritaniens tous les biens qu’il a acquis? Voilà un général qui veuille au bien du peuple. Dormez en paix, chers citoyens. Qui a biaisé les élections de 2006? C’est ce même général qui nous promet aujourd’hui des concertations et des élections transparentes. Etant un observateur averti de la scène politique, je n’ai jamais cru dans la bonne volonté des militaires pour instaurer la démocratie. J’avais écrit à l’époque et avant l’annonce de la candidature de Ould Cheikh Abdallahi : « Les candidatures indépendantes quoique légitimes, cachent un jeu malsain du CMJD, pour parachuter un étrange inconnu avec un CV "gonflé", qui gouvernera le pays le temps d`un seul et unique mandat et qui sera aussi obéissant aux militaires que l`actuel gouvernement de transition. Jamais le mot transition n`a été aussi galvaudé. Là la transition voudrait dire, servir de courroie de transmission entre l` ex-colonel et un autre ex-colonel. » 1
.Plus tard, j’avais interpellé les militaires afin de laisser la politique en vain pour sauver la démocratie : « Si les militaires veulent du bien à ce pays, qu’ils s’éloignent de la haute sphère décisionnelle juste après la prétendue transition. Et qu’ils s’acheminent vers la retraite anticipée ou la reconversion. Tant que les membres du CMJD seraient en activité, aucun pouvoir libre et démocratiquement élu ne pourrait exercer pleinement. Alors, demander aux militaires du CMJD de prendre la retraite anticipée et de tenir leurs promesses, c’est comme demander au chef de l’État de se raser les moustaches. Parce que les promesses qui accompagnent chaque coup d’État obéissent à la nécessité. Et, comme l’a dit Machiavel: " toutes les promesses que la nécessité arrache, seule la nécessité les fait observer"». 2
!Voilà les conséquences : Sidi Ould Cheikh Abdallahi, premier président élu démocratiquement ne serait resté au pouvoir qu’une année et demi. Assez pour perdre le soutien des généraux, en essayant de couper le cordon ombilical qui les nourrissait. Il parait qu’il est à l’origine de la hausse du prix du baril de pétrole, de la crise des subprimes, de la crise en Georgie et qu’il était de mèche avec Ben Laden nous disent sans aucune gêne les pro putschistes.La démocratie ne s’improvise pas, demandez-en à Ould Taya qui en a fait les frais. La démocratie ne se greffe pas. La démocratie militaire est à la vraie démocratie ce qu’est la musique militaire à la musique classique. Les militaires et la démocratie ne font pas bon ménage. Demander aux militaires d’instaurer la démocratie, c’est demander à un âne de devenir un cheval de course. La démocratie a des règles qu’il faut respecter. On ne peut pas interrompre un match de foot pour chasser l’arbitre parce qu’il a refusé de siffler un penalty ni changer les règles du jeu en plein match.Aujourd’hui, nous sommes au bord de l’implosion du pays. Deux fronts se regardent en chiens de faiences. Deux fronts qui se connaissent parfaitement. Deux fronts qui ont, chacun à un moment ou un autre, trempé son pain dans les sauces du pouvoir. Deux fronts qui sont prêts à en découdre et qui ne se font pas de cadeaux. En osant s’attaquer de front à une tribu à travers une purge qui resemble à celle vécue par une autre au lendemain du 8 juin et en usant du seul argument de sa force de frappe militaire, le général met en péril la stabilité du pays. Sans un Etat de droit qui garantit au citoyen la souveraineté de la justice, on ne peut pas lutter contre la gabegie et la corruption. Enfin dans ce pays où le poids de la tribu reste un moyen de pression aussi puissant que les sanctions économiques ou les convictions idéologiques, la solution serait de dissuader le général de laisser le pouvoir et de ne pas succomber au syndrome du petit Napoléon.
Dr Kleib Ahmed Salem
1-Le CALAME n° 524 du 08-02-2006 Un décor : trompe-l'œil
2-Le CALAME n°553 du 13-9-2006 PRESIDENT, LEVE-TOI

29 octobre 2008

la fin d'une formidable aventure .



Quand j'ai écrit ce posting le 6 juin 2008,ARRET DU BLOG je n'avais pas vu venir la fin tragique de notre jeune démocratie le 6 aout 2008, mais ma décision hélas d‘arrêter ce blog était déjà prise pour des raisons professionnelles et familiales . je continuerai à écrire parfois dans le journal LECALAME (Paris 29 octobre 2008)


cliquer sur l'image pour l'agrandir

ARRET DU BLOG

Par Dr kleib
6 JUIN 2008



Je tiens à informer mes fideles visiteurs et mes amis blogueurs qui sont de plus en plus nombreux comme en témoigne le compteur du blog, que je vais devoir arrêter cette formidable aventure. Pour moi engager des discussions passionnantes, et prolonger dans des dialogues de blog à blog, puis par mail, puis dans la vraie vie fut une expérience passionnante. Je prends surtout, toujours, du plaisir à lire les blogs des autres et à discuter avec eux. Ce blog, me manquera certainement, donc je ne vais pas l’arrêter brutalement mais je vais diminuer progressivement mes écrits jusqu’au 27 octobre 2008, pour finir cette aventure formidable. J’ai mis en bas du blog un compte à rebours. Je tiens à remercier ceux qui ont visité mon blog, ceux qui ont laissées des commentaires et les autres blogueurs, que j’apprécie particulièrement, qui ont, spontanément, créés des liens vers ce blog. J’ai voulu être fidele à mes convictions jusqu’au bout avec ce style qui me sied si bien et traiter des sujets variés. J’ai atteint l'objectif que je m'étais fixé. Je peux donc me retirer de la blogosphère. A l'évidence les brillants mauritaniens libres intellectuellement et financièrement continueront sans moi. Mon emploi du temps ne me permet pas continuer cette aventure. Cette aventure commencée en 98 lorsque j’ai crée avec des ami(e)s le site de L’association des étudiants mauritaniens à l’étranger AEMAE. Je laisse le blog ouvert mais les commentaires seront irrévocablement fermés à minuit lors de l’arrêt du compte à rebours.
Dr kleib

6 JUIN 2008

24 septembre 2008

L'attaque de Tourine: Au-delà de l'humiliation



par le CAPITAINE SID AHMED OULD SIDHA


L'attaque de Tourine est venue nous rafraîchir la mémoire non seulement par sa brutalité mais aussi par l'attitude de fuite vers l'avant des autorités militaires mauritaniennes et la réaction de la classe politique face à cet événement particulièrement tragique.
En juin 2005, l 'unité de Lemgheiti fût attaquée par des éléments du GSPC, ancêtre du groupe terroriste Alqaida au Maghreb Islamique (AQMI), provoquant un carnage dont le bilan s'élève à une quinzaine de morts dont le commandant d'unité le Capitaine Mohamed Ould El kory. Deux ans plus tard, ce sont trois soldats de l'avant poste de l'unité d'El Ghalawiya qui furent assassinés de sang froid par des présumés éléments du même groupe.
Dans les deux cas, il s'agit d'unités statiques déployées sur la première ligne de défense adjacente à la zone du grand Sahara, nouveau fief de ce groupe et loin de tout centre urbain. Dans ces deux cas aussi, les autorités militaires se sont contentées de mouvements carnavalesques d'unités de combats et une série d'accusations par ci et par là. Jamais les contours de ces attaques n'ont pu être élucidés. Personne n'a pensé à déterminer les responsabilités dans l'un ou l'autre des deux cas. Cette attitude est aussi écoeurante qu'humiliante pour tous les mauritaniens ; qu'ils soient civils ou militaires.


La spécificité de Tourine

Dans le cas de Tourine, l'audace de ce groupe est arrivée au point de s'infiltrer jusqu'à moins de 100Km de la première ville minière du pays pour prendre dans le guet-apens un module (plus qu'un peloton) de l'armée en mission de reconnaissance. La particularité de cette attaque est qu'elle nous oblige á nous poser la question de savoir, si le commandement était conscient de l'ampleur de la menace terroriste pour pouvoir ensuite déterminer les responsabilités des faits. En prenant en considération la récente menace du groupe terroriste (AQMI), en tenant compte des dernières arrestations de mauritaniens présumés membres de ce groupe au Mali et en admettant sans aucun doute l'information avancée par les autorités, vingt-quatre heures après l'attaque, révélant l'intention du groupe à commettre des attentats terroristes au nord du pays, on ne peut qu'affirmer que les autorités du pays étaient conscientes de la gravité de la menace.
Cette affirmation suppose un minimum de vigilance de la part de tout le système sécuritaire et en particulier le commandement militaire deux fois victime d'attaques terroristes, la première provocatrice et la deuxième humiliante. En déterminant les responsabilités, nul ne peut accuser le commandant d'unité, le Capitaine Djé Ould Abidine, d'être le responsable de cette tragédie. L'officier par ses connaissances militaires, sa longue expérience de terrain acquise dans les unités de combat et ses qualités d'officier d'infanterie attentif et vigilant, ne peut commettre une série d'erreurs qui pourraient projeter ses hommes dans un piège mortel, surtout qu'il s'agit d'un endroit tel que Tourine. Un passage dangereux dont le souvenir reste présent dans les esprits de tout officier depuis la guerre fratricide du Sahara.
Dans cet ordre d'idées, il conviendrait de chercher les mobiles qui ont poussé le commandement de l'armée à décider de faire déplacer ce module de reconnaissance de nuit, surtout dans cette zone particulièrement difficile. Il est tout à fait évident que, dans les circonstances que nous avons citées, le déplacement de nuit sera, tout simplement, un suicide.

Défaillances techniques et nécessité de mesures

D'une autre part des mesures d'accompagnement en termes de communication et d'élément d'appui, devraient être prises dans ce genre de situations. Alors si l'on sait que le capitaine chef de module á lancé l'information par radio en criant trois fois: " E m b u s c a d e ! E m b u s c a d e ! Embuscade!" et que cet appel a été capté par plus d'une unité, que le premier élément d'intervention est arrivée sur les lieux douze heures plus tard, ceci nous mène vers deux possibilités. Cela nous amène à conclure que le commandement n'a été informé que par les rescapés de l'attaque d'où le disfonctionnement du système de communication, ou il a pris tout son temps pour pouvoir intervenir ce qui prouve l'absence d'un élément d'appui. De là, on ne peut que facilement prédire la direction dans laquelle les responsabilités doivent être cherchées.
Il est tout à fait normal dans ce genre de situation qu'une enquête soit ouverte, sauf que cette fois-ci et vu l'emplacement de l'attaque, son mode d'exécution, le retard de l'intervention et l'échec répété de mettre la main sur ces terroristes, des responsabilités de négligence doivent être mises au claire. Pour cela, il est nécessaire de savoir, comment les terroristes sont ils arrivés à cette profonde zone de notre territoire, avec des missions de reconnaissance parcourant la zone ? Qui a donné l'ordre de déplacement de nuit à cet élément et qu'est-ce qui justifie un tel ordre ? Est-ce qu'un élément d'appui était préparé pour intervenir en cas de besoin, si, non, pourquoi ? Si, oui ? Pourquoi un retard de douze heures pour un distance d'environ 80Km ? Qui a tracé le parcours de reconnaissance et comment les terroristes ont su cette information et avec une telle précision ? Pourquoi les missions de poursuites ont échoué sous le prétexte de vouloir préserver la vie des militaires supposés être emprisonnés par les terroristes ? Pourquoi plus de cinq jours pour retrouver les corps de nos militaires alors qu'ils se trouvaient en moins de 30Km de la zone d'attaque alors que des moyens terrestres et aériens ont participé à la recherche?
Répondre à ces questions n'est pas le seul objectif, sinon sanctionner les responsables, prendre les mesures qui empêchent de nouvelles attaques et qui mèneraient vers la réduction du pouvoir d'action de ces groupes terroristes dans notre pays. Dans le cas contraire nous devons nous attendre à ce que la prochaine attaque soit plus barbare et visera des points sensibles de l'intérieur du pays.

Enfin, si la déliquescence de notre armée et le délabrement des conditions de vie de nos soldats ne suscitant plus de réaction courageuse, efficace et sérieuse de la part de nos autorités civiles et militaires, il est temps que celles si sachent que, dans ce cas, les terroristes ne seront considérés comme étant le seul ennemi des hommes en armes.
Qu'Allah accueille nos martyrs en son saint paradis !

15 septembre 2008

Douze militaires mauritaniens tués de façon barbare

Douze militaires mauritaniens ont été tués ou dans une embuscade tendue par des inconnus. Vingt et un militaires ont également été blessés mais leur "état sanitaire est incertain", a indiqué une source bien informée à Zouerate.
Les combats se sont déroulés matin du 15 septembre 2008 à une soixantaine de kilomètres à l'ouest de Zouerate.
Ce qui ne risque pas de résoudre la crise dans laquelle nous ont insérés les criminels "généraux plus préoccupés par la politique et la luttes pour le pouvoir que par la sécurité de soldats, quasiment en haillons, démunis de matériel adéquat et enrôlés dans des unités à faible capacité opérationnelle, en comparaison de la troupe d'élite du Bataillon de Sécurité Présidentielle (BASEP) que dirige le Général Ould Abdel Aziz, depuis le Palais du chef de l'état". Source taqadoumy
Nombreux officiers ont déjà tirés la sonnette d’alarme sur cette armée appauvrit et désarmée qui sert de chaire à canon pendant que les généraux bâtissent des villas et des immeubles à Nouakchott.
A quand une commission parlementaire issue des collabos« frondeurs» sur la tuerie de TOURINE ?
Enfin toute mes condéleances aux familles des victimes militaires innocentes et que le criminel ould abdelazize soit jugé de tous ses crimes.
PS:votre blog porte les habits noires du deuil depuis la tuerie barbare
.للهم ارحمهم واغفر لهم وتجاوز عنهم ،اللهم ادخلهم فسيح جناتك والهم امهاتهم وآبائهم وزوجاتهم وبنيهم الصبر والسلوان وأنالله وانا اليه راجعون

10 septembre 2008

SANTE SUD recute pour missions en Mauritanie

09 septembre 2008

SANTE SUD recute pour missions en Mauritanie

Nous avons reçu de SANTE SUD ce message que nous diffusons bien volontiers
Bonjour à tous,
Nous rencontrons actuellement des difficultés pour recruter : - 1 ECHOGRAPHISTE ou GYNECO OBSTETRICIEN - 1 BIOLOGISTE / TECHNICIEN DE LABORATOIRE spécialisé en bactériologie pour effectuer une mission d’environ 1 mois en Mauritanie avant Noël .
Vous pouvez peut-être nous aider ! Si vous avez dans votre réseau des personnes susceptibles d’être intéressées, ou si vous avez la possibilité d’afficher ces offres ou bien de les diffuser, nous vous en remercions par avance.
Cordialement,
Sandrine Fadoul
Assistante de Programmes
Santé Sud200 boulevard National -
Le Gyptis Bât. N13003 Marseille
Tél. : 33 (0) 4 91 95 63 45 - Fax : 33 (0) 4 91 95 68 05
Site Web : www.santesud.org

4 septembre 2008

Œuvrons à restaurer la démocratie et à la pérenniser



Plusieurs dizaines d'intellectuels et universitaires mauritaniens de la diaspora (Europe et Etats-Unis) ont annoncé la constitution d'une initiative dénommée « Pour la Mauritanie » visant à faire échec au coup d'Etat militaire du 06 août dernier par un retour à l'ordre constitutionnel dans ce pays.

L'initiative annonce qu'elle va entreprendre une campagne de communication visant des parlementaires, des hommes politiques et des leaders d'opinion dans les pays d'accueil de ses animateurs pour expliquer la réalité de la situation politique en Mauritanie.

Pour Consulter le site de l'initiative;
http://www.for-mauritania.org/

2 septembre 2008

FORCES INDEPENDANTES REVOLUTIONNAIRES ET ELITISTES

Communiqué N° 1 des FORCES INDEPENDANTES REVOLUTIONNAIRES ET ELITISTES
La situation délicate dans laquelle se bat notre pays depuis des décennies nous a amené à mettre en place un réseau de jeunes progressistes, patriotes, révolutionnaires et démocrates pour suivre l’évolution de cette situation catastrophique et pour contribuer, même de peu, au changement des mentalités de nos concitoyens et de leur environnement politique, économique et social.Ce réseau de jeunes a vu le jour suite à plusieurs débats profonds ente une centaine de jeunes intellectuels mauritaniens, intra muros comme à l’étranger, suite au coup d’état de 03 août 2005. L’espoir que ce coup d’État a fait naître dans nos esprits, tout en étant par principe contre toute appropriation du pouvoir par la force, nous a permis de croire en la naissance d’une démocratie dans notre cher patrie.
Notre pays a franchi un pas important dans son cheminement vers la démocratie en organisant en 2007 des élections transparentes et crédibles qu’ont saluées les acteurs politiques nationaux et la communauté internationale. Ainsi, nous avons pu voir les bases d’une démocratie, avec tous les défauts qui existent encore, s’établissent chez nous, ce qui nous a donné un espoir de voir cette démocratie se consolider d’avantage.Mais, face aux évolutions récentes et plus particulièrement au dernier « Coup d’État » lâche, non justifié et anti-constitutionnel, nous avons vu comment des « pseudo-généraux » arrogants et prétentieux qui ne représentent rien qu’eux-mêmes ont pu nous arracher notre rêve, mettre en péril tout un pays et nous faire revenir en arrière. Vu la situation actuelle, et face à l’immobilisme qui règne dans les rangs de nos concitoyens et plus particulièrement notre jeunesse, nous avons décidé :
- La création d’un mouvement politique qui s’est assigné la mission de la défense de la démocratie en Mauritanie et la vulgarisation des principes progressistes. Ce mouvement est dénommé « Forces Indépendantes, Révolutionnaires et Élitistes » (FIRE). Il compte une centaine de « camarades », dispersés dans le monde entier, et est ouvert devant tous les jeunes mauritaniens désirant combattre pour la liberté, l’égalité, la justice sociale, le progrès et la démocratie dans notre cher patrie.L’assemblée constitutive des « FIRE », après étude attentive de la situation actuelle, a décidé à l’unanimité d’adopter les positions suivantes :- Nous exprimons notre vive réprobation et condamnons avec la plus grande fermeté le « coup d’État » lâche survenu dans notre pays le 06 Août 2008 suite au limogeage des « généraux » Mohamed Ould Abdel Aziz et Mohamed Ould Gazwany.- Nous exigeons la libération immédiate du présidant « démocratiquement élu » Sidi Ould Cheikh Abdallahi et de son premier ministre ainsi que tous les détenus.- Nous dénonçons l’attitude et la position malhonnête, suspecte et opportuniste de certaines forces qui prônent la démocratie, dont le Rassemblement des Forces anti-Démocratiques (RFD) et son présidant «Ahmed Ould Daddah », les partis TEMAM, HATEM, l’ancien Premier Ministre Zeine Ould Zeidane, sans trop insister sur les milices politiques des généraux.- Nous apportons notre soutien inconditionnel au Front pour la défense de la démocratie (FDD) et nous adressons nos salutations et notre haut respect à ses leaders patriotes à savoir Monsieur Messaoud Ould Boulkheir (APP), Monsieur Mohamed Ould Maouloud (UFP) et Monsieur Mohamed Jemil Ould Mansour (TAWASSOUL), pour ne citer que ceux-là.- Nous lançons un appel solennel à tous les jeunes mauritaniens « libres » et « révoltés » pour nous rejoindre et manifester leur rejet de ces méthodes révolues et leur attachement à la démocratie. Également, nous les appelons à une désobéissance civile générale.- Nous valorisons la position des organisations internationales, États et organisations diverses (parties politiques étrangers, ONG…) qui ont condamné fermement cet acte illégitime et barbare et nous nous interrogeons à propos de la position incompréhensible de la France, du Maroc, du Sénégal et des pays arabes.- Nous demandons à tous les acteurs politiques, sociaux et culturels de s’unir et d’œuvrer ensemble pour un retour à la légalité et pour la consolidation de notre jeune démocratie.Tout en étant conscient que cet acte lâche n’est pas la manifestation de la volonté de nos forces armées braves et patriotes, mais l’expression de l’opportunisme et la malhonnêteté de quelques personnes, qui ne représentent en rien notre armée patriote ni ses officiers braves, nous lançons un appel à tous les militaires honnêtes à œuvrer pour le retour du pouvoir aux civils et le rétablissement de l’ordre constitutionnelDe notre part, nous jurons devant Dieu et devant le Peuple Mauritanien que nous n’épargnerons aucun effort pour l’établissement d’une vraie démocratie à travers tous les moyens. Nous avons lancé une Cellule Révolutionnaire Armée qui œuvrera parallèlement aux efforts des acteurs politiques pour la réalisation de nos objectifs, car face à cette situation, seule une révolution armée et une désobéissance civile générale peut faire face aux comportements prétentieux, arrogants, totalitaires, tyranniques et anti-démocratiques des «pseudo-généraux » qui devraient être jugés devant le peuple mauritanien et qui seront notre première cible ainsi que leur peshmerga politique. Nous expliquerons les raisons et les moyens de notre action armée dans notre prochain communiqué.
Que tous ces criminels soient sûrs que la MAURITANIE a des fils braves qui l’aiment et qui sont prêts à tout sacrifier afin de la défendre contre « vents et marrés » et lui rendre justice. Nous jurons que leur plan ne réussira jamais et que nous allons faire le nettoyage de ce pays quelles que soient les conséquences.« Je fais le serment que je mourrai libreMême si je trouverai dans la mort un goût amer »

Vive la Mauritanie libre, prospère et démocratique.FIRE
Le Bureau Exécutif

08/08/2008
Pour nous contacter : fire.contact@laposte.net

vous pouvez visiter le site qui est disponible sur ce lien :

Communiqué qui m'a été envoyé par mail:
Cher Docteur,
Je vous écrit pour vous demander de publier notre premier communiqué sur ton blog, communiqué censuré par tous le monde (je ne comprends pas d'ailleurs pourquoi?)...
Le communiqué est disponible sur le lien :
http://fire-revolution.blogspot.com/Pour plus amples informations sur notre mouvement et notre lutte je serais parfaitement à votre disposition.
Responsable communication
FIRE

Une décision regrettable

Par Dr Seydna Ali ould Zeidane
(nouakchott Mauritanie )

L’organisation de la francophonie a suspendu la Mauritanie à la joie des arabisants. Monsieur Aboul Diouf a confondu le Sénégal pays mono langue avec la Mauritanie où la langue officielle est l’arabe et le français est une langue secondaire. Depuis le début des années 80 les francophones et les francophiles luttent pour garder une place à cette langue. Voici une occasion d’or pour les arabisants qui demandent depuis longtemps la sortie de la Mauritanie de l’organisation de la francophonie. Savez-vous que plus de la moitié des intellectuels mauritaniens sont des arabisants et que la moitié des professeurs universitaires ne parlent pas français. Ces gens là ont une large culture arabophone, une légère culture anglophone et zéro culture francophone. On ne peut donc pas compter sur eux afin de rendre la Mauritanie à la francophonie, au contraire ils vont tout faire pour garder la Mauritanie loin de la francophonie.
J’ai suivi une émission le soir du 28 août 2008 sur la Radio RTM, le débat était animé par des arabophones qui proposent « du moment qu’on va reformer l’enseignement » de remplacer le français par l’anglais. Ils ont qualifié cette dernière de langue du savoir, langue du 21ème siècle.
Je veux seulement signaler qu’en suspendant la Mauritanie, l’organisation de la francophonie a sanctionné seulement les francophones et les francophiles de ce pays et qu’ils sont responsables de l’accélération de la sortie de la Mauritanie de la francophonie.


31 août 2008

réaction à chaud d'un ami "Sidi Mohamed ould Zenvour"

Je me sens, pour le moment, interpellé par la situation que vit mon pays.
Comme le disait J.P Sartre, « chaque parole a des retentissements, chaque silence aussi… ».
J’avais décidé de ne plus écrire depuis un certain temps mais en visitant le blog de mon ami Dr Kleib, pour lequel je suis bien reconnaissant pour sa franchise et son honnêteté intellectuelle j’ai voulu lui exprimer une opinion qui n’est forcément pas la sienne.
Nous tous, intellectuels et démocrates de surcroit nous sommes censés être contre la prise du pouvoir par la force. Mais Sidi n’est –il pas venu au pouvoir par la force et le poids de ceux qui l’ont enlevé ?
Cette question me parait essentielle pour tout débat sur la légitimité de Sidi ou l’irrégularité de l’action des militaires.
Dr Kleib sait bien qu’entre la peste et le choléra il faut bien choisir le dernier. Oui Sidi est la peste et les militaires sont le Choléra .
N’eut-il pas mieux valu pour Sidi, d’ éviter au pays le pire en annonçant sa démission et d’avouer qu’il est responsable de la situation dans laquelle il a mis le pays et de nous épargner des problèmes politiques et économiques et des militaires? Monsieur Sidi Ould Cheikh Abdallahi n’a-t-il pas écarté les anciens colonels du pays au profit des jeunes généraux auxquels il était reconnaissant jusqu’à la veille de leur limogeage ?
Sidi n’était-il pas incapable de trouver des solutions au blocage institutionnel du pays pendant plus de quatre mois ? Bref il était vraiment impuissant.
Donc pourquoi pleurer sur un chef impuissant pour nous mener vers la dérive ?.
Il faut donc appeler à une solution qui écarte Sidi et renvoie les militaires à la caserne.
Cette solution consiste en l’organisation des élections présidentielles dans les plus brefs délais et l’amendement de la constitution par des clauses qui ordonnent aux chefs des corps militaires à jurer de ne plus faire des putchs et au nouveau président d’empêcher son épouse de paraître à la télévision, de ne faire aucun trafic d’influence et de n’avoir aucune fondation.
Sidi Mohamed ould Zenvour
NOUAKCHOTT
MAURITANIE
note du blogueur:
je te remercie pour ton billet, qui n'exprime pas mon opinion forcement mais il a bien sa place sur ce blog qui est le votre aussi. je te promets de te répondre toi et dr ZEIDANE dans un prochain article.

29 août 2008

les cadres de Zouerate disent NON au PUTSH


























28 AOUT 2008 durant une conférence débat au Club des Aigles de Zouerate a vu se réunir tout ce que Zouerate contient comme cadres patriotes pour dire non au putsch. Comme l’atteste ces photos .

27 août 2008

Pour comprendre, il faut voir l’image de l’intérieur

Je m’excuse au prés des visiteurs pour cet article qui a été retiré du blog sur la demande de l'auteur mon ami le Dr Seydna Ali ould Zeidane. Pourtant je l'ai mis en ligne dés que je l'ai reçu sur ma boite mail.
Cet article exprimait l’opinion de l’auteur qui est forcement différente de l’idéal de ce blog libre, démocrate et résistant.
Quant à moi, sans aucune hésitation j’ai affiché mon mépris pour les putschistes dés la premiere heure. Je suis toujours anti putsch, anti ould abdelazize (le personnage le plus répugnant que j’ai jamais vu).
Le seul responsable de la régression de la démocratie dans notre pays.
Si l’on dépassionne le débat, on se rend compte que tout ce que nous reprochons à sidi ould cheikh abdallahy ne vaut point d’enterrer l’espoir et l’avenir d’un pays.
Dr kleib AHMED SALEM

Couple présidentiel : A la conquête des cœurs

cliquer sur les images
Couple présidentiel : A la conquête des cœurs



Une chose est sûre : depuis Moktar Ould Daddah et Marième Daddah, il n'y a pas eu de vrai ‘couple présidentiel' en Mauritanie. L'arrivée au pouvoir de Sidi Ould Cheikh Abdallahi va-t-elle changer la chose ?
Beaucoup de supputations avant, pendant et après la présidentielle sur le rôle de chacun au sein de cette famille qui a fantasmé l'opinion dans les salons de Nouakchott. A telle enseigne que les mouvements de tous les membres de la famille Ould Cheikh Abdallahi sont suivis à la loupe. ‘Scrutateurs' malintentionnés et observateurs sont du même avis : un nouveau style est en train de voir le jour à la présidence.
Pour lui, cela a commencé par la prière du vendredi à la mosquée centrale de Nouakchott. Du jamais vu depuis le milieu des années 60. Cet acte qui aurait dû être salué sans réserve, a été l'objet de critiques et de scepticisme. Cela s'est poursuivi avec les visites de terrain. Notamment dans les hôpitaux. La dernière est celle effectuée le jour de la fête du Fitr à l'hôpital Zayed. Il a voulu en faire ‘une visite d'information'.
Dans sa déclaration à la presse, il a dit avoir ‘jugé nécessaire d'effectuer cette visite en ce jour béni qui nous est cher en tant que musulmans, car étant une occasion d'échange d'excuses et de tolérance'. ‘J'aurai voulu visiter tous les malades pour leur faire part de ma sympathie, mais, a-t-il dit, la visite s'est limitée cette fois-ci à cet hôpital'. Même s'il a appelé ‘à une amélioration des prestations dispensées aux patients', certains lui reprochent de n'avoir ‘rien amené, en ce jour d'offrandes, aux malades'. Nonobstant tous ces reproches, justifiés ou non, le style de l'homme est là : simplicité, humilité et vérité. On se souvient encore de son interview où il s'était refusé de verser dans la démagogie, préférant parler vrai quitte à servir à ses détracteurs des raisons de le critiquer.
Pour elle, le champ de l'action est beaucoup moins aisé à investir. D'abord les préjugés développés dans les salons par ses détracteurs, ensuite les relents négatifs du carcan social institué ces dernières années. Quand elle crée la Fondation Khattou Mint el Boukhari (Fondation KB), c'est une levée de boucliers de toute part. Les uns et les autres refusent d'y voir la volonté d'aider son mari dans l'exercice de sa charge présidentielle. Ce qui, ailleurs, est un acte d'engagement louable, devient vite une ‘hérésie sociale'.Mais pour Mme Khattou Mint el Boukhari, ‘le temps est à l'action, pas aux bavardages', comme on dit dans son entourage. Distributions de vivres dans les quartiers pauvres de Nouakchott. Puis intervention en pleine crise de l'eau avec les navettes des citernes qui ravitaillent la périphérie de la capitale, là où l'eau coûte le plus cher, là où elle manque le plus. C'est la catastrophe de Tintane qui révèle au grand jour la Fondation KB. Puis Kaédi, où la Première dame se rend en personne. Tout en étant aux côtés de son mari dans ses principaux déplacements, Mint el Boukhari prend ses bureaux au siège de la Fondation. Là, elle reçoit continuellement, écoute les plaintes, répond aux doléances, compatit aux douleurs. ‘Une manière pour elle de maintenir le contact avec les populations'. Elle est un peu le bras ‘social' de l'exercice du pouvoir par son mari. Elle se veut, quant à elle, ‘une promesse tenue'. ‘Pendant la campagne beaucoup de promesses ont été faites à des gens qui avaient l'habitude de perdre de vue ceux qui viennent demander leurs voix dès leur élection. Ce ne sera pas le cas avec nous'. Ce qui importe à la Présidente ? ‘Ce sont les pauvres et en quoi la Fondation peut le aider'. C'est seulement ainsi que le volet social du programme du Président Ould Cheikh Abdallahi peut être mis en œuvre. La Fondation est en fait un complément d'action pour le nouveau pouvoir. Une sorte de porte ouverte par la présidence sur le terrain. Une main tendue aux nécessiteux. A l'occasion justement de la fête du Fitr, Mme Khattou Mint el Boukhari a fait le déplacement dans un centre médical de Sebkha. L'occasion de passer à la maternité, compatir aux douleurs des mères et apporter cadeaux et nourritures. L'occasion aussi de faire un geste envers un centre d'accueil des enfants abandonnés qui vivent un drame réel et qui souffrent dans l'indifférence totale. La Fondation KB qui est naissante il est vrai, a bénéficié du mécénat de quelques hommes d'affaires comme Bahaye Ould Ghadde qui a gracieusement fourni des produits alimentaires destinés à combler le déficit alimentaire dans certaines zones sinistrées, Mohamed Ould Bouamatou qui a offert des 4×4 pour acheminer les produits sur place et Ahmed Baba Ould Azizi qui a offert des citernes pour le ravitaillement en eau des zones assoiffées. D'autres donations ont été enregistrées. Une offre qui a permis d'équiper la Fondation et de la lancer sur le terrain de l'action. La Fondation ne compte justement que sur les donations du genre et sur la coopération internationale pour mettre en œuvre son ambitieux programme (voir encadré). En aucun cas elle ne peut donc gêner l'action du gouvernement en la matière. Au contraire, elle ne peut qu'en être l'appui.
C'est sans doute cette sortie de ‘la voie consacrée' depuis trente ans, qui est à l'origine des médisances et autres commentaires qui relèvent plus de la malveillance que de reproches fondés et argumentés. Il faut simplement croire qu'après avoir conquis le pouvoir, le couple présidentiel s'en va à la conquête des cœurs. De ceux qui en ont encore…
Mouhamed Fall Ould OUMER
journal LA TRIBUNE mauritanie
Note du blogueur :
le Couple présidentiel : A la conquête des cœurs a été publié dans le journal la tribune le 8 mars 2008. j'ai manifesté sur mon blog mon dégout par cette presse de caniveau. Ironie du sort au jour d hui c'est moi qui réclame le retour de SIDI et de son placenta"khatou", pendant que le journal la tribune par la voie de son éditorialiste (qui a déjà connu toutes les saveurs des plats de tous les gouvernements précédents) , fait les mains et les pieds pour les militaires . Quel destin tragique !

25 août 2008

MOUSSA ould hamed en mode patinage

Voici Un exemple du doute qui est entrain de s’installer dans les esprits des laudateurs mauritaniens. Le journal BILADI sous la plume de son éditorialiste OULD HAMED a écrit au lendemain du putsch. « Il ne sert à rien de pleurer sur le sort de la démocratie. Il ne sert à rien de crier sur tous les toits sa volonté de remettre au pouvoir un régime qui est bien mort. L’essentiel est de lutter pour que les libertés soient maintenues et pour que des élections libres soient -le plus rapidement- organisées et pour que le rôle de l’armée soit définitivement souligné, afin qu’il ne soit absolument plus possible de mener un putsch contre la légalité.. »
J’explique à ceux qui auraient raté ce passage, il faut oublier la démocratie,"emsa7 mat" pour regarder vers l’avant et préparer les élections organisées par ould Azize en qui nous croyons. il va nous fixer des nouvelles règles et il mettra la barre si haute qu’aucun militaire n’osera intervenir dans la futur démocratie épicée à la militaire. il rajoute avec le culot et la grace dont il parait etre maitre dans le genre des conseils sur la démocratie avec des mots simples qui sonnent comme un slogan sovietique « Il ne faut pas rester coincé sur l’instant, il faut regarder en avant ». Puis subitement il découvre son erreur d’appréciation face à la fermeté de l’opinion internationale et il se dit dans son fort intérieure "mince j’ai parié sur le mauvais cheval" pour se corriger en s’érigeant en sage défenseur de la démocratie ainsi il écrit dans son dernier éditorial « Mais pourquoi se mettre sur le dos la communauté internationale? Elle ne nous demande pas de nier nos valeurs, ni de trahir notre pays, mais simplement de respecter les valeurs de la démocratie… »
la suite à demain
Dr kleib
Pour lire l'editorial en question voici le lien
Edito du journal BILADI 122 du 11/08/2008
Il ne sert à rien de pleurer sur le sort de la démocratie. Il ne sert à rien de crier sur tous les toits sa volonté de remettre au pouvoir un régime qui est bien mort.

L’essentiel est de lutter pour que les libertés soient maintenues et pour que des élections libres soient -le plus rapidement- organisées et pour que le rôle de l’armée soit définitivement souligné, afin qu’il ne soit absolument plus possible de mener un putsch contre la légalité.Les Mauritaniens doivent d’abord pleurer sur leur retard culturel et politique, sur la nullité de leur élite, et sur la corruption qui ronge leur société. Ce sont là des maux que nous devons vite combattre. Car ne l’oublions pas, le défunt régime a d’abord été la victime de ces fléaux là.En attendant, ce qui reste des débris de la démocratie doit être sauvé. Comment? En respectant les structures encore en place, en organisant des débats libres, en prônant le dialogue entre toutes les sensibilités, et en réfléchissant ensemble sur notre avenir démocratique. Il ne faut pas rester coincé sur l’instant, il faut regarder en avant.


Edito du journal BILADI 130 du 24/08/2008
Le constat est évident: notre pays risque de devenir le paria de la communauté internationale.Après les USA, la France, l’UA, le conseil de sécurité… voici la Banque mondiale, leplus grand bailleur de la Mauritanie, qui suspend, jusqu’au retour à la normale, tous ses financements. Il s’agit d’une enveloppe de 300 à 400 millions de dollarsconsacrée à d’importants et grands projets de développement (Aftout Sahli, les routes, hydraulique…) qui, en plus, employaient un grand monde. Des voix se lèvent dans le pays pour minimiser l’apport des financements extérieurs dans le développement. Elles vont même jusqu’à dire que nous pouvonsnous passer du soutien des autres si nous arrivons seulementà bien gérer nos biens propres. Cela est faux.La Mauritanie est un pays, dont les habitants sont certes fiers d’eux-mêmes et leur patrie, mais pauvre et sous développé. Mais pourquoi se mettre sur le dosla communauté internationale? Elle ne nous demande pas de nier nos valeurs, ni de trahir notre pays, mais simplement de respecter les valeurs de la démocratie…Nos engagements en tant qu’hommes de valeurs, justement.La classe politique, alliée aux militaires ou opposée à eux, doit chercher à s’entendre sur le minimum afin de préserver nos populations, déjà éprouvées par la cherté du quotidien, contre tout risque d’embargo. Il est vrai que nous sommes installés dans une crise réelle de légitimité du pouvoir, tout comme nous nous trouvons devant un fait accompli. Les uns et les autres doivent réviser leurs exigences pour sauverl’essentiel. A eux maintenant de trouver les voies et moyens d’y arriver.

24 août 2008

la fierté de la mauritanie


Ceux qui se sont distingués par leur courage et leur patriotisme:
1-le capitaine sidi ould deiche le seul officier qui par son courage et son patriotisme a démontré sur ce blog le 11 aout 2008 que l'on peut dire non au général Staline ould abdelaziz responsable de tous les malheurs des militaires du pays.
2-Le journal Tahlil hebdo est le seul journal qui a eu le courage d'expliquer ouvertement, les risques de ce coup d'Etat pour le pays . je vous conseille de le lire pour ecouter un son de cloche autre que celui de la television et de la radio mauritanie.

3- le journaliste qui a donné l'exemple En démissionnant de son poste de présentateur vedette Isaac Ould el Mouktar, ex-directeur de la deuxième chaîne de la télévision d'Etat, TVM2, aui a quitté son poste après le coup d'Etat. "La chaîne s'est transformée en porte-parole des partisans du nouveau régime (...) La censure est totale", dénonce-t-il . il l'a fite pour ne pas faire l'éloge d'unGENERAL en qui il ne croit point sa bonne volonté.
4- Les leaders des partis politiques du front de la défense de la démocratie " je ne les apprécie pas du tout" mais ils défendent en ce moment une cause noble et juste à savoir le retour à la légalité.
5-l'ambassdeur de mauritanie au USA qui a démissioner pour ne pas servir les ennemis du pays ,aussi est un exemple de courage et de patriotisme à mediter .
6- Une mention spéciale pour la blogosphere mauritanienne « cannalh, blog haut et fort, et d’autres ) qui s’est mobilisé sans hésitation pour faire échouer ce coup d'Etat, qui ne pourrait qu'échouer. Mon estime va vers ces hommes et ces femmes épris de liberté qui ont vite compris l’intérêt pour le pays (d’être un model de démocratie et de stabilité) et qui ont dit NON massivement au putsch. Je suis fière de faire partie de cette frange d’intellectuels qui se sont mobilisé contre ce coup d’ÉTAT. Voilà le résultat de nos efforts, Nous sommes à trois semaines et la reconnaissance du monde civilisé se fait attendre. Le doute commence à s’installer dans les esprits de ceux qui rivalisaient en terme de soutien au général. Ils révisent en ce moment leurs copies et leurs positions.Les pro putsch de la première heures, les spécialistes ès retournement de veste qui ne font pas l’honneur du pays ni du peuple mauritaniens s’apprêtent en ce moment à prendre la balle au rebond en s’accrochant à une négociation. Avec le front de la défense sans vouloir parler du retour sans condition du président ould cheikh abdallhy.

18 août 2008

Coup de massue sur la démocratie



« Chat timide fait souris effrontée. »

Proverbe irlandais

Le 6 Août, l’armée a fait brutalement intrusion dans notre processus démocratique pour le bloquer et suspendre son évolution tout en excipant de la nécessité d’un «redressement national» ou un mouvement rectificatif. Peu importe l’expression utilisée, le résultat est décevant. Nous voilà à tergiverser lorsque l’espoir de tout un pays se trouve balayé par les ambitions insatiables d’un général qui n’a aucun projet social ou économique, autre que celui d’être l’instigateur d’un coup de force artisanal à la recherche de la voie de la raison. L’image du général seul qui monte au créneau face aux médias me laisse perplexe, car elle montre qu’on est face à un homme seul, qui n’a pas mesuré la portée de la nuisance de son geste. Ce général qui reprochait au président ses velléités d’indépendance par rapport aux militaires et son droit le plus élémentaire de le limoger de son poste.
Même s’il a laissé, à tort, entendre que son limogeage allait entrainer le pays dans une guerre civile. Il faut le prendre au sérieux. Aujourd’hui, la situation est dangereusement brûlante et la poudrière risque d’exploser à tout moment. Il suffit de la moindre étincelle, décès accidentel ou politique d’un des leaders politiques pour que le pays sombre dans l’anarchie d’une part. D’autre part, la situation économique risque de se détériorer dans les jours à venir après la décision des Etats Unis d’Amérique et de l’Europe de suspendre leurs aides et subventions au pays. Dans un futur proche, la crise, énergétique et alimentaire, internationale risque probablement d’avoir raison du régime militaire voire de notre pays.Le putsch n’est pas une réponse appropriée ni une intervention chirurgicale, ultime recours pour sauver un patient d’une mort imminente. Ni la seule voie pour sortir la Mauritanie de cette fausse impasse créée de toutes pièces par des actions subversives qui visent à discréditer le pouvoir légitime, au point de susciter dans l’inconscient des mauritaniens une certaine révolte contre le régime en place comme s’il était responsable de tous les maux de ce pays.
Le ballet des penseurs trépidant pro putsch, dépêchés à la télévision laisse une image figée de désarroi et désolation dans le cœur et dans l’esprit de tout mauritanien qui avait un mince espoir de voir ce pays sortir de l’emprise des militaires. Ils ont fait tant de palinodies, autant d’hypocrisie pour si peu de réflexion ! Et tant de complaisance pour nous convaincre de l’utilité de ce coup d’Etat. Ils veulent nous convaincre que la démocratie ne peut pas s’adapter à notre milieu sociologique sur lequel elle a été greffée. Que diront-ils, ces frondeurs bénis oui-oui du général putatif à leurs enfants ?Quand le général étale son mépris pour tout ce qui est le plus précieux dans une démocratie à savoir l’ordre constitutionnel. L'idée selon laquelle ce putsch-appelons le ainsi parce que on ne peut pas faire autrement- pourrait être mis à contribution pour corriger la démocratie est une illusion dont il faut se défaire. Rien ne justifie un coup d’Etat comme ultime raccourci pour accéder au pouvoir, dont les conséquences à tout égard sont pour le moins catastrophiques. Les vrais intellectuels doivent s’élever contre le putsch et leur position ne doit laisser l'ombre d'aucune ambiguïté.D’où mon choix de défendre un président démocratiquement élu qui est en ce moment militairement séquestré. Oui ce même président auquel j’ai consacré toute mon énergie depuis deux ans, pour le critiquer parfois à la limite de l’injure et de l’outrage. Je lui reconnais qu’il a été élu démocratiquement et que son retour ne doit pas faire l’objet d’un doute.A quelque chose malheur est bon, le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, une fois revenu au pouvoir, serait enfin un homme libre et émancipé qui a coupé enfin le cordon ombilical avec les militaires et soigné sa timidité.
note du blogueur:
Je vous recommande de lire ces articles du même auteur pour approfondir vos connaissances sur l’origine du putsch: CLIQUER SUR LES LIENS
6 juillet 2008

17 mai 2008 journal LECALAME
6 avril 2008

9 mars 2008

18 février 2008 (extrait du journal LECALAME)
17 novembre 2007 (extrait du journal LECALAME)
23 octobre 2007 (extrait du journal LECALAME)
27 mars 2007
6 mars 2007
27 septembre 2006 (extrait du journal LECALAME)
A quand le prochain coup d’Etat ?

17 août 2008

La situation ambiguë

par/Dr Seydna Ali Zeidane chirugien et ecrivain mauritanien
Ceux qui ce sont réveillés le 6 août 2008 pour la prière de Alvager et ont ouvert par la suite Radio Mauritanie, ont sûrement entendu le communiqué de limogeage des 4 chefs d’Etat majors et 30 minutes plus tard celui du chef de sûreté nationale. Les patriotes ce sont sûrement demandés où va le pays ? puisque le parlement a été bloqué illégalement par le ministre des relations avec le parlement et la société civile, celui-ci avait dit 3 jours plutôt « seul le président est habilité a demander une session extraordinaire du parlement », or celle-ci est une violation flagrante de la constitution qui stipule « article 53 le parlement peut être réuni en session extraordinaire a la demande du président de la république ou la majorité des membres de l’assemblé nationale sur un ordre du jour déterminé ». Maintenant vient s’ajouté un autre blocage, celui de l’institution militaire. Donc seule l’institution présidentielle marche ! or ceci nous fait revenir en arrière où tout est monopolisé par la présidence.
Je ne pense pas qu’on s’est débarrassé d’un dictateur semi-élu (Mouawiya ould Sid’Ahmed Taya) pour le remplacer par un autre dictateur élu (Sidi Med ould Cheikh Abdellahi). La démocratie n’est par des urnes, mais c’est une pratique. On t’avait pas élu pour que tu fais ce que tu veux, toi, ta famille et tes amis, mais ce qui est bon pour nous. Imaginez que le coup de Sidi avait reçu, il sera un nouveau Marcos élu. Le coup d’Etat n’est pas toujours dans un seul sens, rappelez-vous de Napoléon en 1804 et plus près de chez nous Bokassa au centre Afrique.
J’appelle ce que Sidi a fait un coup d’Etat, puisqu’il a été complété en secret à 4h du matin par 5 personnes (en plus du président déchu, ould Wafve, ould Rzezim, Moussa Fall, ould Sidi Baba).
D’autre part, les militaires doivent savoir qu’on est avec eux à condition que leur réaction soit réellement pour rectifier la voie de démocratie. Organiser dans le plus bref délai des élections présidentielle, revenez ensuite à vos places et restez les garants de la démocratie et intervenez lorsque le prochain président déraille.

Dr Seydna Ali Zeidane
chirugien et ecrivain mauritanien

11 août 2008

un officier s'exprime contre le putsch le Capitaine de l'armée Sidi Ould Deiche









Un coup d'Etat de trop

Une fois de plus, les chefs de notre armée se sont lancés dans des aventures peu orthodoxes, en mettant l'avenir de tout un pays en question. Ces chefs qui devaient s'occuper plus de leurs troupes( peu préparés, mal habillés et délaissés moralement), Ont fait une intrusion dans notre processus démocratique pour le bloquer et suspendre son évolution tout en excipant de la nécessité d’un « redressement national », dans un pays supposé être démocratique, où des institutions constitutionnelles ont été misent en place après une période de transition sanctionnée par l'investiture d'un président dûment élu et reconnu par toutes les forces politiques nationales.
Le mercredi 6 Août 2008, la légalité constitutionnelle a été violé par un groupe d'officiers supérieurs qui se croient au dessus des lois, nationales et internationales en refusant de obtempérer à un décret présidentiel, les remplaçant par d'autres officiers Cette attitude montre une insubordination au président de la république, comme chef suprême des forces armées, et une insoumission à une constitution voté par tout le peuple mauritanien.
Ce jour là un Conseil d'Etat est constitué, après la séquestration du président de la république et la diffusion du Décret numéro annulant le dit décret présidentiel "Légalement et pratiquement". Du point de vue légal, la constitution de ce conseil est une haute trahison et pratiquement elle ne peut qu'être qualifiée autrement qu’une simple rébellion dans une armée délabrée.
Quelques jours plus tard, le président du HCE, reproche au président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi d'Être faible devant les menaces terroristes et l'accroissement de l'insécurité dans le pays. Cette reproche nous renvoie à nous demander qui s'occupaient des dossiers du terrorismes et de l'insécurité, c'est bien l'armée et la Police chapotés par les deux généraux, non??
L’une des coutumes militaires voudrait que le chef se doit d’être exemplaire pour ses subordonnés en obéissant au règlement militaire et à l'ordre constitutionnel. Quel exemple nous ont donné nos Chefs?
la réponse à cette question doit interpeller non seulement nos Chefs militaires, si non aussi nos Politiciens, députés et sénateurs qui dés les premiers instants se sont mis à justifier l'injustifiable, ont il oublié d'où tirent ils leurs légitimités?
- De la constitution qui vient d'être violée par leurs maitres ou de leur loyauté à un groupe de militaires rebelles.
Le mouvement opéré par le président Sidi Ould Cheikh Abdellahi, non seulement il est constitutionnel mais nécessaire vue l'incapacité de ces généraux à résoudre les problèmes d'une armée souffrante, agonisante qui risque d'éclater à tout moment. Il suffit de savoir que nos militaires vendent leur sang pour nourrir leurs enfants au temps où leurs Chefs dédient leur temps à la politique et au négoce frauduleux.
Je fais un appel à tout le peuple mauritanien, aux forces politiques aux chefs militaires de se réunir pour sauver la Mauritanie et d'exiger le retour à l'ordre constitutionnel. D'autre part j'interpelle toutes ces classes, dans ce moment crucial, de bien réfléchir à l'intérêt général au lieu d'un profit personnel momentané et d'en agir avant que ça ne soit trop tard.
Vive le Peuple Mauritanien, Vive la Mauritanie.


le Capitaine de l'armée Sidi Ould Deiche


( vous pouvez voir sa video sur you tube)


10 août 2008

Putsch en Mauritanie : honte pour l'Afrique


Jeudi, 07 août 2008
Le premier président démocratiquement élu en Mauritanie, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, vient d'être déstitué par un coup d'Etat militaire orchestré par le chef de la garde présidentielle qui venait d'être limogé de ses fonctions il y a à peine quelques jours. Nous aurions peut être dû nous taire face à cet anachronisme auquel ce pays ouest-africain nous a habitués depuis son indépendance. Car, la Mauritanie, rappelons-le, bat le record des coups d'Etat militaires en Afrique. Mais cette fois-ci, nous devons tous nous lever comme un seul homme pour dire non à cette pratique médiévale qui déshonore tout notre continent.
Sidi Ould Cheikh Abdallahi a été porté au pouvoir à la suite d'une élection présidentielle organisée en début 2007 et qui a été considérée comme un modèle démocratique pour l'Afrique et le monde arabe. Après un an de mandat, personne ne peut lui demander de réaliser des miracles au regard de l'état agonisant des économies africaines et surtout d'un pays aussi pauvre que la Mauritanie. Reste encore que les putschistes ne justifient pas leur action sur des contre-performances du gouvernement de Cheikh Abdallahi. Leur coup ne semble être dicté que par la soif de la vengeance étant donné qu'il intervient quelques jours après les changements opérés par le président à la tête de l'armée, de la gendarmerie et de la garde présidentielle.
Le général Mohamed Ould Abdel Aziz, meneur de ce coup, n'a pas un projet de société à réaliser qui puisse aider les Mauritaniens à requalifier leurs conditions de vie.

D'autres généraux, en Mauritanie et ailleurs en Afrique, qui ont suivi cette voie macabre se sont transformés plus tard en dictateurs et n'ont pas conduit leurs pays à des lendemains meilleurs.
La question fondamentale à se poser aujourd'hui est celle de savoir comment la fameuse communauté internationale et celle africaine en particulier vont se comporter face à ces putschistes ?

Car il ne suffit pas de prononcer des condamnations verbales pour sanctionner ceux que, démocratiquement, on peut qualifier des hors-la-loi. Nous pensons qu'il faut poser des actes concrets pour faire comprendre à Mohamed Ould Abdel Aziz et ses amis que leur acte répréhensible les met automatiquement au ban de nations du 21ème siècle. Parmi la panoplie de mesures à prendre contre eux, nous suggérons la rupture des relations diplomatiques entre la Mauritanie et tous les pays, l'expulsion de tous les diplomates de ce pays partout où ils sont accrédités, la suspension de ce pays de toutes les institutions internationales, continentales que régionales, etc. Mais au-delà de ces " mesures représailles ", seule l'attitude des Mauritaniens va compter plus. Après plusieurs décennies des régimes autocratiques, vont-ils accepter d'être encore dirigés par des personnes à qui ils n'ont accordé aucune légitimité ?

A quoi alors auront servi les élections organisées en 2007 ?

Les Mauritaniens ont l'obligation de s'opposer, par tous les moyens, à ces putschistes pour faire échec à leur plan.
Sinon, d'autres apprentis sorciers en Afrique, prenant prétexte de ce qui vient de se produire à Nouakchott, risquent de perpétrer ce genre de putsch ailleurs dans le continent.

Pour ce, les peuples africains doivent soutenir leurs " frères " Mauritaniens dans leur combat pour le triomphe de la démocratie.
Rombaut Ot

(observateur CONGO)

6 août 2008

le coup d'ETAT de trop

Un appel solonel au peuple mauritanien aux braves qui croient dans l'avenir du pays à marcher dans la rue et à defier les militaires. je condamne fermement et energiquement la prise du pouvoir par la force. il n'est pas dans l'interet des militaire qu'une guerre civile ecalate. je suis comme tout démocrate contre les coups d'Etat. Un appel aux autres valeureux militaires pour sauver la mauritanie.
la communauté internationale doit aussi condamner ce coups d'ETAT.
le président ould cheikh abdallahy est élu " avec la complicité des militaires" mais il est élu dument.
Que ceux qui ont violés la constitution soient jugés et condamnés à la peine capitale.
Dr kleib

12 juillet 2008

Les corsaires et les généraux



Il est aujourd’hui tout à fait évident que notre pays est pris en otage par une bande de boucaniers dirigée par nos deux généraux douteux, et que notre président, (faible congénitalement), usé est affaibli, par l’âge, son épouse incontrôlable et par des compromis pré signés avec les militaires.
La déclaration enflammée des sénateurs-pions du général Aziz au sujet de la fortune et de la gestion de la Fondation Khattou mint Elboukhary a approfondie d’avantage La crise. Nos « ruminants sauveteurs » viennent de remarquer subitement les ressources louches de financement de cette institution après une année d’activité et ceux malgré les appels incessants de l’opinion publique depuis la création de cette fondation.
Nous citoyens ordinaires, voulons juste comprendre ce qui se passe au tour de nous, pourquoi les militaires qui nous ont imposé sidi il y a à peine un an veulent nous en débarrasser ? Qui nous proposent-ils à sa place ? Depuis quand Louleid, Khaddad, Ould Ebeiderrahmann, Elarbi ould Jiddeine et MOHSSEN se soucient des biens de ce pays ?
Ce dernier a été à l’origine de la première irrégularité de notre processus démocratique en séquestrant les conseillers municipaux de Rosso et de R’kiz une semaine dans sa maison après avoir acheté leur vote. Et les autres n’en parlons pas …
Si le choix proposé et celui de choisir entre le couple Sidi-Khatou et les missiles de ould abdelaziz. Le choix parait clair et l’hésitation courte, si sidi prendrais ses responsabilités en main propre avec les pouvoirs que lui confère la constitution pour se débarrasser de cette bande de malfaisant. Ainsi il saura acquerir le soutient inconditionnel de son peuple et de son armée authentiquement lésés par les magouilles de sa hiérarchie. Dans le cas échéant où sidi n’arriverait pas à honorer ses engagements envers Dieu le peuple et la nation le seul choix qui resterait aux mauritanien est une révolution populaire pour rompre ce cercle vicieux et de nous débarrasser à jamais de ces persifleurs.

Dr CHEIKH EL MOUSTAPH EREBIH
chirugien orthopediste-DAKAR

6 juillet 2008

limoger les deux généraux Ghazouani et Abdelaziz

Voilà une occasion en or pour sidi de prendre le destin du pays en main.(Sidi n’est pas dupe quand il a été retiré de sa retraite paisible. Il savait pourquoi il avait été choisi et par qui.) L’occasion qu’il a ce jour de s’affirmer comme l’homme fort du pays risque de ne plus se reproduire. Le geste est courageux et demande un énorme élan de patriotisme. Il mettra sa vie en danger à la BOUDIAF mais il restera dans l’histoire comme l’homme qui a stoppé les ambitions d’ ELY ould mohamed fall qui est la main invisible et secrète qui manipule toute cette tragicomédie comme elle nous a manipulé durant toute la transition. La Mauritanie a frôlé la guerre civile il ya quelques mois. La paix sociale a été achetée avec les revenus de pétrole destinés aux générations futures. Si sidi est l’homme pieux et intègre que l’on veut nous faire croire il a une responsabilité et un devoir de nous épargner la guerre civile et l’éclatement de notre pays. Pour cela il doit :
1-Limoger les deux véreux généraux Ghazouani et Abdelaziz
2-Dissoudre le parlement
3-organiser des élections législatives transparentes.
Cet appel sincère et un cri de détresse d’un citoyen dégouté et sans doute pas le seul.
Dr kleib

4 juillet 2008

Lorsque l'Etat perd la tête et le cœur

Par Dr Abderahmane Ould Sidiya
Hier, j’ai perdu mon frère et son intime ami lors d’un accident d’hélicoptère au Maroc, au moment ou ils étaient en stage, en leur qualité d’officiers de l’armée mauritanienne dans un pays frère. L’État mauritanien n’a fait aucun effort pour informer les familles des victimes à temps avant que nos officiels - amateurs de rumeurs - n'informent les médias qui ne tarderont pas à diffuser l’information avec les noms et prénoms des victimes sans aucun souci de l’impact de telles informations sur leurs familles. L’information circulait déjà dès 9h du matin dans les couloirs du ministère de la défense (de la Honte) mauritanienne avant que nos détenteurs de secrets et ceux à notre ambassade de la Honte à Rabat n'informent certains sites électroniques (notamment ani.mr et alakhbar.info) qui ne tarderont à diffuser l’information complète à onze heures, avant que même le ministère de la défense n'informe les familles (treize heures).
À ce moment, nos politiciens bourrus se battaient dans leur guerre de privilège suspecte, pour prendre une bonne place pour détruire ce qui restait de cette Mauritanie.
Notez aussi que l'État marocain est responsable de ce drame, sinon comment expliquez-vous la présence de trois officiers pilotes dans le même hélicoptère?Aujourd’hui, j’ai contacté un avocat français qui m’a informé que seuls les ayants droit (père, mère, épouse ou enfants) peuvent porter plainte. J’ai décidé alors de rentrer en Mauritanie pour porter plainte contre notre ministère de la défense, notre ambassade au Maroc, l'État marocain et les deux sites électroniques ani et alakhbar.Je lance déjà un appel a notre père et avocat Maître Ichidou pour me soutenir dans cette démarche afin que notre État retrouve sa tête et son cœur.
publié Avec l'accord de l'auteur

7 juin 2008

Quand SIDIOCA sera-t-il jugé ?


Quand SIDIOCA sera-t-il jugé ?

La visite que le Président de la République, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi avait effectuée au Trarza, et le discours qui s’en est suivi, ont eu un intérêt autre que celui lié à la campagne agricole : celui de montrer aux mauritaniens jusqu’ou peut aller la langue de bois et l’oubli que, avant de moraliser les autres, il faut d’abord commencer par soi !
Sans doute qu’en écoutent Ould Cheikh Abdellahi sermonner les responsables et dire qu’il n’hésiterai pas à sévir contre ceux qui seraient accusés de détournement des biens publics, il nous vient dans les mémoires la tristement célèbre « affaire Mahonova » qui a éclaté du temps de Ould Taya, à la fin des années 80, et qui avaient pour principaux acteurs, l’actuel chef de l’état, alors ministre des pèches, l’actuel président de l’autorité de régulation, Mohamed Salem Ould Lekhal, alors ministre des Finances, et Dieng Boubou Farba, ancien président du Séna, gouverneur de la Banque Centrale à l’époque de l’éclatement du scandale.
Avant de menacer ceux qui pourraient – je dis bien pourraient, car il s’agit d’un irréel du présent- agir négativement dans l’exécution du programme spécial d’intervention, le chef de l’état n’a-t-il pas mille et un dossier et scandales qui nécessitent son intervention ?
Le président lui-même n’a jamais fourni les preuves de son innocence dans l’histoire de Mahanova. On se rappelle qu’après avoir été embastillé durant 9 mois, il a été « pardonné » par le président Ould Taya qui a ses raisons que la justice n’a pas. Dans cette affaire, les Mauritaniens s’attendaient, lors du débat de campagne télévisé entre Sidioca et Ahmed Ould Daddah à ce que cette histoire soit déterrée par le candidat du RFD qui détenait ici une occasion en or de toucher l’amour-propre de son adversaire politique. Mais ce que les mauritaniens ne savaient pas, c’est que, 48 heures avant le débat, Malainine Ould Bouchraya, frère de Hmeida Ould Bouchraya, l’homme d’affaires qui était au centre de cette affaire, était rentré d’Espagne parce qu’il voulait réagir immédiatement si Sidioca essaye d’accabler son frère, en convoquant après le débat une conférence de presse et en étalent les preuves de l’implication des trois responsables mauritaniens. L’un des fils du président a rencontré, selon nos témoins, le frère de Hmeida pour le rassurer que l’affaire ne sera pas évoquée, ce qui s’ailleurs fut fait !
Maintenant, rien ne prouve que l’histoire ne pourrait ressurgir un jour. Alors le président pourrait se trouver dans une position délicate, d’autant que la famille Hmeida, qui a subi un lourd préjudice dans cette affaire pourrait bien réclamer son du.
Sur un autre plan, et pour revenir à cette histoire de scandales, personne ne semble lier, ni mee remarquer la présence insolite de deux grand budgétivores à la direction du Budget et à la BCM, j’ai parlé de Zeini Ould Mohamed El Hady, directeur adjoint du Budget, et Cheikh Sid’el Moctar Ould Cheikh Abdellahi, cousin du président, revenu à la BCM comme gouverneur adjoint. Les deux hommes sont en effet d’inséparables compères. Ils étaient ensemble à l’UBD, qu’ils ont saccagé comme un éléphant dans un magasin de porcelaines, et au CDHLCPI, qu’ils ont utilisé outrageusement lors de la campagne de Sidioca et qu’ils ont fini par liquider pour éviter qu’un contrôle ne dévoile leurs forfaitures.
En fait, le cousin de Sidioca n’est l’adjoint du gouverneur de la BCM que pour camoufler les immenses pouvoirs qu’il détient dans cette institution sur laquelle repose le pouvoir économique et monétaire de la république. C’est une planque à partir de laquelle il continu à entretenir toute sa cour de courtisans qui défilent chaque jour pour passer à la caisse. Il ne s’agit pas là d’histoire imaginée mais de réalité que tout mauritanien peut vérifier, s’il prend la peine de visiter le bureau du gouverneur adjoint de la BCM. Pourquoi Sidioca, s’il est vraiment sérieux dans ce qu’il dit, n’applique pas à son cousin ces mots du Calife Oumar : « Min eyne leke hadha » (d’où te vient ceci ?) A ce moment-là, nous croirons à sa volonté de lutter contre la gabegie, Pas avant !
Extrait du Journal Houmoum Ennas, N° 0254 du 03 juin
Envoyé par Mr chewghi