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27 avril 2008

PRÉSIDENT, LEVE-TOI!

"C’est ça la Mauritanie" Chronique du Dr. kleib Ahmed-Salem
paru dans le journal Le calame n°553 du mercredi 13 septembre 2006


"Vous pouvez tromper quelques personnes tout le temps. Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps. Mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps." Abraham Lincoln

La rentrée politique, aye! La rentrée militaire de cette année s’annonce timide, voire sans perspectives. (Pardon pour ce lapsus). Les militaires brillent par l’absence d’idées innovatrices, de programme précis en dehors des trois termes galvaudés qui ponctuent leur discours politique: changement, transition et bonne gouvernance. Les partis politiques sont quasi invisibles, preuve de leur incapacité à se redéployer sur l’échiquier, pendant que le ballet des dignitaires continue. Ceux qui avaient parié gros sur le cheval PRDS, en sacrifiant leur jeunesse et leur famille, se retrouvent aujourd’hui avec un cheval à la jambe fracturée et au cavalier éjecté. Si les militaires veulent du bien à ce pays, qu’ils s’éloignent de la haute sphère décisionnelle juste après la prétendue transition. Et qu’ils s’acheminent vers la retraite anticipée ou la reconversion. Tant que les membres du CMJD seraient en activité, aucun pouvoir libre et démocratiquement élu ne pourrait exercer pleinement. Alors, demander aux militaires du CMJD de prendre la retraite anticipée et de tenir leurs promesses, c’est comme demander au chef de l’État de se raser les moustaches. Parce que les promesses qui accompagnent chaque coup d’État obéissent à la nécessité. Et, comme l’a dit Machiavel: " toutes les promesses que la nécessité arrache, seule la nécessité les fait observer". Au moment où se profilent les futures échéances électorales, des craquements se font sentir à nouveau sur les fronts militaire et social, menaçant de ramener le pays au bon vieux temps. Il ne faut pas nous faire croire que ce qui nous a cruellement fait défaut, depuis l’indépendance, est un vrai chef à la tête de l’État, un homme d’action capable de traduire dans les faits nos aspirations sociales et nos désirs de modernité. C’est l’enjeu de la future élection présidentielle. Il est absurde que tout citoyen qui n’a comme bagage intellectuel ou cursus politique que ses quarante ans révolus, se présente à la magistrature suprême. Si c’est ainsi, il faut nous préparer à voir des candidats inattendus qui vont gâcher ce rendez-vous. En RDC, il y avait 33 candidats. En Mauritanie, il y aura plus d’un million de candidats. Le pays du million de poètes cède de la place au million de candidats. Loin de la pensée de Lionel Jospin qui disait “Présider est essentiel. Le chef de l’État est élu par le peuple, au suffrage universel, et non nommé. Son élection est l’acte initial et décisif d’une nouvelle période politique. Le Premier ministre pense au tête-à-tête avec le Président; le Président est en tête-à-tête avec le peuple”. Malheureusement tous les candidats déclarés ou non déclarés à nos jours n’incarnent pas les valeurs auxquelles le peuple aspire. Chaque candidat, mis déjà sous les feux de la rampe, cherche les faveurs de l’un des membres du CMJD qu’il courtise en cachette afin qu’il fasse de lui son poulain. Voilà des candidats déconnectés des attentes de chacune et chacun d'entre nous. Il semble que les partis sont dans l’incapacité de gérer le flot interne d'ambitions chez eux. Ce qui ne laisse pas augurer d’une véritable avancée en faveur de la maturité politique. Cet été, il y a eu des pluies diluviennes à Nouakchott pendant que les candidatures à la présidentielle n'ont été victimes d'aucune sécheresse... PRÉSIDENT, LEVE-TOI! Regarde autour de toi, au-dessus de ceux qui t’entourent, de ceux qui ont berné ton prédécesseur, ceux qui te font croire que tu es le plus juste, le plus honnête, le plus…., le messie des temps modernes. Qui iront jusqu'à te dire que la Mauritanie sans toi allait perdre une voyelle ou une consonne…. C’est sur cette injonction biblique formulée courageusement et naïvement (car on ne donne pas d’ordre à un Président) que j’ai choisi de terminer. Oui, je me permets de tutoyer ce Président, pour qui j’éprouve une certaine familiarité. Avant le trois août, j’ai contribué comme beaucoup de mes compatriotes à la constriction de son palais. J’ai toujours payé mes IPQ- impôts policiers quotidiens-, et je contemple chaque jour son Taj Mahal à l’îlot C en allant soigner les pauvres à l’hôpital national. Alors, PRÉSIDENT, LEVE-TOI et marche tout droit vers une sortie honorable, la tête haute, le regard droit, sans te soucier de la tribu qui fait allégeance au vu et au su de tout le monde à un parti politique à quelques consonnes. Preuve que tu as prôné une rupture avec le passé. Et ne retourne plus au pouvoir.
Dr kleib Ahmed Salem

9 avril 2008

un appel au secours

il faut sauver la Mauritanie
J’ai écrit le 26 février 2008 dans le journal LE CALAME une mise en garde contre une guerre civile en Mauritanie dont les conséquences seraient catastrophiques "Va-t-on vers une guerre civile en Mauritanie?, qui a été qualifié d'alarmant par Mohamed Yehdhi Ould Breideleil dans sa fameuse tribune "Eviter l'infamie I" I- La trame de l’échec.
Lors de mon séjours à Nouakchott un mois aprés, j’ai pu constater l’étendu des dégâts de la politique médiocre et irresponsable du gouvernement actuel et de son président sur la vie des pouplations. La population est désemparée et ne croit pas dans le pouvoir actuel. De l’opinion générale j’ai pu déduire que La Mauritanie actuelle est un pays qui fonctionne avec deux moteurs diesels qui tournent en sens inverse. D’un coté le moteur de sidi et ses militaires et de l’autre celui de Zeine et ses acolytes.
Il faut se ressaisir, pendant qu’il est temps. Aujourd’hui nous sommes un pays agressé sur son sol par ses propres fils. Des jeunes de moins de 20 ans, qui sont les victimes du système éducatif de ould taya et toute son équipe. Des jeunes qui ont étés abandonnés à leur sort et qu'on a jeté dans les bras ouverts des islamistes. Voilà les conséquences. Une bande d’illuminés qui sème la terreur dans le pays depuis quelques mois et depuis quelques jours dans notre capitale. Cette violence est contagieuse et pourrait faire effet boule de neige. Dans ce dossier des islamistes l’Etat est si faible qu’il ne veut pas d’une confrontation directe avec la nébuleuse. Le discours du président est le cri d’un naufragé qui s’accroche à une bouée. Leur détermination est à la hauteur de leur endoctrinement.
Lorsque j’ai atterri à l’aéroport de Nouakchott en provenance de Paris le 14 mars à 4 heures du matin, mon attention fut retenue par deux gros avions cargo militaires algériens sur le tarmac de l’aéroport qui déchargeaient du matériel militaire lourd, tard dans la nuit. J’ai eu une certaine inquiétude, au sujet de l’avenir de mon pays. L’implication de l’ALGÉRIE militairement signifie l’extension du conflit algérien à la Mauritanie, pays faible économiquement politiquement et militairement. Cette implication risque aussi d’envenimer encore plus nos relations politiques avec le puissant voisin du nord , le MAROC qui lui aussi est en conflit permanent avec le Polisario armé et soutenu par l’Algérie.........................etc la suite
il faut sauver la mauritanie, C'est un appel au secours que je vous lance.
Dr kleib


Va-t-on vers une guerre civile en Mauritanie?


26-02-2008 journal LE CALAME

Si nul ne peut prédire l'avenir, les événements tragiques récents, la montée en puissance des extrémismes – quelqu’ils soient, quelqu’en soient les apparences et dessous de table –, un an de pouvoir calamiteux, la baisse du pouvoir d’achat, la pauvreté galopante, tous ces ingrédients semblent composer, à s'y méprendre, le cocktail originel des conflits africains de ces dernières années, en Afrique de l'Ouest en particulier. Une question vient dès lors à l’esprit : va-t-on vers une guerre civile en Mauritanie?

La situation du pays se résume ainsi : d’un part, misère extrême et souffrance sociale quasi endémique, citoyens excédés, économie brinquebalante, le tout sur fond de braderie des ressources naturelles de la nation. De l’autre, ministres gérant leur(s) portefeuille(s), hors de tout compte envers l’Etat et le peuple; élus de ce dernier, sourds et muets; militaires puissants et intouchables; barons de la drogue en toute quiétude ; islamistes ou soi-disant tels semant la terreur. Cerise sur le gâteau, voici les dinosaures de l’ancien régime «revenus» en force – étaient-ils jamais partis? – usant de tous les moyens et subterfuges pour user la corde – jusqu’où? – préserver leurs privilèges déments et durer, durer – jusqu’à quand?A l’ère de la fée-démocratie, les injustices multiples persistent et signent le quotidien des mauritaniens. Voilà de quoi aviver la flamme de la violence. Qui se souvient de la Mauritanie d’il y a vingt ans, à peine, pacifique et humaine? La Mauritanie d’aujourd’hui vit à l’ère des médias, à l’image du monde environnant, cruelle et inhumaine, informée tout aussi instantanément de l’assassinat d’un enfant dans un attentat à Islamabad ou au cours d’une «incursion» israélienne, que des dernières malversations de la raffinerie de Nouadhibou dont l’Etat semble protéger les responsables. Nous voilà en pilotage automatique, il n’y a pas de pilote dans la cabine, pas de leader charismatique et fédérateur. La molle attitude du gouvernement lors des tristes événements d’Aleg, de Ghallaouiya et de Nouakchott témoigne d’un certain amateurisme et d’une incompétence qui risquent d’accélérer sa déchéance : une révolte populaire? Militaire? Une guerre civile? Tous les conflits meurtriers ont ainsi commencé : un différend tribal, idéologique ou politique sur fond de crise socio-économique, le tout bien instrumentalisé par des médias complices. Demandez aux libériens, sierra léonais, rwandais, ivoiriens, congolais et autres tchadiens quelles satisfactions ont-ils tirées de leur guerre fratricide. Sinon des cadavres dans les rues, des enfants mutilés, des orphelins, et des populations déplacées par les horreurs d’une guerre aveugle et barbare. Ce désastre humain qui s’esquisse sous nos yeux, aurons-nous assez de sagesse – un brin y suffirait – pour l’effacer, l’expédier, sans plus attendre, au rayon des songes chimériques? Imaginez un peu. Nouakchott, huit heures du matin, odeurs de poudre et de sang, cris d’agonie. Files interminables de fuyards, à pied, en charrette, sur des ânes, accrochés aux portières de voitures surbondées, en route pour l’exil vers la région la plus proche, le Sénégal. Même désolation à Nouadhibou, les gens courant vers le Sahara occidental. Maisons en flamme, voitures calcinées, et des cadavres, partout, gisant dans la plus totale indifférence d’enfants armés jusqu’aux dents. Cauchemar. A tout cela, une seule véritable cause : l’injustice. Cette pratique quotidienne, odieuse, d’une minorité vivant dans l’opulence ostentatoire, insolemment affichée, pendant que d’autres croupissent dans la misère et l’ignorance. Vous sentez-vous choqués par ce discours effroyablement pessimiste? Prenez, en tout cas, le temps d’y réfléchir et que ce soit – je l’espère ardemment – son unique avenir…La «démocratie homéopathique» – on en rirait si ce n’était si triste – est une déception majeure, douloureuse, insoutenable. Le président actuel est devenu la vivante incarnation d’un homme sans pouvoir et sans personnalité, spectateur d’une dramaturgie politique où chacun des acteurs politiques joue – à merveille, hélas ! – son rôle destructeur.Quant à son premier ministre, parachuté à la tête du gouvernement le plus anarchique de l’histoire de notre pays, est-il en mesure de faire face à tous ces défis? Ou devrait-il démissionner, au plus tôt, dans l’intérêt suprême de la nation et de l’intégrité du pays? De nouvelles élections? La Mauritanie a besoin d’un homme d’avenir et non d’un homme du passé. Un vrai gouvernement collégial, de consensus national, véritablement au-dessus des clivages communautaires et idéologiques? Ce pays sans développement ni démocratie ne demande qu’une bonne volonté, un peu de rigueur et de fermeté. Il faut se ressaisir tant qu’il est temps. Sinon, l’éclatement nous guette; affaire de jours, de semaines, peut-être de mois. Démesurément pessimiste ou lucidement optimiste, ce que je ne veux surtout pas, c’est la guerre, l’infâme, la faucheuse. Aussi fais-je appel à la prévention de cette maudite, car je veux un seul peuple, une seule nation, un peuple uni dans sa diversité, dans le respect de la constitution rédigée par les militaires que j'ai, pourtant, dénoncés en 2006, des lois et des intérêts du pays. Aidons-nous, mauritaniens, et le ciel nous aidera!

Dr KLEIB ahmed salem

pour lire l'article original voir le journal LE CALAME de ce jour 26- fevrier 2008

6 avril 2008

Président ou épicier grossiste


Le président mauritanien n'a pas été convaincant sur le fond et la forme dans son « discours surprise » à l'occasion de….. Pardon il n’a pas d’occasion. Il a surpris tout le monde. Il est en fin sortie de son silence. Face aux derniers événements qui menaceraient la survie de son régime et qui ont finit par lui ouvrir les yeux et le sortir de son hibernation.

1- L’évasion d’un dangereux terroriste garce à des complicités
2- L’armée et la police incapables de retrouver les assaillants de la boite VIP
3- Son épouse KHATOU dont le nom est devenu un label KB, qui lui fait de l’ombre «ça ne date pas d’hier».
4- La triade des colonels qui muent en généraux, ce qui n’est pas de l’avis des autres
5- La crise socio-économique
6- Le ras le bol général des populations
7- L’association des maires du nord qui a diffusé une vidéo choc sur YOU tube
8- La guerre économique proclamée entre les tribus SMASSIDES et Oulad bisbaa dans le ciel
9- le fantôme du retour de l’ex dictateur Taya ou de son sbire ELY
10-L’insécurité est grandissante
Ce discours qui se devait d’être rassurant a créé une inquiétude grandissante au vu des derniers événements tragiques qui ont secoués le pays. L’augmentation des salaires des fonctionnaires promise n’est pas la solution miracle après l’échec de la main tendue au ciel « Les mesures dont je viens de parler sont, par nature, des actions palliatives par lesquelles nous cherchons à réduire la souffrance de notre peuple au cours des prochains mois, en attendant une saison pluviale, que nous prions Allah de rendre abondante et prospère » extrait du discours présidentiel.
Qu’est ce qu’il nous promet ? Rien de consistant. Car le pouvoir se moque du peuple, pourvu qu’il subsiste.Tout est matière à réflexion dans ce discours, loin de moi toute ironie. Quand il dit dans son discours qui ressemble plus à un discours de campagne:
« 1°) assurer une aide alimentaire aux plus démunis ;
2°) garantir un meilleur approvisionnement en denrées de première nécessité et une meilleure régulation des prix sur le marché ;
3°) créer davantage d'opportunités d'emploi et d'activités génératrices de revenus ;
4°) accroître la production agricole. » Extrait du discours présidentiel.
Ma question est celle de savoir comment va t il faire? Et dans combien de temps?

Il ne s’agit pas de faire des promesses pour apaiser les affamés, rendre la justice et garantir la sécurité. L'éducation quant à elle est renvoyée aux calendes grecques personne ne s’en. Soucie.Le président a eu la maladresse de laisser pousser comme un champignon empoisonné le nouveau parti ADIL tout autour de lui, tout en s'abritant derrière les derniers du CMJD. Il dit par ailleurs « j'ai donné instruction au Gouvernement pour qu'il fasse de l'année 2008, une année de l'agriculture dans notre pays, » Extrait du discours présidentiel.
Ce qui serait rassurant s’il ne s’agissait de rien d’autre que de Présider un gouvernement qui ne vaut pas grande chose en valeur absolue et dont l’autorité ne dépasse pas les blocs où il siège. Ce qui est une tâche ardue qui relève d'un numéro de grande illusion.
Les bien-pensants qui se font entendre ces derniers jours ne me contrediront point. Pendant ce temps l'opposition, sponsorisée nourrie et blanchies par le gouvernement, reste silencieuse et ne se fait entendre que quand il s'agit de manifester contre des événements aussi lointains que le proche orient.
Ce discours d'épicier à calculette, (vous diront sans hésitation tous les économistes avertis qu'il n'est pas réalisable ainsi.) ne doit rester qu’un discours d’épicier en compagne cantonale ou municipale.Jamais un discours n’a brillé autant par sa médiocrité où on pouvait lire une chose et son contraire.
Enfin, je ne résiste pas à l’envies de lire et relire une phrase qui n’a aucun sens même si elle sort da la bouche d’un président dûment élu « Il n'est pas donné à un pays comme le nôtre, ni à aucun pays au monde- quelles que soient par ailleurs les ressources dont il dispose- de traiter des situations structurelles amplifiées par des facteurs exogène, par des mesures conjoncturelles ; quelle que soit, du reste, l'envergure de celles-ci. » extrait du discours présidentiel.
Ce ne sont pas que ces paroles dénués de sens que la population aurait aimé entendre de la bouche du président.
Dr kleib

3 avril 2008

quand un maire tire la sonnette d'alarme

J'ai eu la chaire de poule en visualisant Cette video ( en 4 partie ) qui vient d'etre mise en ligne sur you tube: Qui démontre l'état réel des populations surtout à l'intérieur du pays. Vous pouvez voir le Président de l'Association des maires du nord qui est maire d'aoujeft et l'entendre car son temoignage est poignant et inquietant sur la situation critique que vit la mauritanie. il nous met en garde de la réaction d'un peuple affamé.
Pour joindre le maire d'aoujeft au telephone et le soutenir dans son combat pacifique
Tél.00 222.6050326
Tél.00 222. 5466333

merci à l'internaute qui m'a envoyé ce commentaire , car j'ai aussi appelé le maire qui m'a confirmé les propos de la video.
il m'a autorisé à publier ce commentaire avec son numero de telephone ur ce blog.