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23 octobre 2007

Faites vos jeux, rien ne va plus.

extrait du journal le-calame
Faites vos jeux, rien ne va plus.


Le réveil est tardif pour la classe intellectuelle et l’opposition en cette période cruciale de notre histoire, mais il est le bienvenu. La Mauritanie a été bernée, traînée dans la boue et manipulée par une transition qui a fait renaître de ses cendres les anciennes sourcières du PRDS, qui par un jeu habile de chiffres et de lettres, enlèvent un S pour le remplacer par un R. Les dinosaures de ce parti ne lésinent pas sur les moyens pour nous refaire l’histoire. En nous faisant croire à un nouveau parti vierge qui ne veut que du bien au pays avec des nouveaux hommes qui n’ont jamais trempé de près ou de loin dans les marmites de l’ancien régime.Au final, nous avons un nouveau parti du pouvoir, soi-disant, qui a traversé toutes les étapes de l’évolution darwinienne de têtard «Perdessien» au nouveau parti des indépendants. Nul n’est dupe. Les hommes changent difficilement et surtout les hommes qui se sont imprégnés de cette sale culture de l’impunité, des détournements des biens publics et d’abus sociaux. Hélas les acteurs politiques ont vidé notre combat de toute sa substance et le choix entre subir la renaissance des démons du passé et grogner ne doit pas se faire attendre.Dans notre pays, sommeille une dictature inféodée aux militaires depuis 1978; les sociétés civiles vives, les partis politiques d’opposition, ou d’alliances n’ont fait que légitimer cette horreur aux yeux de l’opinion internationale.À titre d’exemple, le vote des mauritaniens aux dernières élections présidentielles ne reflète pas une adhésion du peuple mauritanien à la lignée politico-militaire du CMJD comme mouvement, mais à un vote sanction contre la corruption des années passées et à un mince espoir de conjurer le sort. Étrange naiveté de la collectivité qui a gagné toute la sphère politique et civile de notre pays au lendemain du putsch du 3 août. Actuellement, la situation du pays est de plus en plus préoccupante: il faut se poser la question de savoir si on nous a apporté la démocratie ou la gérontocratie. Elle a créé et renforcé une certaine polarisation des relations: d’un côté, une pauvre population d’exclus, vivier électoral, et de l’autre, une classe hautement privilégiée qui a concentré les richesses et qui continue à influencer notre vie politique en achetant la première; ce qui risque dans les jours à venir de se solder par un mécontentement social comme ce fut le cas par le passé dans d’autres pays voisins. Il n’est pas impossible de voir dans l’avenir comme dans toutes les néo démocraties qui piétinent comme nouveau signe de mécontentement, les occupations pacifiques des mairies, et d’autres édifices publics, des hôtels, des aéroports et la désobéissance civile comme ultime appel au secours pour sauver notre pays et les générations futures. Le BA-BA de la démocratie voudrait la transparence, la liberté de penser, la liberté de contester, la garantie minimum d’un service public et la liberté de manifester son mécontentement justifié.Il nous faut une refonte de notre système judiciaire, plus le respect des droits humains, et des larges mesures d’incitation économique qui ne peuvent se faire sans la dissolution de ce gouvernement rouillé et ankylosé et l’abrogation de la fausse constitution que le CMJD nous a fait avaler amèrement, pour une vraie nouvelle constitution pour l’État. Après le passage en force de la constitution, et du candidat des militaires ainsi que la mise à l’écart de la rue mauritanienne de l’arbre décisionnel, voilà venu le tour de la Snim, que j’ai vu naître, que j’ai vu périr à petit feu, mise sur la sellette. Elle est en ce moment à vendre par des gens qui veulent la céder comme on vend la Gare du nord dans une partie de Monopoly. Du fils d’ouvrier de la Snim que j’étais au médecin que je suis devenu, mon chagrin et mon désarroi n’ont d’égale que la profonde précarité et le chômage que risque d’engendrer une décision pareille. Une autre victime de plus de la mondialisation.La Mauritanie, qui était dans les rangs des pays pauvres très endettés, pointe aujourd’hui à l’ultime rang des pays pauvres très endettés et mal gouvernés.Feu Air Mauritanie a plié ses ailes, paix à son âme. Sa flotte est clouée au sol, par la mauvaise gestion mauritanienne dont je m’abstiendrai de parler des détails, une autre victime. La privatisation n’est pas la solution à chaque fois que la politique du gouvernement échoue ou que la thésaurisation fait défaut dans un pays dont le sous-sol recèle de ressources inépuisables. À quand le lancement prochain d’un appel d’offres international portant sur la privatisation des ports de Nouakchott et de Nouadhibou, sur l’armée, sur la santé, et pourquoi pas nous privatiser le pouvoir?Un État sans prérogatives peut se permettre toute les dérives en prétextant une légitimité électorale par le choix des urnes. Où sont les priorités de l’État?Aurions-nous un ÉTAT dans un État? Le premier ministre, qui devrait incarner un nouveau souffle dans ce papy boom politique, a déçu les quinze pour cent (15%) qui ont cru en lui au premier tour. Par la lenteur des reformes. La crise économique qui pèse lourd sur le bout du voile «tarfe» de la ménagère mauritanienne de moins de 25 ans.Il n’y aurait pas de répit pour ce gouvernement s’il continue en sourdine à se moquer du peuple. L’histoire est un éternel recommencement. Et la roue tourne éternellement.Qui se soucie réellement de la Mauritanie? Qui a posé les vrais problèmes de la Mauritanie?Messaoud, depuis qu’il squatte le perchoir, fait en sorte de servir d’épouvantail à moineaux depuis qu’il a imposé sa loi sur l’esclavage. Il se mure derrière un silence d’aplomb depuis son élection. Le pouvoir se ferme la gueule. Sa pensée et son œuvre, aussi larges soient-elles, se résument à son honorable combat pour la lutte contre des cas sporadiques d’esclavages. Et rien pour le reste de la Mauritanie.Les mouvements historiques négros africains, eux aussi, ont franchi un petit pas pour les noirs et un grand pas pour la Mauritanie. La reconnaissance des atrocités commises par le régime d’Ould Taya et toute son équipe est déjà un acquis. La vengeance est par contre une régression pour notre démocratie naissante. Leurs combats, à eux deux, doivent être larges et fédérateurs.Il nous faut enfin une société civile forte, un syndicat puissant, une presse indépendante et une rue éveillée et vigilante qui doivent servir de contrepoids à toutes les décisions irréfléchies qui portent atteinte à notre souveraineté.Que ceux qui critiquent mon pessimisme affiché se rassurent, il ne s’agit que d’un appel vibrant à la révolte, contre un chemin, une fatalité, une providence, qui devraient disparaître à jamais.
extrait du journal le-calame
PS: lisez Ce papier avertissement paru dans le journal le calame deux jours avant les evenements de Nema le 2 neovembre 2007

20 octobre 2007

A quand le prochain coup d’Etat ?


A quand le prochain coup d’Etat ?
"C’est ça la Mauritanie" Chronique du Dr. KLEIB Ahmed-salem

LE CALAME n°555

27 septembre 2006

«L’ambition souvent fait accepter les fonctions les plus basses; c ’est ainsi l’on grimpe dans la même posture que rampe.»Swift (Jonathan)


"Mesdames, Messieurs, nous traversons en ce moment une zone de transition turbulente. Pour votre confort et votre sécurité, veuillez regagner votre place dans notre nouveau parti des indépendants et garder votre ceinture attachée jusqu’à l’extinction du signal présidentiel lumineux». Si vous avez déjà pris un avion, cette annonce vous est certainement familière: elle résume parfaitement l’ingérence outrancière du CMJD dans notre processus démocratique. Inciter les hauts dignitaires à quitter les partis politiques, en leur susurrant à l’oreille qu’ils ont plus de chances de gagner en faisant cavalier seul est un acte en contradiction avec la neutralité affichée au lendemain du putsch.Après avoir utilisé les partis politiques en invitant leurs naïfs ténors au palais présidentiel pour légitimer le coup d’état et donner à l’opinion internationale l’impression d’un changement, ils veulent les vider de leur moelle électorale aujourd’hui qu’ils ne servent plus les intérêts des militaires.L’actuelle ingérence du CMJD est de ce point de vue assez symbolique des limites des pouvoirs de chaque colonel par rapport aux autres. Leur impuissance réside dans le fait qu’ils ne maîtrisent pas le cours des événements, car ils n’ont pas de prise sur le processus politique et qu’ils ont raté l’occasion d’interdire les partis au moment opportun. Ils veulent faire marcher les chefs de tribus au pas et ils veulent nous dicter notre choix politique comme pour le récent Referendum.Or c’est en nous laissant dicter nos actes, dicter notre vie, nos choix électoraux, que nous ne permettons pas à la Mauritanie de s’ériger en symbole de réussite démocratique. Au contraire, nous laissons notre pays à la dérive sociale et culturelle, où le citoyen n’a pas de place, si ce n’est dans la soumission au clan.Le 3 août 2005, Ely Ould Mohamed Vall alias EOMV devenait le énième militaire à accéder à la tête de l’État, suite à un coup de force pacifique. Après des années de corruption et de répression sous l'ère du président Ould Taya, le peuple mauritanien pouvait enfin espérer accéder à la démocratie.Sitôt au pouvoir, EOMV a fait semblant de rétablir les institutions démocratiques sur la base d'une nouvelle constitution adoptée le 25 juin 2006. De plus, il entreprit de nombreuses démarches folkloriques, dont d’importantes journées de concertation destinées à l’opinion internationale.Pour ceux qui, au lendemain du 3 août, ont affiché une joie et une euphorie qui n’a d’égal que l’importance de l’événement, la déception est aujourd’hui de taille. Comme vous le savez, le pouvoir, on y prend goût et la durée de la transition risque de devenir très élastique. Les militaires se moquaient de nous en cachette et voilà qu’aujourd’hui ils le font ouvertement. Pourquoi cette pression miltaro-élitiste sur des hauts dignitaires du pays?D'abord parce qu'il semble que l’on veut se protéger de l’après -transition. Ensuite il y a les énormes enjeux économiques qui peuvent être tirés du pouvoir et l’émergence d’un nouveau pôle tribalo- financier. Puis l’entourage du pouvoir qui s’enrichit minute après minute grâce à la spéculation immobilière facilitée par la thésaurisation et le gel des fonds publics à la BCM et au trésor national, l’attribution de la 3° licence de téléphonie mobile et d’autres avantage que seul le pouvoir peut procurer. On sent là l'influence d'un groupuscule qui prend goût au pouvoir et tient à influer sur les futures élections. Le silence des partis politiques et de la rue mauritanienne, celle-là même qui a légitimé les militaires à travers liesses populaires et déclarations de soutien à travers la presse, témoigne de l’immaturité politique de notre pays. Pendant que des hommes et leurs femmes jouent une partie de Monopolyâ avec les biens de notre État, d’autres jouent avec notre avenir politique sans susciter la curiosité de notre presse nationale. Il est vrai que la liberté de notre presse est une fierté nationale, même si elle ne fait pas la nôtre (toute presse confondue). Une liberté voulue et mûrement réfléchie. Elle a été permise dans le dessein de laisser les citoyens se chamailler et se calomnier. Il n’y a jamais eu d’enquête administrative ou militaire suite à un article paru dans un journal, ou après une déclaration sur une radio ou à la télévision. À quoi sert-il encore d’écrire ou de parler, voire de lire dans ce climat austère? À moins d’être irrémédiablement crétin, chacun connaît désormais la suite : nous y sommes et nous y resterons.Avec des tas de militaires putschistes récidivistes, il serait prudent de tenir sa promesse. Il est donc dans l’intérêt des vaillants membres du CMJD de tenir les leurs.Je ne peux que dénoncer à la fin l’ingérence dans notre processus électoral (qui n’est finalement qu’un cache-sexe pour des intentions inavouées) et susurrer à mon tour dans l’oreille des colonels que si cela continue, la défiance envers le CMJD serait telle que plus personne ne les soutiendrait face à un éventuel retournement de la situation. Les Mauritaniens veulent le pain, la liberté et la démocratie.

Dr Ahmed salem Ould Kleib

5 octobre 2007

coup de coeur de la semaine

le calame

Chronique de Ould Beheite 04-10-2007

Lettre …. de Mission de Zein Ould Zeidane


NOTE du blogueur Dr kleib: mon coup de coeur de la semaine est cette chronique du journal le calame.

2 octobre 2007


Khattou, tu commence à nous taper sur le système !
Décidément il convient de se poser la question de savoir, si le peuple a élu M. SIDIOCA ou Mme Khattou Mint Boukhari. Khattou je n’ai absolument rien contre vous, mais ce que je n’arrive pas à digérer c’est votre omniprésence sur nos écrans de télévision. Mme, vous voyagez trop (surement pas sur vos frais !), et vos voyages ne peuvent passer inaperçus, vous devez être suivie par des caméramans (pas n’importe lesquels, ceux de la Télévision Nationale, et donc payés par l’argent du contribuable, c à d, mon argent, celle du boutiquier du coin…), vous avez même voyagés plus que le président que la majorité des mauritaniens a élu… Madame ces voyages ont des coûts exorbitants alors que les indices actuels du budget ne le permettent pas (chute libre de la production pétrolière, faillite de grandes Entreprises publiques telles Air Mauritanie et SOMELEC,…), et la situation socio-économique moins encore (hausse des prix, inondations engendrant d’importants dégâts…), et vu également l’ampleur (quantitative bien sûr !) de la délégation qui te suit tout au long de ces voyages « inutiles » (j’ai fini par user de ce terme, mais ça devient un peu plus fort que moi).
En plus, Mme Khattou vous nous terrorisez franchement, puisque celui qui parle de vous est poursuivi en « justice » (voici au moins un avantage de l’anonymat).
Mme vous vous confondez à l’Etat, ce qui a été largement constaté lors des inondations de Tintane, le Commissariat à la protection sociale était quasi inexistant devant votre Association (KB) malgré qu’il était le principal organe étatique chargé de gérer cette tache. A ce sujet, quelques questions s’imposent, d’où proviennent les fonds de cette association (ne me dites pas que ce sont ses moyens privés, provenant de leur modeste demeure sise à proximité du Palais des Congrès), sur quels critères est recruté son personnel, quel est sa relation avec l’Etat ?
A vous voir, vos déplacements (vous êtes à New York au moment où j’écris, tout en sachant que le billet A-R Nktt-N-Y-Nktt pour une semaine en classe d’affaires coûte aux alentours de 1.500.000 UM sur Air France), votre implication dans le courant politique national, on se rend compte qu’il était un abus de se plaindre de Aicha Mint Ahmed Tolba, elle au moins ne paraissait pas sur nos écrans à longueur de journée.
N’est ce pas d’aucun, aujourd’hui culpabilise l’implication de Mint Ahmed Tolba dans les affaires politiques dans la chute de Ould Taya, alors que dire à Sidi Ould Cheikh Abdellahi ?
Moi je lui dirais « A bon entendeur salut ! »


message de l'auteur Mr sidahmed abderrahmane:
Bonjour Dr Kleib, voici une contribution, assez engagée mais que je trouve aussi refletante de la realité, et qui a été censurée par Cridem, et apparement Khattou est crainte par tout le monde(mêm Claude K) . Donc j'me suis adressé a vous, vu votre engagement, et en esperant que vous n'êtes pas vous aussi touché par le symptome Khattou. lol
Veuillez agréer les sentiments de ma haute considération