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7 juin 2008

Quand SIDIOCA sera-t-il jugé ?


Quand SIDIOCA sera-t-il jugé ?

La visite que le Président de la République, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi avait effectuée au Trarza, et le discours qui s’en est suivi, ont eu un intérêt autre que celui lié à la campagne agricole : celui de montrer aux mauritaniens jusqu’ou peut aller la langue de bois et l’oubli que, avant de moraliser les autres, il faut d’abord commencer par soi !
Sans doute qu’en écoutent Ould Cheikh Abdellahi sermonner les responsables et dire qu’il n’hésiterai pas à sévir contre ceux qui seraient accusés de détournement des biens publics, il nous vient dans les mémoires la tristement célèbre « affaire Mahonova » qui a éclaté du temps de Ould Taya, à la fin des années 80, et qui avaient pour principaux acteurs, l’actuel chef de l’état, alors ministre des pèches, l’actuel président de l’autorité de régulation, Mohamed Salem Ould Lekhal, alors ministre des Finances, et Dieng Boubou Farba, ancien président du Séna, gouverneur de la Banque Centrale à l’époque de l’éclatement du scandale.
Avant de menacer ceux qui pourraient – je dis bien pourraient, car il s’agit d’un irréel du présent- agir négativement dans l’exécution du programme spécial d’intervention, le chef de l’état n’a-t-il pas mille et un dossier et scandales qui nécessitent son intervention ?
Le président lui-même n’a jamais fourni les preuves de son innocence dans l’histoire de Mahanova. On se rappelle qu’après avoir été embastillé durant 9 mois, il a été « pardonné » par le président Ould Taya qui a ses raisons que la justice n’a pas. Dans cette affaire, les Mauritaniens s’attendaient, lors du débat de campagne télévisé entre Sidioca et Ahmed Ould Daddah à ce que cette histoire soit déterrée par le candidat du RFD qui détenait ici une occasion en or de toucher l’amour-propre de son adversaire politique. Mais ce que les mauritaniens ne savaient pas, c’est que, 48 heures avant le débat, Malainine Ould Bouchraya, frère de Hmeida Ould Bouchraya, l’homme d’affaires qui était au centre de cette affaire, était rentré d’Espagne parce qu’il voulait réagir immédiatement si Sidioca essaye d’accabler son frère, en convoquant après le débat une conférence de presse et en étalent les preuves de l’implication des trois responsables mauritaniens. L’un des fils du président a rencontré, selon nos témoins, le frère de Hmeida pour le rassurer que l’affaire ne sera pas évoquée, ce qui s’ailleurs fut fait !
Maintenant, rien ne prouve que l’histoire ne pourrait ressurgir un jour. Alors le président pourrait se trouver dans une position délicate, d’autant que la famille Hmeida, qui a subi un lourd préjudice dans cette affaire pourrait bien réclamer son du.
Sur un autre plan, et pour revenir à cette histoire de scandales, personne ne semble lier, ni mee remarquer la présence insolite de deux grand budgétivores à la direction du Budget et à la BCM, j’ai parlé de Zeini Ould Mohamed El Hady, directeur adjoint du Budget, et Cheikh Sid’el Moctar Ould Cheikh Abdellahi, cousin du président, revenu à la BCM comme gouverneur adjoint. Les deux hommes sont en effet d’inséparables compères. Ils étaient ensemble à l’UBD, qu’ils ont saccagé comme un éléphant dans un magasin de porcelaines, et au CDHLCPI, qu’ils ont utilisé outrageusement lors de la campagne de Sidioca et qu’ils ont fini par liquider pour éviter qu’un contrôle ne dévoile leurs forfaitures.
En fait, le cousin de Sidioca n’est l’adjoint du gouverneur de la BCM que pour camoufler les immenses pouvoirs qu’il détient dans cette institution sur laquelle repose le pouvoir économique et monétaire de la république. C’est une planque à partir de laquelle il continu à entretenir toute sa cour de courtisans qui défilent chaque jour pour passer à la caisse. Il ne s’agit pas là d’histoire imaginée mais de réalité que tout mauritanien peut vérifier, s’il prend la peine de visiter le bureau du gouverneur adjoint de la BCM. Pourquoi Sidioca, s’il est vraiment sérieux dans ce qu’il dit, n’applique pas à son cousin ces mots du Calife Oumar : « Min eyne leke hadha » (d’où te vient ceci ?) A ce moment-là, nous croirons à sa volonté de lutter contre la gabegie, Pas avant !
Extrait du Journal Houmoum Ennas, N° 0254 du 03 juin
Envoyé par Mr chewghi

6 juin 2008

Arrêt du blog...


Je tiens à informer mes fideles visiteurs et mes amis blogueurs qui sont de plus en plus nombreux comme en témoigne le compteur du blog, que je vais devoir arrêter cette formidable aventure. Pour moi Engager des discussions passionnantes, et prolonger dans des dialogues de blog à blog, puis par mail, puis dans la vraie vie fut une expérience passionnante. Je prends surtout, toujours, du plaisir à lire les blogs des autres et à discuter avec eux.
Ce blog, me manquera certainement, donc je ne vais pas l’arrêter brutalement mais je vais diminuer progressivement mes écrits jusqu’au 27 octobre 2008, pour finir cette aventure formidable. J’ai mis en bas du blog un compte à rebours.
Je tiens à remercier ceux qui ont visité mon blog, ceux qui ont laissées des commentaires et les autres blogueurs, que j’apprécie particulièrement, qui ont, spontanément, créés des liens vers ce blog. J’ai voulu être fidele à mes convictions jusqu’au bout avec ce style qui me sied si bien et traiter des sujets variés.
J’ai atteint l'objectif que je m'étais fixé. Je peux donc me retirer de la blogosphère. A l'évidence les brillants mauritaniens libres intellectuellement et financièrement continueront sans moi.
Mon emploi du temps ne me permet pas continuer cette aventure. Cette aventure commencée en 98 lorsque j’ai crée avec des ami€s le site de L’association des étudiants mauritaniens à l’étranger AEMAE.
Je laisse le blog ouvert mais les commentaires seront irrévocablement fermés à minuit lors de l’arrêt du compte à rebours.
Dr kleib