pour me contacter : Il suffit d'envoyer un mail à = nebgha2000@yahoo.fr ou de laisser un commentaire

NEWS: Le blog va reprendre dans quelques jours .

11 octobre 2011

Stop Evacuation

Amis médecins, il est impératif d'arrêter cette tendance à évacuer nos patients à l’étranger et au frais du contribuable mauritaniens.
 à suivre dans le prochain numero du journal le calame.

5 octobre 2011

Accusé : levez-vous

Suite au posting précédent voici le lien

J’ai été convoqué par téléphone au conseil de l’ordre des médecins mauritanien dont je suis membre sous le numéro 297 au local situé à l’ilot K (le mardi à 14 heures et 30 minutes).  Je suis arrivé à 18 heures. Il n’y avait que le président le Dr Ahmed ould ZINE  dont la consultation privée était à deux pas et moi. Apres les salutations d'usage, j'ai rallé, plutot je me suis exprimé à ma maniere:
Pourquoi me convoquez vous de façon informelle pour une histoire qui ne tient pas la route, alors qu’il y a quelque semaine des respecables médecins en sont arrivé aux coups de poings à l’Hopital National et au sus et au vu de tout le monde sans que le conseil de l’ordre ne réagisse alors que moi je n’ai fait qu’exprimer mon opinion à ma façon et Hop vous me rappelez à l’ordre et quel ordre ? Il s’est excusé.

J’avais pensée à tord, qu’Il était question de me remettre sur le droit chemin et de me dresser pour servir d’exemple au cheptel médical. Ce n’était pas le cas, heureusement. Car aucune plainte n’a été déposée contre moi. La discussion était amicale et conviviale. Il m’a posé la question sur le pourquoi de ma réaction et de mon ingérence dans un mailing universitaire ! En voilà une question !

Je lui ai rétorqué que l’université n’appartenais ni au ministre, ni au doyen, ni à son vice, ni aux professeurs mais aux mauritaniens et que les professeurs ne sont pas une confrérie sectaire hermétiquement fermée. Il s’agit de l’avenir des enfants de ce pays. Je n’ai pas piraté ce mail qui m’a été adressé par une personne respectable et au dessus de tout soupçon. Et j’ai jugé en mon âme et conscience de réagir à visage decouvert pour débattre avec transparence ce sujet qui concerne la majorité des médecins spécialistes.
Car, Il y a un groupiscule qui tente par des moyens tordus ,mailing, intimidation de priver leurs collègues, y compris vous (le président de l’ordre) et d’autres d’accéder à l’agrégation sans passer par la case résidanat (4ans au moins) puis assistanat (3 ans) si Dieu le veut alors qu'il ya quelque jours seulement vous étiez tus stressés devant un jury d'agregation. Le comble du ridicule.
Quand on sait que dans notre pays, la spécialisation en médecine ou en chirurgie se fait de façon sauvage, sans soucis des besoins du pays et que les premiers agrégés ont tous bénéficiés de coup de pouces complices au frais du contribuable et le résultat au final la majorité se consacre en ce moment et à temps plein au privé. Les autres occupent des postes de responsabilité et ne font aucune activité ludique. Ou ne les occupent plus et ont honte de redevenir des simples praticiens pour se consacrer en ce moment et à temps plein au privé.

A suivre…

23 septembre 2011

Au nom de tous ceux qu’on tente d’exclure

Le 13 Septembre 2011 un courriel a circulé sur le net en suivant le circuit de diffusion habituellement utilisé par un certain Horma (qui se passe de commentaire) : le mail objet de dissension est intitulé : « A Monsieur le Doyen de la faculté de médecine de Nouakchott Objet : Témoignage pour toute fin utile ». (cliquer sur ce lien pour lire la lettre):
 http://docteurkleib.blogspot.com/p/monsieur-le-doyen-de-la-faculte-de.html

Où  il est question de rumeur et de calomnie. C’est là où j’interviens pour apporter  moi aussi mon témoignage afin d’apporter sereinement quelques éléments de réponses, pour rétablir la vérité. . Je vais m’abstenir de citer les titres de Docteur ou de Professeur dans mon texte non pas par mepris mais par paresse.

Ce débat soulevé par ould weddih Abdallahy sur le net a suscité au début mon admiration par son caractère soudain de révolté face à un ordre établi, puis mon indignation (par la suite) quand j’ai su, le vrai du faux. Dans son pamphlet, Il s’est permis de s’attaquer à un collègue qui n’est autre que, le médecin de mes enfants et mon médecin traitant avant que je ne devienne médecin et neurochirurgien plu tard. Qui est un médecin irréprochable sur le plan professionnel et humain mais caractériel comme le sont les gens du nord. La lettre est bien écrite avec très peu de fautes d’orthographe avec un style simple et soigné. Qui témoigne de la préparation méticuleuse et de l’intention préméditée de nuire. Les experts reconnaîtront la signature de La branche médicale d’Aalqaida qui a tiré à boulet puante sur un collègue sans sommation.

Il a défilé sa meulière professionnelle, toute destinée à une brillante une carrière universitaire. Qui a débuté par un CES de pédiatrie buissonnière à DAKAR, un opportun poste de chef de service et à fini par un titre de professeur en dernière position au concours d’agrégation et un cuisant échec lors de l’élection du chef de département mère-enfant malgré une forte mobilisation des islamistes.

Le lecteur attentif saura déceler mon ironie quand, il s’amusera à taper le mot « WEDIH » dans la rubrique auteur sur le site pubmed ou dans le medline deux moteurs de recherches scientifiques. Nada, niet, rien, zéro articles (voir photo ). Même pas le minimum pour prétendre à une carrière de contractuelle. Un scientifique qui ne publie pas est un scientifique mort. Quelle injustice pour cet éminent professeur qui a formé 2 générations de pédiatres et sauvé d’une mort certaine 60 % de nos bébés qui étaient voués à une mort certaines selon lui.

Il n’ pas hésité à brandir modestement son titre de chef de service depuis 6 ans date de la fin de la dernière promotion des résidents pour prétendre à une légitimité à la faculté qui l’a crée du néant.

Sur le plan pratique : l’érudit néonatologue que les anglais ; les américains, et la terre entière nous envient dit sans aucuee gène , qu’il a demandé et obtenu la séparation des urgences pédiatriques des urgences néonatales. Comme un exploit alors que ‘en réalité il s'agit d'une connerie.

D’où viennent les nouveau-nés en quête d’une réanimation : de la salle de travail de la maternité en général ? Qui se trouve à 200 mètres du service de pédiatrie. En suivant l’itinéraire, on met 30 minutes, y compris les temps d’arrêts au 4 portes cadenassés. Ainsi les nouveaux nés en détresse respiratoires, les prématurés et les ictériques son acheminés dans les bras des leurs parents dans le froid et sans oxygènes gémissant ou cyanosés tout le long du trajet et notre chef de service s’en vante. Car souvent à l’arrivé, soit il n’y a pas de lampe chauffante, pas de couveuse ou tout simplement le chef « lui » a décidé de fermer son service comme on ferme sa propre boutique  lors de la prière du vendredi.

Ce service objet de toute les convoitises est un service de néonatologie où il n’y ni HOOD ni KTVO ni KTAO ni exsanguino-transfusion où les conditions d’asceptie laissent encore à désirer en 2011. Le lavage des mains, le port des bonnets et masque du personnel ne son pas encore obligatoires.

Enfin je suis arrivé à la conclusion que l’objet de son témoignage n’avait qu’une fin réellement inutile de nuire lâchement à son collègue et au-delà à nous autres qui devront etre priver de l’enseignement universitaire au nom d’une certaine logique que weddih et son clan tentent de véhiculer à travers une lecture erronée des textes régissant l’enseignement supérieur qu’ils semblent ignorer en bafouant les règles élémentaires en témoigne ce mail diffuser à grande échelle alors qu’il devrait être une correspondance interne. Cette infraction est passible d’une sanction allant du blâme à l’exclusion du corps enseignant.

Dr kleib
Neurochirurgien
Centre Hospitalier National
Au nom de tous ceux qu’on tente d’exclure

24 juillet 2011

DOSSIER: Le plagiat en mauritanie

Pendant que je me préparais à faire mes cartons pour rentrer au pays après un long exil. J’ai du rater un plagiat manifeste, heureusement ; Un vigilant kleibn@ute du nom de Mamadou SOW l’a repéré sur Cridem. Grâce à l’aide des internautes, nous arrivons souvent à épingler des petits malins qui dans un but inavoué de soif de notoriété, se font passer pour ce qu’ils ne sont pas. Nous avons eu affaire à deux universitaires loquaces, deux journalistes de renommée, une militante de droit de l’Ωme, et un chercheur. Le plagiat en Mauritanie n’épargne aucune catégorie sociale. Il parait que sur les sites web en arabe c’est encore pur. Nous nous contentons de dénoncer preuve à l’appui l’étendu du vandalisme intellectuel de l’auteur du plagiat. Nous envoyons des mails au site victime ainsi qu’au site complice. A ce jour aucun auteur n’a osé se manifester en dehors de la militante de droit de l’Ωme qui a appelée au téléphone pour expliquer l’origine de sa bourde (si on peut l’appeler ainsi). Nous avons cru en sa bonne foi et l’erreur a été rectifiée sur le site Cridem et sur ce blog.

Pour voir les détails cliquer sur les liens suivants : 
  1. .......retiré  dans le cadre du  droit à l'oubli 
  2. La corruption en Mauritanie: le plagiat de MOUSSA ould EBNOU
  3. ....retiré  dans le cadre du  droit à l'oubli 
  4. Encore un Plagiat: Sahel : une géopolitique de l’invisible ! De Mohamed Saleck
  5. Cyber-cerveaux nomades de Moussa ould ebnou est un plagiat

les pieces à conviction  : il suffit de cliquer sur les  liens ou les photos

3 juillet 2011

Retour vers le futur

C’est avec un immense plaisir, que je vous annonce que votre serviteur, le maitre de ce lieu, (Dr Kleib) sera de retour, parmi vous (en  Mauritanie), à partir du premier aout 2011, pour pratiquer la médecine (neurochirurgie) à nouakchott. (inchallah)

Dr kleib
tel: 222123067

17 mai 2011

autour d'un thé

chronique extraite du nouveau site du journal le calame http://www.lecalame.info/
Les problèmes des milliers de dockers, manœuvres et autres employés informels du Bureau d’Embauche de la Main d’Oeuvre Portuaire (BEMOP) du Port Autonome de Nouakchott seront réglés. C’est le Président de la république, toujours pas décidé à être président de la République, mais chef général de l’Etat, grand Gorgorlu, en visite au port, le mercredi dernier, 4 mai 2011, qui l’a dit. Enfin, plusieurs décennies d’injustice, de traitements dégradants, d’exploitation de majeurs vont prendre fin. C’est, en tout cas, la promesse que son Altesse a faite à ces cohortes humaines, manipulables, taillables et corvéables à merci, depuis que cette institution scélérate (le BEMOP) a été fondée, à la fin des années soixante-dix. Comme les hautes fonctions étatiques, ministères, secrétariats généraux, directions générales et centrales, intendances des corps constitués, établissements publics, états-majors et régions militaires, chancelleries, conseils d’administrations des sociétés et autres, le BEMOP sert, depuis longtemps, de miroir aux alouettes, destiné à apprivoiser les hommes et à gérer leurs turbulences. Son patron actuel, Mohamed Ould Cheikhna, ex-commandant de l’armée, membre du directoire des Cavaliers du changement qui tentèrent de renverser Maouya, en 2003, et candidat à l’élection présidentielle de mars 2007, ne fait plus dans la dentelle. Plus de bruit, plus de revendications, démission de HATEM. Gestion peu différente de celle des autres: népotisme, enrichissement illicite, motus et bouche cousue. Comme quoi, l’Etat a aussi ses esclaves qu’il donne à qui il veut. Au Port autonome, ils sont des milliers sans statut, sans droits, sans humanité. Cette question soulève, en général, celle d’autres injustices sur lesquelles l’Etat entretient un silence assourdissant et presque complice. C’est, d’une part, le travail journalier et, d’autre part, le travail à la tâche, communément appelé tâcheronnat. Deux phénomènes d’exploitation dont l’ampleur a quasiment institutionnalisé l’appauvrissement de centaines de milliers de citoyens – les ouvriers ont des familles – et l’enrichissement, en un temps record, d’une petite poignée de privilégiés. A titre d’exemple, dans des sociétés comme la SNIM, la SOMELEC ou la SNDE, 90% du travail est exécuté par des journaliers, sans droits d’assurance, sans sécurité sociale et sans avenir. Les travailleurs de la MCM, de Woodside, Petronas, Pizzorno et bien d’autres sont recrutés par des hommes d’affaires sans scrupules, pour des salaires qui représentent, à peine, 20 à 30 % des salaires formulés dans les contrats initiaux d’engagement (avant sous-traitance, donc). Les nombreuses revendications, comme celle des travailleurs journaliers de la société minière de Zouèrate ou celle des employés temporaires de la SOMELEC, dont certains cumulent jusqu’à trente ans de services, ne trouvent aucun écho, à quelque niveau que ce soit des structures de l’Etat. Les incessantes réclamations des principales centrales syndicales ne semblent pas persuader l’Etat à entreprendre de réelles réformes, pour la promotion et l’émergence de plus de justice et d’équité, en matière d’emploi et de garantie des droits. Les nouvelles dispositions, prises au dernier Conseil des ministres de jeudi dernier, réglementant le travail des domestiques, constituent une avancée, significative, en ce domaine. Mais une véritable politique, basée sur la justice et le souci de la préservation de la paix sociale, doit être à la base d’une réglementation spécifique, organisant les modalités et les conditions du travail à la tâche et du travail journalier. La politique de l’autruche, de la sourde oreille et de la langue de bois exaspère les employés, endort les employeurs et approfondit le fossé, entre la poignée de riches et les nombreuses cohortes de pauvres. En décidant de rendre visite aux travailleurs, dockers et manœuvres du Port, Mohamed Ould Abdel Aziz semble prendre conscience de ces réalités. Sa promesse de mettre fin au calvaire de ces malheureux vient s’ajouter aux nombreuses autres, tenues à l’endroit des médecins, des enseignants, des étudiants, des gens de Tarhil, des pauvres de Hay Sakin, des retraités militaires et civils, aux pêcheurs, des agriculteurs, des mareyeurs, des femmes, des jeunes, des islamistes, des journalistes, des veuves, des charretiers, des taximen, des organisations des droits humains; bref, de tous les Mauritaniens. Une accumulation de promesses, une grande montagne qui, espérons-le, n’accouchera pas d’une toute petite souris… comme d’habitude.

9 mai 2011

Et si le général Ould Abdel Aziz s'auto-proclamait empereur de Mauritanie?

extrait du journal le calame www.lecalame.info 
Une hypothèse qui n’est plus à exclure

A l'époque d’Ahmed Ould M'Hamed, émir de l’Adrar, la flagornerie était une asymptote du système féodal-vassalique. Sous la république azizienne, cette entorse à l'éthique est en passe de devenir une gangrène. Pourtant, les peuples, même sans défense ni droit, à la différence du temps de la «seïba», ont toujours voulu s'émanciper de la pression, «protectrice» mais combien étouffante, de leurs suzerains. L’insurrection, certes éphémère des Teizegués d'Atar, à l'égard de l'émirat des Oulad Amonni, nonobstant son aspect bouffon-humoristique, véhiculée par la légende populaire, était-elle un pas vers l'auto-détermination? Les Teizegués, lassés de payer une dîme autant excessive qu'avilissante, à leurs yeux, décidèrent de se rendre, un matin, à la cour émirale, afin de donner un «coup d'arrêt» à leur vassalité. La «sorba» attendit que l'émir Ahmed Ould M'Hamed, encore endormi, se réveillât. Et lorsque le «pur-sang» arabe, justement comme un cheval sentant son écurie, se mit à s'étirer et se tourna vers les Teizegués, pour s'enquérir de leurs doléances, les «insurgés», pris de panique, chantonnèrent, d'une seule et même voix: «Votre Altesse, émir de l'Adrar, nous sommes venus vous offrir le double de la dîme». Sans doute la mine répulsive, désinvolte et altière, couplée à la carrure de fantassin turc du prince arabe, selon les chroniqueurs, auront eu raison de la témérité des résidents de Kenewal (camp de Noël). A supposer que cette «tare morphologique» qu’est la laideur d'un guerrier eût contribué, également, dans les deux Hodhs, à raffermir le système feudataire des princes Sidi Ould Hanené, de Bassiknou, et Ethmane Ould Bakar, chef traditionnel des Oulad Nacer, d'Aïoun El Atrouss, il n'en sera, donc, pas de même pour notre général-président, beau comme le mythique Narcisse. Qu’importe car l'anecdote des Teizegués sévit, encore de nos jours, sous une autre enseigne et de manière aberrante. Les tributaires, loin d'être, cette fois, des personnes peu éduquées ou sans défense, sont, plutôt, des universitaires, d’éminents érudits de père en fils, des officiers supérieurs «républicains», fils de «grandes tentes», plus rarement de grandes cases. Du temps de Maaouya, ne lui avait-on pas offert le Saint Coran, en guise de «modeste présent», pour son «auguste personne»? Ne l'a-t-on pas «menacé» de poursuites judiciaires, pour non-assistance à peuple en danger, s’il ne venait pas à se représenter à l’élection présidentielle, encore et encore? Où est Maaouya, aujourd’hui? Et où sont ceux et leurs semblables qui tenaient ces propos enchanteurs? Personnellement, il m'a suffi de critiquer le général Ould Abdel Aziz, un droit que me confère la Constitution, pour me voir mis au ban de la société des laudateurs.
Quand vos vieilles connaissances, vos proches ont peur de vous prendre au téléphone, il y a lieu de s'interroger. Que craignent ces directeurs de départements, ses officiers médecins ayant tenu le serment d'Hippocrate donc contraints de soigner même un ennemi, ces intellectuels «compradores"? S'ils croient tenir leur subsistance du général Aziz, qu’ils cessent de faire leurs prières quotidiennes pour mieux aduler le lion de l'Inchiri. A supposer que ces officiers aient peur réellement du général-président en ami, qu’adviendra-t-il pour ces matamores face à l'ennemi?
Car les mécanismes psycho-physiologiques qui engendrent la peur chez l'homme ne sont point discriminatoires. La peur de se voir couper les vivres, de quitter un poste "juteux" ou de mourir face à un ennemi ont le même dénominateur commun. On peut comprendre que des "niais du parterre» puissent être tentés de s'approprier la logomachie de l'écurie azizienne tenant pour l'instant le haut du pavé. Que des fonctionnaires de l'Etat, concept eternel et transcendantal, de professions libérales, que des officiers auxquels on a inculqué le sens de l'honneur, et que rien n'oblige à entretenir la doxologie, veuillent s'ériger en thuriféraires du régime, il y a de s'inquiéter. Qu'il est loin ce jour où ces mêmes personnes sollicitaient mon concours afin de juguler un litige entre elles et le capitaine, le commandant, le colonel Aziz. Ce dernier, même s’il n’est nanti que du BEPC, sait lire néanmoins entre les lignes. Lorsqu’Aziz était en disgrâce de Maaouya, surtout de 1994 à 2000, tout le monde le fuyait comme la peste. En dehors de son beau-frère Smail Ould Melainine, se calfeutrant au fond du salon et du soutien matériel de Ghazwani alors commandant le BB, destiné à financer les périmètres agricoles à Rosso, rares étaient les visiteurs. Aziz, qui rongeait son frein, étant adjoint opérationnel à la 6ème région militaire, s’était adonné à la pratique sportive afin de mieux purger son désœuvrement. Si Aziz méprise tant les mauritaniens, c’est parce qu'il les a vus du temps de Maaouya se comporter indignement. Personnellement, j'ai vu de mes propres yeux des officiers après 2005, plus anciens qu'Aziz se mettre au garde à vous pour lui; d'anciens présidents de la République tenus d'attendre à la salle d'audience (souvent fait exprès) pour mieux les dompter. C'est ainsi que les flagorneurs ouvrent des boulevards propices à la dérive dictatoriale. Il suffit d'être un homme médiocre, refusant le progrès à son peuple pour s'y engouffrer. Et de cette allégeance qui ne dit pas son nom peut germer la tentation de vouloir un jour s'éterniser au pouvoir en s'autoproclamant premier empereur de Mauritanie.

Déchéance morale et sociétale
Les Romains traitaient d’imperator les généraux victorieux, tout en leur vouant un culte digne de leur rang. Ces héros le méritaient bien, d'ailleurs, récoltant leurs premiers lauriers sur le champ de bataille. En Mauritanie, les officiers, plus souvent tentés par la gloriole – vieille dialectique des noblesses de robe et d’épée – ne franchissent jamais le périmètre du Palais ocre. Mais il y a des signes précurseurs qui ne trompent pas. Quand une atmosphère délétère s'improvise, à l'orée d'un mandat, lui-même à la légitimité tronquée, il n'est jamais trop tôt, pour dénoncer la déchéance morale ou sociétale, ni trop tard, pour prôner une alternative crédible et durable. Le grand théoricien du matérialisme, Karl Marx, dont certaines idées, comme la lutte des classes et la notion de propriété privée, sont, encore, d'actualité, disait : «les hommes font leur propre histoire. Ils ne la font pas arbitrairement mais à partir de circonstances héritées du passé». Que ce passé soit glorieux, pour les uns, ou amphigourique, pour les autres, il demeure le sanctuaire et le seul tremplin, pour bâtir le présent, qui sera, lui-même, demain notre futur. L'avenir nous appartient et à nous de le confectionner, à notre profit, vers des lendemains propices aux aspirations de bien-être et de progrès pour tous. Il arrive que des hommes sans scrupules, poussés par un élan égocentrique sans doute lié aux circonstances de leur enfance, veuillent se singulariser, par des comportements anachroniques, en s'obstinant à gripper, coûte que coûte, la roue de l'Histoire. Jean Bedel Bokassa, sous-officier issu de la coloniale et autoproclamé empereur de Centrafrique, ou le voyou Ben Ali de Tunisie, trompant son peuple 23 ans durant, pourront-ils faire des émules, désormais, dans notre sous-région? En Mauritanie, l'idiosyncrasie du général-président, synonyme d'autorité cassante – donc humiliante – mélangée à la passivité de ses administrés, la complicité des intellectuels du «carpe diem», la frilosité des hommes politiques aux abois, l’indifférence des syndicats, etc., constitue-t-elle, avec celles-ci, des ingrédients propices à l'unanimisme décadent?
Napoléon Bonaparte auquel le président veut, manifestement, ressembler, disait qu'«en politique, une absurdité n'est pas un obstacle». Cette antithèse, émanant d'un génie pas seulement militaire, capable de transcender une erreur d'appréciation ou un échec en succès, ne saurait être le domaine de prédilection du locataire du Palais ocre. Quand bien même le génie de l'Inchiri a, à son actif, la fondation du BASEP. C'est ce bataillon ou épée de Damoclès sans laquelle Ould Abdel Aziz ne saurait, probablement pas, exister, dans son ostensible dimension actuelle, qui régule les pressions et dépressions du microcosme sociopolitique du pays du million de poètes. Sanctuaire d'aberrations, pour les uns, alibi d'impériosité, pour les autres, le BASEP, qui occupe plusieurs hectares en centre-ville, rappelant le triste souvenir des dictatures latino-américaines des années 80, est le symbole même de la négation de la démocratie. La Garde présidentielle, lors de l'inauguration de la «défunte» compagnie Mauritania Airlines, n’a-t-elle humilié le numéro un du Sénat, Ba M'Baré? Ce camouflet, loin d'être un cas isolé, s’inscrit dans la logique d'une doctrine inhérente au caractère du général-président, visant à marginaliser, voire clochardiser, les hommes politiques, qu’ils soient avec ou contre lui. Cependant, ceux qui le défient, de manière frontale, ont plus de chance de survivre que ceux qui baissent la garde, aspirant à quelques subsides qui, d'ailleurs, ne viendront jamais au rendez-vous. Une artiste, amie commune, m'a dit, un jour, qu'Ould Abdel Aziz n’ouvre la main qu'une fois endormi. En ce cas, pourquoi Ba M'Baré n’a-t-il pas démissionné? Où est passée la fierté peulhe? Heureusement, pour moi, que j'ai connu d'autres Peulhs, imbus de cette valeur mais sous d'autres cieux. Lorsque le commandant Saleh Ould Hanené m'a informé, un jour, de son intention de rejoindre la majorité présidentielle, «c'est à tes risques et périls», lui répondis-je. Saleh est le prototype de «l'individu détesté», par le général-président. N'a--il pas voulu s’arroger des prérogatives, lui, le «petit commandant arabisant», en fomentant un coup d'Etat? Et, d'ailleurs, pourquoi le 8 juin 2003 est-il advenu avant le 3 août 2005? Pour le «lion de l'Inchiri», il n'y a qu'un seul «homme», lui-même. Dans la politique d'humiliation des Mauritaniens, toutes tendances confondues, le général orchestre des dols dignes de Machiavel. Le récent report des sénatoriales, surtout dans la moughataa de Kobenni et la désignation, par l'UPR, d'un chérif de Tenwajiw, afin de contrer le candidat soutenu par le chérif de Nioro du Sahel, Mouhamedou Ould Cheikh Hamahoullah, en est l'illustration.
Atmosphère vindicative
L'administration coloniale française, sous le vichyssois régime pro-allemand de 1940, avait tenté de manipuler certaines entités, de part et d'autre des frontières Mali-Mauritanie, afin de contrecarrer l'influence, grandissante, de Cheikh Hamahoullah qui entretenait une résistance, pacifique mais tenace, à l'occupant. Ould Abdel Aziz ne connaît pas l'histoire des deux Hodhs, jadis administrés à partir du Soudan français. Mal conseillé, au plan sociologique, il risque de rouvrir des plaies à peine cicatrisées, entre les voies Qadriya et Tijania. Certains des disciples de Hamahoullah qui n'avait, certainement pas, donné de consignes en ce sens, procédèrent à un massacre contre les Oulad Boum'Hamed des Tenwajiw, à Oum Chgag, plus tard aidés par les Oulad M'Barek, leurs traditionnels alliés (1940/1941). Les maudites sénatoriales, si leurs stupides machinations sont attisées, risquent de soulever les vieux démons de la conspiration coloniale.

Avide de notoriété, le général fils d’Abdel Aziz, dont l’acharnement à usurper le prénom de son père, sinon l’incapacité à imposer le sien, voire sa hantise à l’assumer, est, en soi, un signe révélateur de son obsession, a toujours voulu engranger l'aura des célébrités, spirituelle ou politique, locale ou internationale, à son seul profit. Ainsi, en juillet 2010, à Aïoun El Atrouss, pour donner une dimension sous-régionale à la visite présidentielle, Mouhamedou Ould Cheikhné a quitté Nioro, rien que pour le rencontrer. Cette entrevue ne fera que fortifier Ould Abdel Aziz dans sa tendance à la mégalomanie. Mais, en héritier nanti d'un pouvoir spirituel dont l'influence s'étend de Tlemcen, en Algérie, jusqu'à Adzopé, en Côte d'Ivoire, Mouhamedou n'a nullement besoin des services d'une «écurie» temporelle et donc temporaire, pour raffermir sa réalité empirique. L’exercice du pouvoir actuel rêvait une atmosphère vindicative, sans doute liée à l'histoire intrinsèque du protagoniste. Faudra-t-il recourir, pour les futurs prétendants à la magistrature suprême, à un test de psychanalyse des profondeurs? Voilà un officier qui a soulevé beaucoup d'espoir, depuis le 3 août 2005, mais dont l'égocentrisme indécrottable a pris de court tout un peuple. Ceux qui ont vu naître le pays, en 1960, éprouvent un sentiment de déréliction, tant les chantiers auront été galvaudés, surtout depuis la Transition. Mais, à quelque chose, malheur est bon. C’est le jusqu'auboutisme de Georges Bush qui a ouvert un boulevard à l'ascension d'un Noir, issu de la minorité, à la fonction présidentielle américaine. L'Amérique, dont le credo était d'élire un WASP (White Anglo-Saxon and Protestant), a été traumatisée par la politique manichéenne et, de surcroît, calamiteuse au plan économique, de Bush. Notre pays est en phase d'atteindre un point de non-retour. Il faut se préparer au pire, c’est à dire au premier Empire mauritanien du 21ème siècle. Ce constat de déchéance et d'injustice, envers le brave peuple mauritanien, me rappelle l'attitude, stoïque, d'un soldat qui servit à Bir Moghreïn. Après plus de deux décennies de loyaux services dans l'Armée nationale, le grade de caporal fut octroyé au 2ème classe Ould Kleib. Face à cette distinction pour le moins tardive, Ould Kleib n'a trouvé plus prompt que d'épingler le grade sur sa fesse gauche. C’était là-bas sa place, eu égard à son retard. Le geste d’Ould Kleib, au-delà de son aspect humoristique, propre au milieu socioculturel des Ould Akchar, contient un enseignement philosophique. Un militaire du rang, connaissant sa mission face à l'ennemi, vaut mieux qu'un général distillant les opérations, à partir d'une salle de cartes. En réalité, les militaires ne sont pas formés pour faire de la politique. En général, les puissances mondiales, surtout occidentales, profitent de leur candeur, de leur constriction à la démocratie, pour les asservir. L’inauguration, par le général Ould Abdel Aziz, de la nouvelle compagnie aérienne augure d'une volonté de voyager aussi longtemps que possible. Le général Ould Abdel Aziz a, jusque là, su plier son sort à son destin, en arrivant à Kaédi, le 24 avril 2011, dans un Boeing. Qu’il est loin ce mois d'avril 1981 – presque 30 ans, jour pour jour! – où le sous-lieutenant se préparait à partir en Permission de Courte Durée (PCD) à Nouakchott! Mais, cette fois, à bord d'une 404 berline bleu-ciel, achetée au brigadier de police, feu Boudah, de Monguel. Quelle revanche sur l'histoire! Et, pourtant, on peut faire mieux, pour son peuple, que de se prendre, Narcisse, dans un miroir, pour ce qu’on ne pourra jamais être. Car même la chouette de Minerve ne prend son envol qu'à la tombée de la nuit. La nuit, justement bonne conseillère, comme dit le dicton? En attendant le sacre, dérisoire...

Ely Ould Krombelé

28 avril 2011

Cyber-cerveaux nomades de Moussa ould ebnou est un plagiat

J’ai pris une pause pour lire la nouvelle de l’incontournable Moussa ould Ebnou « Cyber cerveaux nomades » paru dans le journal nouakchott info 2217 du dimanche 24 avril 20011. Il nous a gratifié d’une nouvelle, dont seulement lui , a le secret au sens propre et au figuré. Du debout à la fin, je suis resté bouche bée d’admiration pour la qualité de l’écriture et la portée profonde de la pensée de l’auteur jusqu'à ce que je découvre une fois de plus, qu'il a plongé sa main dans wikipedia et d’autres sources pour nous servir un autre plagiat. Sur ce blog nous avons eu à deux reprises à démontrer son formidable tallent de pilleur de cerveau et son profond mépris, lui et le journal nouakchott info où il publie, pour les lecteurs. je vous laisse le soins de trouver la difference entre le texte de notre compatriote et celui d'origine.




voici le premier extrait  de la nouvelle de moussa ould ebnou où il decrit son fameux vehicule rover robot ( photo 1 et l'erticle original qui decrivait Sojourner Premier robot à gambader à la surface de Mars Photo 2 . il n' y a aucune difference entre les deux extraits. vous pouvez agrandir les images en y cliquant.)

photo 1 extrait  de la nouvelle de moussa ould ebnou


Photo 2 :et extrait  du site  MARS PATHFINDER
Photo 3 extrait de la nouvelle de moussa ould ebnou

photo 4 : la meme phrase de la photo 3 a été retrouvée sur le site




Sur ce blog, il nous arrive souvent d’épingler des petits malins qui s’adonnent au plagiat et rarement à des gros malin comme c’est le cas cette fois-ci.
La liste et les liens des illustres cas de plagiat en Mauritanie :
  1. le plagiat du Dr. Abdallahi Ould Mohamed AWAH.
  2. La corruption en Mauritanie: le plagiat de MOUSSA ould EBNOU
  3. Mohamed Ould Mohamed Lemine (MOML) encore un plagiat
  4. Le plagiat de MOUSSA DIOP du journal le Quotidien de Nouakchott du 23 novembre 2009.

28 mars 2011

MISE AU POINT

Depuis ce matin, je me retrouve affabuler d’un titre de professeur de neurochirurgie dans la presse en ligne SAHARA MEDIA et CRIDEM dont je n’ai point la prétention ni l’envi. Malheureusement, le pays tout entier a été trainé dans cette mode « académique professorale» venu de je ne sais d’où, qui consiste à s’autoproclamer Professeur pour s’ériger un savoir et un pouvoir scientifique que l’on n’a pas, uniquement pour berner une population peu informée. J’ai été contacté au sujet de l’enfant MARIEME par l’ONG pour l’évacuer à l’étranger vu que son neurochirurgien Le Dr SOUMARE Outouma était en déplacement. Je leur ai suggéré d’attendre mon prochain séjours en Mauritanie qui était programmé dans une semaine pour l’opèrer bénévolement et en équipe avec le Dr SECK M D (neurochirurgien et enseignant universitaire ). Le service de communication de L’ONG, qui ,naïvement , en essayant de nous faire plaisir m’a flanqué ce titre de professeur dont j’ai horreur et a omis de parler du Dr SECK qui en plus d’opérer à eu la lourde tache de la surveillance et la prise en charge poste opératoire.

Loin de moi toute forme de publicité, (pourtant) j’en ai les moyens le journal le calame où je publie parfois et mon blog où Je n’ai jamais parlé de cette opération qui remonte à quelques mois. Enfin une reconnaissance pour les bénévoles de l’ONG (BESMA et AMEL) qui on fait un travail remarquable.

25 mars 2011

Lettre à Kadhafi

Editorial du CALAME par Ahmed Ould Cheikh

Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, le 11 mars 2009 à Nouakchott —Mahmud Turkia AFP/Archives

Comment vous nommer ? Pour vous adresser cette lettre, le choix m’embarrasse, en effet : Colonel, Président, Guide, Leader de la révolution ou Roi des Rois d’Afrique. Vous portez autant de titres, dont vous vous affublez, de temps à autre, que de facettes : révolutionnaire, progressiste, nationaliste, anti-occidental, au début ; tyran, dictateur, mégalomane, bourreau de votre peuple, à la fin. Votre coup d’Etat militaire, contre le roi Idriss, en 1969, vous l’avez baptisé «révolution». On raconte que, lorsque le vieux roi, un homme pieux et détaché de ce bas-monde, entendit les manifestants crier «Ibliss [Satan], plutôt qu’Idriss !», il pria Allah d’exaucer leur vœu. Et vous avez tout fait pour confirmer, tout au long de votre règne, que le bon Dieu avait écouté son royal serviteur. Quarante-deux ans! Quarante-deux ans à jouer les trouble-fêtes, par-ci, à financer des rébellions ou des conflits armés, par-là. Vous avez fait, de la Libye, un pays atypique : riche par son pétrole mais avec une majorité de citoyens pauvres, un système de santé délabré, une éducation à la traîne, un régime politique archaïque. Vos miliciens et vos mercenaires, lourdement armés, ne vous ont, pourtant pas, prémuni contre l’onde de choc qui traverse, actuellement, le monde arabe. Malgré vos déclarations, à l’emporte-pièce, sur «la Libye qui n’est pas comme la Tunisie ou l’Egypte».
La Jamahiriya, comme vous vous plaisez à l’appeler, a été le quatrième pays arabe où la rue a décidé de briser les chaînes où les dirigeants s’obstinent à la maintenir. En Tunisie et en Egypte, les révolutions se sont plutôt bien passées – relativement, puisqu’il y a eu, quand même, quelques dizaines de morts, paix à leur âme! – les deux présidents, Ben Ali et Moubarak, ayant compris, rapidement, qu’il fallait faire place nette, pour ne pas être emportés par le tsunami populaire. Ils n’étaient, pourtant pas, des modèles de perspicacité et de clairvoyance. Vous aviez pris fait et cause pour eux, contre la volonté de leur peuple. Une attitude compréhensible, la révolte étant contagieuse. Pour preuve, la pandémie a rapidement gagné votre pays. Comme vos deux voisins, vous avez réprimé les manifestants mais non avec des grenades lacrymogènes, comme cela se fait dans le moindre pays civilisé du monde. Vous avez envoyé vos mercenaires, vos chars et, même, vos avions massacrer des civils qui ne cherchaient que le droit à disposer d’eux-mêmes. Vous êtes resté en retrait, les premiers jours, envoyant votre fils, qui n’occupe, pourtant, aucune fonction officielle, menacer ses concitoyens des pires sévices s’ils ne se rangeaient pas du côté de leur guide éclairé. Au lieu de calmer les esprits ou de faire peur à des hommes armés de leur seule volonté à vous faire déguerpir, la prestation de Seif Al Islam [l’épée de l’islam !] a, plutôt, revigoré les contestataires. Ils se sont, alors, rués sur les armes, pour ne plus continuer à se faire laminer et ont mis vos hommes en déroute, dans plusieurs villes. Grande scène du 4 et vous voilà sorti de votre bunker, pour ergoter, pendant plus de deux heures, et répéter les mêmes insanités que votre fils. Un énième coup d’épée (guère musulmane!) dans l’eau.
En transformant une révolution pacifique, qui aurait pu s’achever paisiblement, comme en Tunisie et en Egypte, en guerre civile, vous avez réussi l’exploit de vous mettre toute la communauté internationale sur le dos. Même des pays comme la Chine ou l’Inde, à qui vous avez promis monts et merveilles, quelques jours avant la résolution de l’ONU, n’ont pas eu le courage de voter contre la décision du Conseil de sécurité, instaurant une zone d’exclusion aérienne, au dessus de la Libye et autorisant des frappes ciblées. Il faut dire que votre cas est grave et plus personne ne veut donner ne serait-ce que l’impression de vous fréquenter. Si cette tendance paranoïaque que vous traînez, depuis quelques années, continue, vous risquez de finir une balle dans la tête ou, au mieux, devant la Cour pénale internationale, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Vos concitoyens eux-mêmes pourront vous juger pour tyrannie, répression aveugle, entrave aux libertés les plus élémentaires, meurtre ou exil des opposants, soutien au terrorisme et aux dictateurs, dilapidation des ressources de l’Etat, folie des grandeurs, instabilité psychologique, utilisation abusive de substances psychotropes, intrusion dans les affaires du pays et enrichissement illicite de votre famille et de vos proches. Et la liste n’est pas exhaustive.
Avec les frappes aériennes visant les positions de vos troupes, désormais privées de tout soutien aérien, la fin de votre pouvoir n’est plus qu’une question de jours ; de semaines, tout au plus. Aucun citoyen arabe ou du monde ne versera une larme, quand l’heureuse nouvelle sera annoncée. Encore qu’il vous reste une dernière chance d’éviter un nouveau bain de sang : partir. Ce serait, peut-être, la seule mesure de bon sens que vous n’ayez jamais prise. Mais à vous connaître, personne ne doute – hélas ! – que vous ferez boire, à votre peuple, le calice jusqu’à la lie. Et après quarante-deux ans de pouvoir absolu et de bêtise érigée en système de gouvernement, la lie risque d’être encore plus dure à avaler. Mais qu’importe, si cela signe votre fin… Kadhafi, partez donc ou restez, à vos risques et périls, mais soyez certain que nul ne fera de vous un martyr…

Ahmed Ould Cheikh

1 mars 2011

Dix raisons de se revolter en Mauritanie

Bientot sur votre blog et dans le journal le calame






Bientot sur votre blog et dans le journal le calame

Arrêtez de critiquer la jeunesse mauritanienne. Surtout celle qui a manifesté le 25 février. Elle a eu le courage d’exprimer tout haut ce que pense la majorité tout bas. Cette jeunesse sans tache et sans casseroles. Comme à son habitude le pouvoir et ses sbires sont montés au créneau pour décrédibiliser le mouvement.

17 janvier 2011

Après Ben Ali, à qui le tour?


extrait du journal le calame(lien)

En Tunisie, le peuple s’est soulevé après qu’un chômeur diplômé de Sidi Bouzid s’est immolé par le feu, lorsqu’un policier municipal a confisqué son chariot de légumes. Les images et l’information ont vite franchi les frontières en brisant les remparts de la censure du régime policier de Ben Ali. C’est un peu grâce à Internet, Facebook, Tweeter et un coup de pouce des télévisions satellitaires arabes, Aljazeera et El Arabia, que le soulèvement populaire s’est amplifié de jour en jour malgré les appels au calme et les promesses du président Ben Ali. Le lendemain, les travailleurs ont rejoint le cortège de protestation puis les avocats et les étudiants. Les jours suivants, la police a tiré a balles réelles sur les manifestants laissant des morts sur les pavés et une répression policière aveugle s’en est suivie, pendant que la télévision nationale TV7 (équivalent de notre TVM) continuait de diffuser des feuilletons et des divertissements comme si de rien n’était comme au meilleur des mondes possibles.

La hausse des prix des produits de première nécessité, le chômage et la confiscation du pouvoir par le président Ben Ali et par son entourage ont poussé le peuple tunisien à se révolter et donner un exemple de dignité et de bravoure à la Mauritanie, l’Algérie, l’Egypte, la Libye et la Jordanie, pays où tous les ingrédients à l’origine de cette révolte sévissent encore.
Le dictateur Ben Ali a battu une Tunisie moderne et développé à quel prix ? Il a bafoué les droits de l’homme, embastillé et torturé des opposants et des intellectuels et poussé à l’exil les dissidents politiques, il a muselé la presse et les médias. Il a transformé les tunisiens en robots, avec comme seules préoccupations, le sport et la musique. Ben Ali et son parti/Etat, le RCD, l’équivalent de notre UPR (fils du PRDS) ont façonné et dirigé la Tunisie d’une main de fer pendant 23 ans sous la protection de l’Occident. Le modèle économique tunisien salué par le Fonds Monétaire International n’a pas résisté à la soif de liberté. La communauté internationale, prise au dépourvu, est entrain de manœuvrer en secret pour garder sa main sur ce pays d’intellectuels et des braves. La révolution populaire est sur le point d’être récupérée par l’ancien appareil de l’Etat. Ils se serviront de la constitution comme alibi puis cuisiner un nouveau pouvoir qui va façonner les élections à sa guise. La même constitution qui a légitimé Ben Ali au pouvoir quatre fois et fait moisir Bourguiba à Carthage. S’il en est ainsi, c’est un échec de la révolution, des morts pour rien. A tous les dictateurs en place d’hier et d’aujourd’hui dont ceux qui sonnent le clairon des slogans creux de « président des pauvres», le message est clair. Le peuple ne se laissera pas berner par une ou deux routes bitumées pendant qu’une minorité s’accapare en toute impunité les richesses de l’Etat. Pendant que l’UPR, un parti/Etat embryonnaire, continue à verrouiller l’administration, à museler la presse par l’appauvrissement et interdire à l’unique télévision tout son de cloche différent de celui du Général.
La Tunisie m’a enseigné la médecine, et les tunisiens viennent de me montrer le chemin la liberté. Quel bel exemple !
Dr Kleib Ahmed Salem.
à lire dans le journal le calame (mauritanien)

12 janvier 2011

Combien ont coûté les voyages du Général au peuple mauritanien.


Telle est la question que se pose tout citoyen en ce moment de crise. Quand le chômage bat son plein et la misère se respire dans tous les foyers. Quand la grogne sociale est entrain de contaminer les pays maghrébin par effet domino.Il a vite compris qu'il pouvait profiter de son statut de président (par la force de l’armée) pour faire Six fois le tour monde en forme de voyage d’Etat dont tout le monde se moque. les six derniers mois: 9 voyages (soit un chaque deux semaines)
• 10/01/2011:Le Président de la République quitte Nouakchott pour N'djaména
• 19/12/2010:Le Président de la République se rend au Soudan
• 13/12/2010:Le Président de la République se rend en Tunisie
• 10/12/2010:Le Président de la République se rend au Sénégal et au Burkina Faso
• 29/11/2010:Le Président de la République est arrivé à Tripoli
• 08/10/2010:Le Président de la République se rend en Jamahiriya Arabe Libyenne
• 22/09/2010: Le président de la république a quitté Bamako mercredi au terme d'une visite de deux jours
• 16/07/2010:Le Président de la République République se rend a Azerbaïdjan
• 12/07/2010:Le Président de la République se rend en France

6 janvier 2011

sahara medias se trompe de photo



Bernard Kouchner n’est plus ministre des affaires étrangeres de la France depuis le dernier remaniement dont, Michèle Alliot-Marie a hérité . le site Sahara medias ne semble pas à jour.

1 janvier 2011

Encore un Plagiat: Sahel : une géopolitique de l’invisible ! De Mohamed Saleck

Sur ce blog, il nous arrive souvent d’épingler des petits malins qui s’adonnent au plagiat et rarement à des gros malin comme c’est le cas cette fois-ci. Dans le cas de cet article "Sahel : une géopolitique de l’invisible ! De Mohamed Saleck (Chercheur, et Directeur du Centre Mauritanien de Recherches sur le Développement et le Futur (CMRDEF).AGORAVOX.
La liste et les liens des illustres cas de plagiat en Mauritanie :

  1. le plagiat du Dr.  droit à l'oubli
  2. La corruption en Mauritanie: le plagiat de MOUSSA ould EBNOU
  3. droit à l'oubli
  4. Le plagiat  du journal le Quotidien de Nouakchott du 23 novembre 2009.



Nous avons eu plus de difficulté que d’habitude. L’auteur « Chercheur, et Directeur du Centre Mauritanien de Recherches sur le Développement et le Futur (CMRDEF).» a fait un travail remarquable, en piochant partout. Il nous a donné le vertige. Il copie une phrase d’un paragraphe entier. Il inverse l’ordre des phrases. Il Change parfois subtilement le sens de la phrase d’origine en essayant de la subtilisée quitte à ce quelle perde son vrai sens. Nous avons fini par trouver grâce à l’aide des internautes d’où provenait chaque mot du texte. Certains diront pourquoi cet acharnement ? Un chercheur se doit d’utiliser des références qui rendent travail de recherche et d’analyse crédible.
Le texte suivant est divisé en paragraphes numérotés choisis au hasard dans le texte de Mohamed Saleck. Le premier est le texte provenant de l'article de Mohamed Saleck et juste en dessous le paragraphe de l'article plagié. Les similitudes sont coloriées en bleu dans l'article de Mohamed Saleck et en rouge dans l'article d'origine.
Malheureusement il n’y a pas que ça comme plagiat. il reste encore du pillage de matière cérébrale dans le texte.
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pargarphe 1 publié le mardi 21 décembre 2010 - par Mohamed Saleck

« Déjà à l’époque médiévale, les géographes arabes distinguaient, en se référant aux grands empires sahéliens, entre deux notions, celle de "Bilad es Seibâ" ou pays de la dissidence et celle de "Bilad es Silm" ou pays de la paix. Entre ces deux repères géographiques, il y a eu toujours des espaces d’indécision socio-politiques et militaires. Historiquement, la plus grande partie du territoire du Sahel se composait de zones grises qui s’étendent sur plusieurs milliers de kilomètres. Il s’agit d’un espace mouvant où des puzzles de terroirs, pratiquement incernables et indécis, oscillaient selon les dispositions des rapports de forces conjoncturels, entre les différents centres de décision politico-militaires, plus ou moins stables et sédentarisés situés sur les confins de cette région. »

le meme pargraphe de Mehdi Taje publié le 22 septembre 2010 sur ce lien

En effet, la littérature arabe médiévale distinguait déjà en se référant aux anciens empires sahéliens, les notions de « bilad es Sibâ » (pays de la dissidence) et « bilad es Silm » (pays de la paix). Entre deux centres, il y avait toujours un espace d’indécision politique. En ce sens, historiquement, la zone sahélienne a toujours été une zone grise, c’est-à-dire un « puzzle » de bandes d’espace indécises oscillant, selon les rapports de forces, entre différents centres politiques stables et sédentarisés.


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Paragraphe 2 : de Mohamed Saleck
Malgré sa pauvreté manifeste, le Sahel s’érige aujourd’hui en hub énergétique mondial, de plus en plus convoité par les grandes puissances.


la même phrase chez Mehdi Taje Plus spécifiquement, compte tenu de l’accroissement progressif des richesses énergétiques et minières de la zone, celle-ci s’érige en « hub énergétique » de plus en plus convoité par les grandes puissances désireuses de sécuriser et diversifier leurs approvisionnements en hydrocarbures. ________________________________

Paragraphe 3 : de Mohamed Saleck
La région du Sahel est souvent soumise à de nombreux soubresauts politiques, à des guerres civiles, des conflits frontaliers (Sénégal, Niger, Nigeria, Tchad, Soudan, Somalie) et des coups d’État : (Mauritanie- Août 2005 et Août 2008), (Guinée Bissau- Mars 2009 et Avril 2010) et (Niger- Février 2010). D’autre part, il y a aussi l’hyperstabilité de pouvoir (M. Campaoré au pouvoir depuis Octobre 1987 et M. Déby depuis Février 1991). Paradoxalement, la redistribution du pouvoir est souvent aussi déstabilisatrice et génératrice de frustrations et donc de conflits.

"la région est soumise à de nombreux soubresauts politiques : coups d’Etat en Mauritanie (août 2008) et au Niger (février 2010) ou hyperstabilité (Campaoré au pouvoir depuis octobre 1987, Déby depuis février 1991). D’ailleurs l’entrée des États de la zone dans une période d’élections n’est pas rassurante. En effet la redistribution de pouvoir est ô combien déstabilisatrice et génératrice de frustrations. "

Ps:voilà un plagiat (averé) qui n'enleve rien à la qualité analytiques de l'article. ------------------------------------