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31 mai 2009

je persiste et signe :adviendra que pourra



Depuis quelque mois je suis victime de toute sorte de pression. Tout a commencé juste après mon arrivé à Nouakchott lorsqu’un ministre du gouvernement du Général m’a appelé sur mon portable pour me dissuader d’écrire dans le journal LE CALAME et sur mon blog contre la pensée du petit Général. J’ai refusé d’obtempérer en prétextant que l’intérêt du pays est au-dessus des liens de sang pour moi. J’ai du subir d’autres intimidations à travers des amis et d’autres cousins. Ce matin mon père un vieux ouvrier retraité et malade en convalescence a reçu la visite de plusieurs individus proche de la junte et de son kim il jung pour me museler.

la suite dans un instant.............

5 mai 2009

Editorial du journal le calame :Manœuvre politique ou effet d’annonce?

Extrait du journal le calame 5/5/2009
Des dinosaures de la politique, auxquels sont venus se joindre, poliment, le temps de la cérémonie fondatrice, quelques leaders du FNDD, se sont réunis au palais des congrès, le samedi 2 mai, pour annoncer la fondation, officielle, du Regroupement Du Peuple Mauritanien (RDPM). Avec quelque chose un chouïa surréaliste. Ce parti, dont les fondateurs ont refusé de se ranger sous la bannière de la nouvelle formation politique de la majorité, l’UPR, tout en soutenant la «rectification», ont, en effet, apparemment «rectifié», eux aussi, le tir. En poussant le bouchon jusqu’à demander le report de la prochaine élection présidentielle et en se disant encore indécis, dans le choix du candidat sur lequel ils vont jeter leur dévolu. Leur soutien, contrairement à celui des autres frondeurs et des partis satellites, n’est plus aveugle. Et ils le font savoir. Manœuvre politique, volonté d’obtenir des «garanties», avant de se jeter dans la gueule du loup? Ou s’agit-il, simplement, d’un effet d’annonce, pour marquer leur entrée sur une scène politique, plus que jamais divisée, où chaque partie considère contre elle, quiconque non ouvertement aligné sur ses positions.
L’annonce a, surtout, surpris, venant d’hommes très peu enclins à la désobéissance à l’Autorité, quelqu’elle soit. Purs produits du régime d’Ould Taya qu’ils ont servi, sans état d’âme, ils se sont retrouvés, subitement, orphelins, un certain 3 août 2005. Après une, courte, période d’observation, ils ne tardèrent, cependant pas, à se lier, de nouveau, avec le pouvoir militaire, qui encourageait, alors, les candidatures indépendantes, pour affaiblir les partis et acquérir une force politique corvéable et dirigeable à merci. Ils soutiendront, ensuite, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, qui refusa de leur rendre la monnaie de la pièce, en écartant, de son premier gouvernement, tout symbole du régime d’Ould Taya. Ils lui en tiendront rigueur, jusqu’à son départ. Même si, entretemps, il en a coopté – les plus mauvais, hélas ! – dans le gouvernement Waghf 1. Puis, ils participent, activement, à la fronde parlementaire, initiée par les militaires, et l’on pensait, un peu hâtivement il est vrai, qu’ils allaient intégrer, sans trop de difficultés, le néo PRDS en gestation, le parti/Etat qu’on s’apprête à faire renaître de ses cendres. Mais ils se sont rattrapés et se sont même permis le luxe de refuser de cautionner l’agenda fixé par les autorités issues du coup d’Etat du 6 août.
Voilà qui donne du piment au ragoût concocté par les putschistes. Juste un poil, peut-être, pour les enchères. Mais le nouveau goût de la cuisine négro-africaine les pousserait-il à ce trop qui rendrait immangeable la popote militaire? Sauter le pas, pour prendre part au sursaut patriotique dont le pays a tant besoin? Serait-ce, alors, le déclic de bascule, entraînant, inexorablement, la balance des forces politiques vers une réelle union nationale, prélude à une véritable sortie de crise à la mauritanienne, entre Mauritaniens, enfin?
Plus que jamais la classe politique doit s’unir. Aussi bien Sidioca, Messaoud, Ould Daddah, Ould Maouloud, Jemil et les autres doivent ravaler leur amertume, enterrer les querelles du passé, penser à l’avenir. L’heure est grave. Le pays est en danger. A la paix, citoyens! Lions, à présent, ce qui n’a été que trop délié! Assemblons-nous, nous en avons la force, nous en avons les moyens, nous en avons la mémoire, il ne nous reste plus qu’à en avoir la volonté. Il a fallu dix minutes aux putschistes pour décider de leur coup, il nous en faudra moins de cinq pour prendre, ensemble, notre destin en main.
Ahmed Ould Cheikh
à lire aussi dans le même numero du journal lecalame
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Par Dr Outouma SOUMARE*