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NEWS: Pour ne pas voter idiot il faut lire, voir et écouter Tout sur l'élection présidentielle en Mauritanie

18 août 2008

Coup de massue sur la démocratie



« Chat timide fait souris effrontée. »

Proverbe irlandais

Le 6 Août, l’armée a fait brutalement intrusion dans notre processus démocratique pour le bloquer et suspendre son évolution tout en excipant de la nécessité d’un «redressement national» ou un mouvement rectificatif. Peu importe l’expression utilisée, le résultat est décevant. Nous voilà à tergiverser lorsque l’espoir de tout un pays se trouve balayé par les ambitions insatiables d’un général qui n’a aucun projet social ou économique, autre que celui d’être l’instigateur d’un coup de force artisanal à la recherche de la voie de la raison. L’image du général seul qui monte au créneau face aux médias me laisse perplexe, car elle montre qu’on est face à un homme seul, qui n’a pas mesuré la portée de la nuisance de son geste. Ce général qui reprochait au président ses velléités d’indépendance par rapport aux militaires et son droit le plus élémentaire de le limoger de son poste.
Même s’il a laissé, à tort, entendre que son limogeage allait entrainer le pays dans une guerre civile. Il faut le prendre au sérieux. Aujourd’hui, la situation est dangereusement brûlante et la poudrière risque d’exploser à tout moment. Il suffit de la moindre étincelle, décès accidentel ou politique d’un des leaders politiques pour que le pays sombre dans l’anarchie d’une part. D’autre part, la situation économique risque de se détériorer dans les jours à venir après la décision des Etats Unis d’Amérique et de l’Europe de suspendre leurs aides et subventions au pays. Dans un futur proche, la crise, énergétique et alimentaire, internationale risque probablement d’avoir raison du régime militaire voire de notre pays.Le putsch n’est pas une réponse appropriée ni une intervention chirurgicale, ultime recours pour sauver un patient d’une mort imminente. Ni la seule voie pour sortir la Mauritanie de cette fausse impasse créée de toutes pièces par des actions subversives qui visent à discréditer le pouvoir légitime, au point de susciter dans l’inconscient des mauritaniens une certaine révolte contre le régime en place comme s’il était responsable de tous les maux de ce pays.
Le ballet des penseurs trépidant pro putsch, dépêchés à la télévision laisse une image figée de désarroi et désolation dans le cœur et dans l’esprit de tout mauritanien qui avait un mince espoir de voir ce pays sortir de l’emprise des militaires. Ils ont fait tant de palinodies, autant d’hypocrisie pour si peu de réflexion ! Et tant de complaisance pour nous convaincre de l’utilité de ce coup d’Etat. Ils veulent nous convaincre que la démocratie ne peut pas s’adapter à notre milieu sociologique sur lequel elle a été greffée. Que diront-ils, ces frondeurs bénis oui-oui du général putatif à leurs enfants ?Quand le général étale son mépris pour tout ce qui est le plus précieux dans une démocratie à savoir l’ordre constitutionnel. L'idée selon laquelle ce putsch-appelons le ainsi parce que on ne peut pas faire autrement- pourrait être mis à contribution pour corriger la démocratie est une illusion dont il faut se défaire. Rien ne justifie un coup d’Etat comme ultime raccourci pour accéder au pouvoir, dont les conséquences à tout égard sont pour le moins catastrophiques. Les vrais intellectuels doivent s’élever contre le putsch et leur position ne doit laisser l'ombre d'aucune ambiguïté.D’où mon choix de défendre un président démocratiquement élu qui est en ce moment militairement séquestré. Oui ce même président auquel j’ai consacré toute mon énergie depuis deux ans, pour le critiquer parfois à la limite de l’injure et de l’outrage. Je lui reconnais qu’il a été élu démocratiquement et que son retour ne doit pas faire l’objet d’un doute.A quelque chose malheur est bon, le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, une fois revenu au pouvoir, serait enfin un homme libre et émancipé qui a coupé enfin le cordon ombilical avec les militaires et soigné sa timidité.
note du blogueur:
Je vous recommande de lire ces articles du même auteur pour approfondir vos connaissances sur l’origine du putsch: CLIQUER SUR LES LIENS
6 juillet 2008

17 mai 2008 journal LECALAME
6 avril 2008

9 mars 2008

18 février 2008 (extrait du journal LECALAME)
17 novembre 2007 (extrait du journal LECALAME)
23 octobre 2007 (extrait du journal LECALAME)
27 mars 2007
6 mars 2007
27 septembre 2006 (extrait du journal LECALAME)
A quand le prochain coup d’Etat ?

17 août 2008

La situation ambiguë

par/Dr Seydna Ali Zeidane chirugien et ecrivain mauritanien
Ceux qui ce sont réveillés le 6 août 2008 pour la prière de Alvager et ont ouvert par la suite Radio Mauritanie, ont sûrement entendu le communiqué de limogeage des 4 chefs d’Etat majors et 30 minutes plus tard celui du chef de sûreté nationale. Les patriotes ce sont sûrement demandés où va le pays ? puisque le parlement a été bloqué illégalement par le ministre des relations avec le parlement et la société civile, celui-ci avait dit 3 jours plutôt « seul le président est habilité a demander une session extraordinaire du parlement », or celle-ci est une violation flagrante de la constitution qui stipule « article 53 le parlement peut être réuni en session extraordinaire a la demande du président de la république ou la majorité des membres de l’assemblé nationale sur un ordre du jour déterminé ». Maintenant vient s’ajouté un autre blocage, celui de l’institution militaire. Donc seule l’institution présidentielle marche ! or ceci nous fait revenir en arrière où tout est monopolisé par la présidence.
Je ne pense pas qu’on s’est débarrassé d’un dictateur semi-élu (Mouawiya ould Sid’Ahmed Taya) pour le remplacer par un autre dictateur élu (Sidi Med ould Cheikh Abdellahi). La démocratie n’est par des urnes, mais c’est une pratique. On t’avait pas élu pour que tu fais ce que tu veux, toi, ta famille et tes amis, mais ce qui est bon pour nous. Imaginez que le coup de Sidi avait reçu, il sera un nouveau Marcos élu. Le coup d’Etat n’est pas toujours dans un seul sens, rappelez-vous de Napoléon en 1804 et plus près de chez nous Bokassa au centre Afrique.
J’appelle ce que Sidi a fait un coup d’Etat, puisqu’il a été complété en secret à 4h du matin par 5 personnes (en plus du président déchu, ould Wafve, ould Rzezim, Moussa Fall, ould Sidi Baba).
D’autre part, les militaires doivent savoir qu’on est avec eux à condition que leur réaction soit réellement pour rectifier la voie de démocratie. Organiser dans le plus bref délai des élections présidentielle, revenez ensuite à vos places et restez les garants de la démocratie et intervenez lorsque le prochain président déraille.

Dr Seydna Ali Zeidane
chirugien et ecrivain mauritanien

11 août 2008

un officier s'exprime contre le putsch le Capitaine de l'armée Sidi Ould Deiche









Un coup d'Etat de trop

Une fois de plus, les chefs de notre armée se sont lancés dans des aventures peu orthodoxes, en mettant l'avenir de tout un pays en question. Ces chefs qui devaient s'occuper plus de leurs troupes( peu préparés, mal habillés et délaissés moralement), Ont fait une intrusion dans notre processus démocratique pour le bloquer et suspendre son évolution tout en excipant de la nécessité d’un « redressement national », dans un pays supposé être démocratique, où des institutions constitutionnelles ont été misent en place après une période de transition sanctionnée par l'investiture d'un président dûment élu et reconnu par toutes les forces politiques nationales.
Le mercredi 6 Août 2008, la légalité constitutionnelle a été violé par un groupe d'officiers supérieurs qui se croient au dessus des lois, nationales et internationales en refusant de obtempérer à un décret présidentiel, les remplaçant par d'autres officiers Cette attitude montre une insubordination au président de la république, comme chef suprême des forces armées, et une insoumission à une constitution voté par tout le peuple mauritanien.
Ce jour là un Conseil d'Etat est constitué, après la séquestration du président de la république et la diffusion du Décret numéro annulant le dit décret présidentiel "Légalement et pratiquement". Du point de vue légal, la constitution de ce conseil est une haute trahison et pratiquement elle ne peut qu'être qualifiée autrement qu’une simple rébellion dans une armée délabrée.
Quelques jours plus tard, le président du HCE, reproche au président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi d'Être faible devant les menaces terroristes et l'accroissement de l'insécurité dans le pays. Cette reproche nous renvoie à nous demander qui s'occupaient des dossiers du terrorismes et de l'insécurité, c'est bien l'armée et la Police chapotés par les deux généraux, non??
L’une des coutumes militaires voudrait que le chef se doit d’être exemplaire pour ses subordonnés en obéissant au règlement militaire et à l'ordre constitutionnel. Quel exemple nous ont donné nos Chefs?
la réponse à cette question doit interpeller non seulement nos Chefs militaires, si non aussi nos Politiciens, députés et sénateurs qui dés les premiers instants se sont mis à justifier l'injustifiable, ont il oublié d'où tirent ils leurs légitimités?
- De la constitution qui vient d'être violée par leurs maitres ou de leur loyauté à un groupe de militaires rebelles.
Le mouvement opéré par le président Sidi Ould Cheikh Abdellahi, non seulement il est constitutionnel mais nécessaire vue l'incapacité de ces généraux à résoudre les problèmes d'une armée souffrante, agonisante qui risque d'éclater à tout moment. Il suffit de savoir que nos militaires vendent leur sang pour nourrir leurs enfants au temps où leurs Chefs dédient leur temps à la politique et au négoce frauduleux.
Je fais un appel à tout le peuple mauritanien, aux forces politiques aux chefs militaires de se réunir pour sauver la Mauritanie et d'exiger le retour à l'ordre constitutionnel. D'autre part j'interpelle toutes ces classes, dans ce moment crucial, de bien réfléchir à l'intérêt général au lieu d'un profit personnel momentané et d'en agir avant que ça ne soit trop tard.
Vive le Peuple Mauritanien, Vive la Mauritanie.


le Capitaine de l'armée Sidi Ould Deiche


( vous pouvez voir sa video sur you tube)


10 août 2008

Putsch en Mauritanie : honte pour l'Afrique


Jeudi, 07 août 2008
Le premier président démocratiquement élu en Mauritanie, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, vient d'être déstitué par un coup d'Etat militaire orchestré par le chef de la garde présidentielle qui venait d'être limogé de ses fonctions il y a à peine quelques jours. Nous aurions peut être dû nous taire face à cet anachronisme auquel ce pays ouest-africain nous a habitués depuis son indépendance. Car, la Mauritanie, rappelons-le, bat le record des coups d'Etat militaires en Afrique. Mais cette fois-ci, nous devons tous nous lever comme un seul homme pour dire non à cette pratique médiévale qui déshonore tout notre continent.
Sidi Ould Cheikh Abdallahi a été porté au pouvoir à la suite d'une élection présidentielle organisée en début 2007 et qui a été considérée comme un modèle démocratique pour l'Afrique et le monde arabe. Après un an de mandat, personne ne peut lui demander de réaliser des miracles au regard de l'état agonisant des économies africaines et surtout d'un pays aussi pauvre que la Mauritanie. Reste encore que les putschistes ne justifient pas leur action sur des contre-performances du gouvernement de Cheikh Abdallahi. Leur coup ne semble être dicté que par la soif de la vengeance étant donné qu'il intervient quelques jours après les changements opérés par le président à la tête de l'armée, de la gendarmerie et de la garde présidentielle.
Le général Mohamed Ould Abdel Aziz, meneur de ce coup, n'a pas un projet de société à réaliser qui puisse aider les Mauritaniens à requalifier leurs conditions de vie.

D'autres généraux, en Mauritanie et ailleurs en Afrique, qui ont suivi cette voie macabre se sont transformés plus tard en dictateurs et n'ont pas conduit leurs pays à des lendemains meilleurs.
La question fondamentale à se poser aujourd'hui est celle de savoir comment la fameuse communauté internationale et celle africaine en particulier vont se comporter face à ces putschistes ?

Car il ne suffit pas de prononcer des condamnations verbales pour sanctionner ceux que, démocratiquement, on peut qualifier des hors-la-loi. Nous pensons qu'il faut poser des actes concrets pour faire comprendre à Mohamed Ould Abdel Aziz et ses amis que leur acte répréhensible les met automatiquement au ban de nations du 21ème siècle. Parmi la panoplie de mesures à prendre contre eux, nous suggérons la rupture des relations diplomatiques entre la Mauritanie et tous les pays, l'expulsion de tous les diplomates de ce pays partout où ils sont accrédités, la suspension de ce pays de toutes les institutions internationales, continentales que régionales, etc. Mais au-delà de ces " mesures représailles ", seule l'attitude des Mauritaniens va compter plus. Après plusieurs décennies des régimes autocratiques, vont-ils accepter d'être encore dirigés par des personnes à qui ils n'ont accordé aucune légitimité ?

A quoi alors auront servi les élections organisées en 2007 ?

Les Mauritaniens ont l'obligation de s'opposer, par tous les moyens, à ces putschistes pour faire échec à leur plan.
Sinon, d'autres apprentis sorciers en Afrique, prenant prétexte de ce qui vient de se produire à Nouakchott, risquent de perpétrer ce genre de putsch ailleurs dans le continent.

Pour ce, les peuples africains doivent soutenir leurs " frères " Mauritaniens dans leur combat pour le triomphe de la démocratie.
Rombaut Ot

(observateur CONGO)

6 août 2008

le coup d'ETAT de trop

Un appel solonel au peuple mauritanien aux braves qui croient dans l'avenir du pays à marcher dans la rue et à defier les militaires. je condamne fermement et energiquement la prise du pouvoir par la force. il n'est pas dans l'interet des militaire qu'une guerre civile ecalate. je suis comme tout démocrate contre les coups d'Etat. Un appel aux autres valeureux militaires pour sauver la mauritanie.
la communauté internationale doit aussi condamner ce coups d'ETAT.
le président ould cheikh abdallahy est élu " avec la complicité des militaires" mais il est élu dument.
Que ceux qui ont violés la constitution soient jugés et condamnés à la peine capitale.
Dr kleib

12 juillet 2008

Les corsaires et les généraux



Il est aujourd’hui tout à fait évident que notre pays est pris en otage par une bande de boucaniers dirigée par nos deux généraux douteux, et que notre président, (faible congénitalement), usé est affaibli, par l’âge, son épouse incontrôlable et par des compromis pré signés avec les militaires.
La déclaration enflammée des sénateurs-pions du général Aziz au sujet de la fortune et de la gestion de la Fondation Khattou mint Elboukhary a approfondie d’avantage La crise. Nos « ruminants sauveteurs » viennent de remarquer subitement les ressources louches de financement de cette institution après une année d’activité et ceux malgré les appels incessants de l’opinion publique depuis la création de cette fondation.
Nous citoyens ordinaires, voulons juste comprendre ce qui se passe au tour de nous, pourquoi les militaires qui nous ont imposé sidi il y a à peine un an veulent nous en débarrasser ? Qui nous proposent-ils à sa place ? Depuis quand Louleid, Khaddad, Ould Ebeiderrahmann, Elarbi ould Jiddeine et MOHSSEN se soucient des biens de ce pays ?
Ce dernier a été à l’origine de la première irrégularité de notre processus démocratique en séquestrant les conseillers municipaux de Rosso et de R’kiz une semaine dans sa maison après avoir acheté leur vote. Et les autres n’en parlons pas …
Si le choix proposé et celui de choisir entre le couple Sidi-Khatou et les missiles de ould abdelaziz. Le choix parait clair et l’hésitation courte, si sidi prendrais ses responsabilités en main propre avec les pouvoirs que lui confère la constitution pour se débarrasser de cette bande de malfaisant. Ainsi il saura acquerir le soutient inconditionnel de son peuple et de son armée authentiquement lésés par les magouilles de sa hiérarchie. Dans le cas échéant où sidi n’arriverait pas à honorer ses engagements envers Dieu le peuple et la nation le seul choix qui resterait aux mauritanien est une révolution populaire pour rompre ce cercle vicieux et de nous débarrasser à jamais de ces persifleurs.

Dr CHEIKH EL MOUSTAPH EREBIH
chirugien orthopediste-DAKAR

6 juillet 2008

limoger les deux généraux Ghazouani et Abdelaziz

Voilà une occasion en or pour sidi de prendre le destin du pays en main.(Sidi n’est pas dupe quand il a été retiré de sa retraite paisible. Il savait pourquoi il avait été choisi et par qui.) L’occasion qu’il a ce jour de s’affirmer comme l’homme fort du pays risque de ne plus se reproduire. Le geste est courageux et demande un énorme élan de patriotisme. Il mettra sa vie en danger à la BOUDIAF mais il restera dans l’histoire comme l’homme qui a stoppé les ambitions d’ ELY ould mohamed fall qui est la main invisible et secrète qui manipule toute cette tragicomédie comme elle nous a manipulé durant toute la transition. La Mauritanie a frôlé la guerre civile il ya quelques mois. La paix sociale a été achetée avec les revenus de pétrole destinés aux générations futures. Si sidi est l’homme pieux et intègre que l’on veut nous faire croire il a une responsabilité et un devoir de nous épargner la guerre civile et l’éclatement de notre pays. Pour cela il doit :
1-Limoger les deux véreux généraux Ghazouani et Abdelaziz
2-Dissoudre le parlement
3-organiser des élections législatives transparentes.
Cet appel sincère et un cri de détresse d’un citoyen dégouté et sans doute pas le seul.
Dr kleib

4 juillet 2008

Lorsque l'Etat perd la tête et le cœur

Par Dr Abderahmane Ould Sidiya
Hier, j’ai perdu mon frère et son intime ami lors d’un accident d’hélicoptère au Maroc, au moment ou ils étaient en stage, en leur qualité d’officiers de l’armée mauritanienne dans un pays frère. L’État mauritanien n’a fait aucun effort pour informer les familles des victimes à temps avant que nos officiels - amateurs de rumeurs - n'informent les médias qui ne tarderont pas à diffuser l’information avec les noms et prénoms des victimes sans aucun souci de l’impact de telles informations sur leurs familles. L’information circulait déjà dès 9h du matin dans les couloirs du ministère de la défense (de la Honte) mauritanienne avant que nos détenteurs de secrets et ceux à notre ambassade de la Honte à Rabat n'informent certains sites électroniques (notamment ani.mr et alakhbar.info) qui ne tarderont à diffuser l’information complète à onze heures, avant que même le ministère de la défense n'informe les familles (treize heures).
À ce moment, nos politiciens bourrus se battaient dans leur guerre de privilège suspecte, pour prendre une bonne place pour détruire ce qui restait de cette Mauritanie.
Notez aussi que l'État marocain est responsable de ce drame, sinon comment expliquez-vous la présence de trois officiers pilotes dans le même hélicoptère?Aujourd’hui, j’ai contacté un avocat français qui m’a informé que seuls les ayants droit (père, mère, épouse ou enfants) peuvent porter plainte. J’ai décidé alors de rentrer en Mauritanie pour porter plainte contre notre ministère de la défense, notre ambassade au Maroc, l'État marocain et les deux sites électroniques ani et alakhbar.Je lance déjà un appel a notre père et avocat Maître Ichidou pour me soutenir dans cette démarche afin que notre État retrouve sa tête et son cœur.
publié Avec l'accord de l'auteur

7 juin 2008

Quand SIDIOCA sera-t-il jugé ?


Quand SIDIOCA sera-t-il jugé ?

La visite que le Président de la République, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi avait effectuée au Trarza, et le discours qui s’en est suivi, ont eu un intérêt autre que celui lié à la campagne agricole : celui de montrer aux mauritaniens jusqu’ou peut aller la langue de bois et l’oubli que, avant de moraliser les autres, il faut d’abord commencer par soi !
Sans doute qu’en écoutent Ould Cheikh Abdellahi sermonner les responsables et dire qu’il n’hésiterai pas à sévir contre ceux qui seraient accusés de détournement des biens publics, il nous vient dans les mémoires la tristement célèbre « affaire Mahonova » qui a éclaté du temps de Ould Taya, à la fin des années 80, et qui avaient pour principaux acteurs, l’actuel chef de l’état, alors ministre des pèches, l’actuel président de l’autorité de régulation, Mohamed Salem Ould Lekhal, alors ministre des Finances, et Dieng Boubou Farba, ancien président du Séna, gouverneur de la Banque Centrale à l’époque de l’éclatement du scandale.
Avant de menacer ceux qui pourraient – je dis bien pourraient, car il s’agit d’un irréel du présent- agir négativement dans l’exécution du programme spécial d’intervention, le chef de l’état n’a-t-il pas mille et un dossier et scandales qui nécessitent son intervention ?
Le président lui-même n’a jamais fourni les preuves de son innocence dans l’histoire de Mahanova. On se rappelle qu’après avoir été embastillé durant 9 mois, il a été « pardonné » par le président Ould Taya qui a ses raisons que la justice n’a pas. Dans cette affaire, les Mauritaniens s’attendaient, lors du débat de campagne télévisé entre Sidioca et Ahmed Ould Daddah à ce que cette histoire soit déterrée par le candidat du RFD qui détenait ici une occasion en or de toucher l’amour-propre de son adversaire politique. Mais ce que les mauritaniens ne savaient pas, c’est que, 48 heures avant le débat, Malainine Ould Bouchraya, frère de Hmeida Ould Bouchraya, l’homme d’affaires qui était au centre de cette affaire, était rentré d’Espagne parce qu’il voulait réagir immédiatement si Sidioca essaye d’accabler son frère, en convoquant après le débat une conférence de presse et en étalent les preuves de l’implication des trois responsables mauritaniens. L’un des fils du président a rencontré, selon nos témoins, le frère de Hmeida pour le rassurer que l’affaire ne sera pas évoquée, ce qui s’ailleurs fut fait !
Maintenant, rien ne prouve que l’histoire ne pourrait ressurgir un jour. Alors le président pourrait se trouver dans une position délicate, d’autant que la famille Hmeida, qui a subi un lourd préjudice dans cette affaire pourrait bien réclamer son du.
Sur un autre plan, et pour revenir à cette histoire de scandales, personne ne semble lier, ni mee remarquer la présence insolite de deux grand budgétivores à la direction du Budget et à la BCM, j’ai parlé de Zeini Ould Mohamed El Hady, directeur adjoint du Budget, et Cheikh Sid’el Moctar Ould Cheikh Abdellahi, cousin du président, revenu à la BCM comme gouverneur adjoint. Les deux hommes sont en effet d’inséparables compères. Ils étaient ensemble à l’UBD, qu’ils ont saccagé comme un éléphant dans un magasin de porcelaines, et au CDHLCPI, qu’ils ont utilisé outrageusement lors de la campagne de Sidioca et qu’ils ont fini par liquider pour éviter qu’un contrôle ne dévoile leurs forfaitures.
En fait, le cousin de Sidioca n’est l’adjoint du gouverneur de la BCM que pour camoufler les immenses pouvoirs qu’il détient dans cette institution sur laquelle repose le pouvoir économique et monétaire de la république. C’est une planque à partir de laquelle il continu à entretenir toute sa cour de courtisans qui défilent chaque jour pour passer à la caisse. Il ne s’agit pas là d’histoire imaginée mais de réalité que tout mauritanien peut vérifier, s’il prend la peine de visiter le bureau du gouverneur adjoint de la BCM. Pourquoi Sidioca, s’il est vraiment sérieux dans ce qu’il dit, n’applique pas à son cousin ces mots du Calife Oumar : « Min eyne leke hadha » (d’où te vient ceci ?) A ce moment-là, nous croirons à sa volonté de lutter contre la gabegie, Pas avant !
Extrait du Journal Houmoum Ennas, N° 0254 du 03 juin
Envoyé par Mr chewghi

6 juin 2008

Arrêt du blog...


Je tiens à informer mes fideles visiteurs et mes amis blogueurs qui sont de plus en plus nombreux comme en témoigne le compteur du blog, que je vais devoir arrêter cette formidable aventure. Pour moi Engager des discussions passionnantes, et prolonger dans des dialogues de blog à blog, puis par mail, puis dans la vraie vie fut une expérience passionnante. Je prends surtout, toujours, du plaisir à lire les blogs des autres et à discuter avec eux.
Ce blog, me manquera certainement, donc je ne vais pas l’arrêter brutalement mais je vais diminuer progressivement mes écrits jusqu’au 27 octobre 2008, pour finir cette aventure formidable. J’ai mis en bas du blog un compte à rebours.
Je tiens à remercier ceux qui ont visité mon blog, ceux qui ont laissées des commentaires et les autres blogueurs, que j’apprécie particulièrement, qui ont, spontanément, créés des liens vers ce blog. J’ai voulu être fidele à mes convictions jusqu’au bout avec ce style qui me sied si bien et traiter des sujets variés.
J’ai atteint l'objectif que je m'étais fixé. Je peux donc me retirer de la blogosphère. A l'évidence les brillants mauritaniens libres intellectuellement et financièrement continueront sans moi.
Mon emploi du temps ne me permet pas continuer cette aventure. Cette aventure commencée en 98 lorsque j’ai crée avec des ami€s le site de L’association des étudiants mauritaniens à l’étranger AEMAE.
Je laisse le blog ouvert mais les commentaires seront irrévocablement fermés à minuit lors de l’arrêt du compte à rebours.
Dr kleib

17 mai 2008

Où se situe le seuil de tolérance à la souffrance d'un peuple ?


source le journal le calame 20-05-2008


"Je ne m’adresse qu’à des gens qui sont capables de me comprendre, ceux là me liront sans danger »
Le Marquis de Sade

Ce nouveau gouvernement est une insulte, qui s’ajoute à une injure contre la démocratie. Cette décision de ressusciter les anciens démons du PRDS est un vrai coup de poignard dans le dos du peuple mauritanien. Je ne partage pas l'enthousiasme de la presse mauritaniennes et ses éditorialistes "moutons de panurge" pour ce gouvernement soi disant issu de la majorité. Aucun membre de ce gouvernement ne tire sa légitimité des urnes (Aucun député, aucun maire ou sénateur). Ce gouvernement a violé les plus élémentaires des droits du peuple, manger à sa faim, s’éduquer, se soigner et vivre en sécurité. Jusqu’à quand le peuple supportera les injustices et le mépris?
Jusqu’à quand continuera-t-il à subir en silence l’hégémonie d’un groupe d’individus qui n'ont comme objectif que de perpétuer la destruction massive de ce pays et de ce peuple digne et honorable pour leurs profits personnels et leur petit confort matériel provisoire?Ils n’ont qu’a regarder les anciens présidents, et les anciens ministres, (dans les rues de Nouakchott ou ailleurs).Le chacal a plus d’envergure que eux "6hib e6ouel min houm wa3vaa" et ceux malgré tous les biens amassés frauduleusement au temps de leur éphémère gloire. Jusqu'à quand va t-il continuer à se taire? Je me demande parfois en silence, où se situe le seuil de tolérance à la souffrance d'un peuple? La précarité, la mauvaise gestion, la corruption et la pauvreté galopante ne sont que le bilan éloquent d’un gouvernement qui résiste à l’usure du temps. Quel est l’élu ou le membre du gouvernement qui se soucie du peuple et des citoyens? Aucun.Jusqu'à ce jour tout est permis : pot de vin, détournement des derniers publics, malversation, pédophilie, trafics en tous genres, spoliation des espaces publics etc. Par contre, le seul crime qui demeure impardonnable en Mauritanie est la tentative de coup d’Etat qui échoue. C'est ça la Mauritanie.Il faut arriver où pour que le peuple entier se soulève, pour qu'il retrouve sa fierté, sa dignité, et un semblant de reconnaissance? Jusqu'à quand le peuple va tolérer ce pouvoir impopulaire, arrogant et impuissant qui nous gouverne? Ou attendre impatiemment la prochaine échéance de 2012 pour se débarrasser de cette monarchie institutionnalisée. Ceux qui ont compris parfaitement la Mauritanie (ils ne sont pas nombreux en dehors de la sphère décisionnelle) savent que les élections 2012 se préparent dès aujourd’hui. Et ils sont déjà à l’œuvre. Le premier ministre a réalisé une prouesse en ‘’acoquinant’’ les islamistes, les idéologues aigris de l’UFP et les transfuges du PRDS juste après avoir usé le gouvernement zéro de l’ère de la démocratie. Quel talent que celui de placer aux différentes tirelires de l’Etat des hommes fidèles? Sans susciter aucune réaction d’indignation de l’opposition, si elle existait encore. Ou en mettant aux manettes des habitués des maniements de l’argent de l’Etat, des vrais illusionnistes et spécialistes ès élections. Avec la bénédiction des militaires qui ont risqué leurs vies un jour de 3 août pour les chasser du pouvoir.La preuve vivante que la Mauritanie a une mémoire hyper sélective. Il ne reste plus qu’à ouvrir l’espace audiovisuel. Pour voir les hommes d’affaires s’offrir chacun sa radio, sa télévision et son site web. Car la campagne de 2012 serait sous le signe de la guerre médiatique. Ceux qui l’ont compris sont déjà à pied d’ouvre.


Dr kleib ahmed salem
Paris FRANCE

source le journal le calame 20-05-2008

13 mai 2008

Retour vers le passé le 27 mars 2007

En lisant mon blog pour me rappeler ce que j'avais pensé au lendemain de l'élection De SIDI ould cheikh Abdallâhi, j'ai trouvé cet article. Cliquer ici sur le lien .

Qui a suscité l'indignation de certains internautes et les insultes d’autres. Je tiens à le ressortir pour jauger l’humeur des visiteurs après le nouveau gouvernement qui a le goût et la couleur du PRDS.
voici le texte: 27 mars 2007

Parier sur le mauvais cheval
Ce que je pense et ce que je propose
Ce nouveau président est un président écran qui a bénéficié du vote sanction contre Ould DADDAH et du soutien des ténors de l'ancien régime et des grandes fortunes frauduleusement amassées au fil des années de la dictature de Ould Taya et surtout de l'accord et de l'aval du CMJD. Quel échec pour la démocratie, quel échec pour la mauritanie !
Tout me parait clair ce soir. Dans quelques mois le futur président malade et fatigué n'aura pas assez de force pour s'opposer au parlement divisé et sans majorité absolue. La dissolution de ce dernier et des élections anticipées seraient l'ultime scène de la dramaturgie écrite par les brillants militaires qui nous ont manipulés depuis le 3 août. Ely partira sans partir. Ce président "Ely" qui a bénéficié de tous les moyens de l’Etat pour faire une campagne de longue haleine de 17 mois aux frais du trésor public, des moyens de propagande de l’Etat à savoir la télévision la radio et les femmes colporteuses de rumeurs.
Ceux qui ont parié sur le mauvais cheval se sont trompé de candidat. Preuve qu’ils n’ont rien compris au système et à la Mauritanie. Elire un président de 69 ans, (dans un pays où l’espérance de vie est de 49 ans) ,est un défi à la physiologie humaine est une prouesse typiquement mauritanienne.
Ce que je propose est que
-Ould daddah soit nommé président du conseil constitutionnel en signe de reconnaissance pour l’homme et non pour son discours et son entourage, afin qu’il se retire dignement de la politique à la JOSPIN.
-Que les anciens barons du PRDS ne soient pas nommés dans le futur gouvernement sinon ce serait une régression politique et quelque soit le nombre de vote qu'ils ont apporté lors du scrutin.
-Qu’il empêche Ely ould mohamed vall de revenir au pouvoir à tout prix. En le mettant en examen pour crime économique et Enrichissement illicite et abus de biens publics.
-Qu’il nous débarrasse du gouvernement jetable de la transition ou gouvernement à usage unique le plus vite possible. Gouvernement que ne nous ne regrettons pas qui a été le plus mauvais gouvernement de l’histoire du pays au dire de tous les citoyens.
Qu’il ne nous torture pas durant ce quinquennat par son courrier et ses allées et retours lui et son épouse KHATOU sur notre seule chaîne de télévision.
-Et que l’on nous préserve ce minimum de liberté acquis « paradoxalement – sous les militaires.Et qu’il essaie de respecter son programme pour lequel il n’a pas été élu.

APPEL À CONTRIBUTIONS ET À TÉMOINS!



La formation et la composition de ce nouveau gouvernement Sidiocao-Tayiste n’aura surpris personne et surtout pas moi. Elle s’est faite selon la trame prévisible, simpliste et vulgaire que tout le monde avait pronostiquée.
Je l’avais déjà annoncée et disséquée dans un article paru sur Cridem en mars, il y a plus deux mois, intitulé: Un an déjà : le holdup up électoral, c’est vous dire que Sidioca a donné dans le panneau obséquieusement et tête baissée et c’est vraiment le cas de le dire !
Le retour des figures de proue de la gabegie et de l’exclusion sociale montre très bien que Sidioca le « pompeur » a décidé de mettre le turbo pour siphonner le pays avec l’aide des mains expertes de :
- Boidiel Ould Homoïd, le rapace négationniste rustre et fruste ;
- Cheikh El Avia Ould Mohamed Khouna, le roi de la rapine et de l’hypocrisie ;
-Mohamed Yehdhih Ould Moctar El Hacen, auteur du casse du siècle en se barrant avec le trésor de guerre des flibustiers Tayistes ;
-Bebaha Ould Ahmed Youra, le champion des retournements de veste depuis les Kadigine jusqu’au 3 août 2005 ;
-Sidney Sokhona, l’immigré analphabète, acculturé et sûrement converti à l’Anglicanisme pour avoir anglicisé son prénom. J’en connais un bout sur lui pour avoir été pressenti et refusé de servir de « scribe » de ses rapports mensongers sur les droits de l’homme. D’autres s’en sont chargés, pas moi. Ma plume ne saurait écrire deux mots pour cet ignare!
-Mohamed Ould R'zeizim, un ex-ami et cousin maternel dont je n’ai jamais apprécié les compromissions diverses notamment en 1989.
Etc...
Vous aurez remarqué même Taya n’a pas ou plus voulu de la plupart de ces aigrefins sordides.
Etfou bi edhimb elli isstawâdh minnou Ebliss !!’
Traduction : Au diable vauvert, les péchés damnés ou blâmés par Satan !
Avec ces iconoclastes de l’Apocalypse à ses cotés le très flasque et façonnable Sidioca reviendra immanquablement sur toutes ses promesses dont notamment le retour des réfugiés !Sinon pourquoi s’est-il flanqué de Boidiel le négationniste primaire et rustique comme ministre secrétaire général de la présidence, donc premier homme de confiance et "éminence noire" à défaut d’être grise car manquant cruellement de la matière éponyme ?
Et la liste est longue, libre à vous de la compléter à votre guise.
J’ai dit tantôt Sidioca le"pompeur": cf l,interview avec Foucault dit Ould Kaije où il avouait sans pruderie qu’il n’a jamais été à l’abri des fins de mois difficiles que de son temps de ministre de MST.
Donc, vous pompiez lui dit le journaliste ? Et notre idiot d’Idioca de reconnaître sans gêne qu’il n’en est pas arrivé à cette extrémité car, il suffisait de se baisser pour ramasser !
Et d’enchaîner en guise d’excuse qu’il n’a toutefois pas pris tout ce qu’on lui offrait !
Même Boidiel le bouffon et goujat milliardaire n’a jamais osé reconnaître publiquement détenir un khoums ou radis des deniers publics. Il le nie si véhément d’ailleurs qu’il lui est arrivé dans l’un de ses multiples brûlots-démentis de se comparer à Mitterrand injustement vilipendé !
Et un futur président capable de débiter de telles simplicités et niaiseries sur son propre compte aurait dû attirer l’attention sur ses aptitudes à diriger une Nation!
Je ne parle pas de sa malhonnêteté plus à établir depuis son intermède avec MST Taya mais plutôt de ses aptitudes intellectuelles, professionnelles et morales. Quelqu’un qui n’a pas la finesse ou la subtilité d’éluder ou de contourner habilement une question embarrassante manquera sûrement d’étoffe pour gérer une modeste direction à fortiori un pays !!
Et cela n’est pas passé inaperçu aux yeux exercés, ni tombé dans les oreilles sourdes d’un colonel filou et d’une Camora experte dans l’art de la manipulation.
Et c’est pourquoi leur choix s’est tout naturellement porté sur cet individu taillé dans le « kleenex » comme dirait le langage faubourien Nouakchottois.
Donc ,il ne serait guère surprenant que ce président-lierre (le lierre pour les Nouakchottois qui ne parleraient pas le Hassania rural ,profond, c’est une variété de «Lêlende »,plante grimpante nécessitant un support) s’adjoigne maintenant, en juste retour des choses, les « découvreurs de talents et parrains » qui l’ont fabriqué ex nihilo. Un peu comme Céline Dion a épousé son découvreur et manager René, de 30 ans son aîné, pour les amateurs de la diva dont je suis. Il parait qu’il aurait même hypothéqué sa maison pour la promouvoir.
Et c’est exactement ce qu’ont fait les "Stakhanovistes de la concussion" qui eux ne manquaient pas de milliards pour supporter leur "trouvaille "Sidioca!
Un mariage de reconnaissance et de raison.
Sauf que le couple Dion-René gagne laborieusement et honnêtement sa vie, alors que le couple Sidioca-Tayistes n’a d’autres ambitions vraiment que de mettre à sac la Mauritanie tout simplement.
Personnellement, je ne laisserai pas mon peuple se faire tuer de famine et de privations par une bande de malpropres bien connus et identifiés par la communauté financière internationale. Et puisqu’ils ne sont intéressés que par l’argent, je me proposerais avec l’aide de toutes les bonnes volontés disponibles, de faire du lobbying pour renforcer les conditionnalités des institutions financières internationales et des pays donateurs leur serrant ainsi la vis de plus près.
L’argent a toujours été le nerf de toutes les guerres. Et le talon d’Achille de cette engeance est justement le pognon et c’est précisément là qu’on arrivera à couper quelques têtes de l,"hydre odieuse" donc à l’affaiblir relativement. Et l’argent ainsi soustrait à l’appétit insatiable de ces boulimiques ira forcément au bénéfice du peuple affamé et meurtri. C’est aussi simple que le système des vases communicants.
Mais après mûres réflexions et fort des précédents Irakien et Soviétique, je me suis rendu compte qu’il n’y a pas meilleur moyen d’asservir et de tyranniser un peuple que celui de l’affamer (cf embargo sur l’Irak et famine organisée en Ukraine dans les années 30 par Staline).
Donc, je demanderai plutôt un renforcement des conditionnalités quitte à faire supporter par les projets financés les frais de voyage et de séjour des contrôleurs envoyés par les différents sièges des institutions financières internationales et pays donateurs afin qu’elles n’éconduisent pas mes suggestions pour motif d’incidences budgétaires par exemple.
Je demanderai aussi et entre autres
- L’augmentation du nombre des administrateurs de programme chargés de la supervision et du contrôle sur le terrain de l’état d’avancement de l’exécution des projets.
-Assujettissement des décaissements à l’obligation de performances constatables de visu par les administrateurs de programme et autres contrôleurs dépêchés par les sièges à cet effet.
-la réallocation automatique des ressources financières des projets « filous » à d’autres projets plus performants et mieux gérés.
-Avec cette dernière condition les pouvoirs publics seront bien malgré eux amenés à une certaine émulation minimale donc forcément à produire quelques « résultats » tangibles au profit des populations concernées.
Ces propositions de mesures ne sont pas encore exhaustives, il s’agit en fait d’une première et approximative mouture. J’y plancherai plus en détail cette semaine et demanderais donc à ceux d’entre vous qui auraient des idées complémentaires de me les communiquer afin de peaufiner davantage cette idée, à l’adresse e-mail suivante avec garantie totale d’anonymat, préciserai-je :
ballag@web.de.
Dans les jours à venir ,je confectionnerai un modèle de lettre prêt à être envoyé aux institutions financières internationales et pays donateurs comportant en détail les conditionnalités exigées par le peuple et son intelligentsia.
Je mettrai ce modèle de lettre avec les contacts requis des institutions financières internationales et pays donateurs en ligne sur tous les sites et blogs mauritaniens et étrangers qui le voudraient bien.
Ce faisant nous recourons à une procédure bien connue des défenseurs des droits de l’Homme appelée "Action"(Exemples Amnesty international, FIDH etc...)
Et croyez moi ce genre d’actions prend très vite des proportions de boule de neige car même des européens, des américains, des australiens, des asiatiques, des arabes et d’autres africains émus et indignés y prennent part.
J’ai donc de bonnes raisons d’être optimiste, ensemble nous arriverons bien à forcer la main à la Camora néo-Tayiste.
Il suffit de le vouloir et d’y croire, c’est même à portée de main!
Après cela qu’ils s’en prennent donc à mon petit frère qui appartient à une tribu tentaculaire les Leghlal ou à mes petits neveux, je leur souhaite bien du plaisir !

Khalil Balla Gueye

Düsseldorf. RFA


5 mai 2008

Lutte contre le terrorisme Faire participer l’Armée nationale

Publié sur ce blog apres accord de l'auteur Mr Ahmed Jiddou ALY

Il y a presque trois mois, le Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et le Premier Ministre Zeine Ould Zeidane se sont livrés à un exercice de communication à usage externe, à travers l’Agence France Presse, pour nier, pour le premier, l’implantation en Mauritanie du réseau Al Qaïda; pour présenter, pour le second, les grandes lignes d’un plan de lutte contre le terrorisme en préparation par les autorités mauritaniennes. Les deux entretiens ont eu lieu respectivement les 8 et 9 février 2008.
La lecture des deux entretiens montre clairement des divergences, au sommet de l’État, dans l’appréciation de la situation créée par les dernières attaques (l’assassinat des touristes français dans les environs d’Aleg, l’attaque d’El Ghallawiya et celle de la boîte de nuit VIP à Nouakchott) et les réponses à y apporter. Ould Cheikh Abdallahi a parlé de «cas isolés» et d’un «phénomène très limité». Pour lui, «il n’y a pas ici une production de gens qui se livrent à ces activités», juste des gens «séduits» et «attirés par un mouvement qui existe à l’extérieur». Ces actions ont pu être perpétrées parce que le «pays est très ouvert et démocratique». S’il n’y a pas eu de réaction présidentielle à chaud, c’est parce que Sidi Mohamed «ne parle pas beaucoup» et n’aime pas juste rassurer par des mots». Selon le Président, il ne faut pas en conséquence exagérer la situation et laisser les recherches des auteurs se poursuivre comme dans n’importe quelle affaire criminelle. Il vient de marteler les mêmes arguments dans une interview accordée au journal algérien Echourough El Yaoumi. La fuite de Ould Sidina, les évènements qui l’ont suivie, le nombre élevé des victimes parmi les forces de l’ordre et les dommages collatéraux sur les citoyens engendrés par les bavures policières n’ont pas permis de secouer le Président dont rien ne semble troubler la torpeur.
En dévoilant les grandes lignes d’un plan de lutte contre le terrorisme, le Premier Ministre semble au contraire reconnaître la gravité de la situation. Il admet explicitement qu’il existe un terreau favorable à l’éclosion du terrorisme. Son gouvernement, a-t-il dit, «insistera en particulier sur le volet préventif, donnera de nouveaux espoirs aux populations jeunes, agira avec toutes les forces politiques, tous les imams, tous les oulémas de façon à mettre toute la population mauritanienne en bloc contre le terrorisme». L’ambition de Ould Zeidane n’est pas moins que d’immuniser «tous les Mauritaniens contre toute forme de recrutement par les groupes extrémistes». Zeine a révélé que «les services de renseignements seront revus» et qu’il y a «un travail accéléré du gouvernement pour repenser le système dans son intégralité et faire en sorte que la Mauritanie reste un pays sûr».
Des deux entretiens, c’est celui du Premier Ministre qui apporte le plus d’informations et va dans le sens attendu par nos partenaires, particulièrement ceux dont les ressortissants ont été les victimes des attaques et qui se trouvent être nos premiers bailleurs: plus de fermeté envers les terroristes, plus de moyens pour la lutte contre le terrorisme, coopération avec toutes les nations engagées dans cette lutte. Avec ce plan, le gouvernement de Ould Zeidane est sur la bonne voie. Les derniers développements de l’affaire Ould Sidina lui donnent malheureusement raison contre le Président. À quelque chose d’ailleurs, malheur est bon: la fuite de l’un des accusés dans l’assassinat des touristes français a permis de se rendre compte de l’existence de cellules terroristes actives dans notre pays. Ils seraient une centaine de «Djihadistes» prêts à entrer en action et déterminés à en découdre avec l’État mauritanien, le cas échéant et de la pire manière. La découverte d’un stock d’explosifs et du matériel pyrotechnique dans l’une de leurs caches est la preuve que des attentats sont dans leur programme. Le terrorisme est installé durablement dans le paysage mondial en général, et mauritanien en particulier. Pour être efficace, tout plan de lutte contre ce phénomène devra prendre en compte la sécurisation de la zone nord-est du territoire national.
Sécuriser la partie mauritanienne du Bassin de Taoudenni
La zone nord-est du pays est un véritable «no man’s land» que l’État mauritanien n’a jamais contrôlé de façon effective, de 1960 à nos jours pour des raisons de moyens et surtout d’unitilité! Cette zone du Bassin de Taoudenni forme un arc de cercle dont les contours vont de Cheggatt à la pointe nord-est du pays jusqu’à Zoueina dans la Moughataa de Bassikonou, en passant par El Mreïti (Lemghaïti actuel), El Ghallawiya, Ouadane, Tichit, Aratane (zone d’attaque en 1999 du rallye Paris-Dakar), Walata, N’Khaïlé et Tweiva. D’anciens puits sont situés dans cette zone comme Bir Amrâne, Bir Toueïrezt, Bir Z’reigat, Bou Jertala, El Mrâyer, El Mezereb, Oglat H’Meidrat, Oglat El Ferguig et Mejaouda où d’anciennes ruines d’un Borj colonial sont toujours debout. La zone en question a été délaissée parce qu’elle ne présentait aucun intérêt économique ou stratégique et elle a toujours été signalée sur les cartes comme une zone non habitée.Pourtant, l’histoire proche de notre pays aurait dû pousser nos gouvernants à lui prêter un peu plus d’attention. Au cours de la guerre du Sahara, la fréquence avec laquelle des villes comme Ouadane, Chinguitty, Tidjikja, Tichit, Oualata, Néma et Bassikonou furent attaquées par le Polisario, laisse penser qu’il avait établi des bases logistiques dans cette zone distante de Tindouf de plusieurs milliers de kilomètres. Comme par hasard, ces villes se situent à la périphérie de la Mauritanie utile. La rébellion malienne y a établi des zones de repli dans les années 90. Elle y a développé, la première, un trafic de cigarette pour assurer son financement. Ce trafic touche aujourd’hui, en plus des cigarettes, la drogue et les armes. C’est ce trafic, en plus des prises d’otages, qui assure à Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) une relative autonomie. Et l’un des hommes qui contrôle ce trafic n’est autre que le tristement célèbre Belaouar, commanditaire de l’attaque de Lemghaïti et probablement de El Ghallawiya. Il faut savoir qu’il existe deux circuits identifiés par lesquels passe ce trafic. Le premier passe par Bassikonou, Fassala et Borj Moktar, le deuxième va de Nouakchott, traverse la région de Zouérate et arrive aussi à Borj Moktar. La charge d’une Toyota rapporte aux trafiquants sept millions d’ouguiyas par voyage. Toutes les Toyota utilisées dans le cadre de ce trafic ont été modifiées pour transporter le maximum de carburant leur permettant de faire 2.000 kilomètres sans escale! Comme on le voit, les trafiquants sont très bien équipés et connaissent le terrain où ils sont probablement les seuls à circuler…librement! Mais l’intérêt pour cette zone commence à grandir à cause des prospections pétrolières. Celles-ci sont encore localisées à la limite de la Mauritanie utile. Pour que les sociétés de prospection aillent au-delà, l’État devra prendre l’initiative de sécuriser, de façon permanente, toute la zone aux confins des États du Mali et de l’Algérie et non pas détacher ponctuellement une unité de l’armée pour leur sécurité rapprochée comme il le fait actuellement avec Total et Repsol.
Les arguments pour une sécurisation permanente
Comme il vient d’être dit, le statut de cette zone est en train de changer avec la venue de grandes sociétés pétrolières dont certaines ont déjà signé des contrats de partage de production avec l’État mauritanien. C’est le cas des compagnies Repsol (prospection au Tagant) et Total (prospection en Adrar et Tagant). Plusieurs attributions de blocs, toujours dans cette zone, ont été faites notamment à Wintershall (Australie) au Hodh Charghi et en Adrar, BMV au Hodh Charghi et Tagant et Hi-Tech au Hodh Charghi. Selon les données déjà en possession de ces compagnies, les recherches pourraient être prometteuses.Un autre argument pour sécuriser au plus vite et de façon permanente cette partie du territoire national, c’est la venue, selon Madame Cissé Mint Boydda, directrice du Tourisme, à la fin de l’année 2008, de deux rallyes Raid dans notre pays. Le premier sera la troisième édition de la «Trans Africaine Classic», épreuve fondée par un ancien patron du Dakar, Patrick Zaniroli. Elle partira de Paris le 1er novembre et arrivera à Dakar le 29 novembre 2008. Le deuxième rallye-raid, organisé par le tour-opérateur français New Gate Travel avec des épreuves en boucles autour d'Atar, doit avoir lieu en même temps que le prochain Dakar prévu début 2009 en Amérique du Sud. Le troisième argument qui justifie la sécurisation de cette zone a été formulé dans une étude initiée par la Direction de l’Aménagement du Territoire et de l’Action Locale en février 2008 et qui s’intitule «Paramètres d’un Redécoupage Communal Appliqués à la Wilaya du Hodh Charghi». Les auteurs du rapport, Messieurs Brahim Ould Abdelkader (économiste), Isselmou Ould Abdelkader (spécialiste de l’Administration Territoriale) et Moustapha Ould Oleidhoum (cartographe), estiment qu’il y a avantage de quadriller le territoire national en y plaçant, «surtout dans les zones reculées qui échappent au contrôle, un œil de l’État (…)» dont l’absence dans ces contrées est devenue dangereuse. Ils ajoutent «qu’en plus des considérations qui précèdent, la wilaya du Hodh Charghi longe 75% de la frontière séparant la Mauritanie et le Mali et se situe au point de contact des deux parties d'un immense no man's land sous régional où sont en train de fermenter tous les ingrédients de l'insécurité et de l'instabilité des États riverains».Ils avertissent enfin que même s’il «est peut être déraisonnable de comparer le Hodh Charghi à l'Azawad», il n’en reste pas moins qu’«en l'absence prolongée d'un encadrement de proximité des populations de la zone de Tilemsi (moughataa de Néma et de Bassikonou) et du Dhar, on ne pourrait absolument écarter la probabilité à moyen terme d'un effet de contagion, facilité par l'interpénétration des tribus et la similitude du relief, des problèmes et des réflexes culturels des populations de part et d'autre de la frontière. Cette possibilité doit faire peur aux États concernés, dans le monde actuel où les impératifs sécuritaires d’autres plus puissants, font disparaître sans hésitation les repères ethniques et juridiques sur lesquels repose la pratique et les principes du droit international».Même si la comparaison de la situation actuelle du Hodh Charghi avec l’Azawad est, de l’aveu même des auteurs du rapport, osée, il n’en reste pas moins que leur conclusion est pertinente: « Aujourd'hui, dans ce no man's land particulièrement préoccupant, l'enjeu sécuritaire est devenu plus évident, étant donné la présence permanente ou sporadique de groupes terroristes qui menacent gravement la sécurité des États et des populations des pays riverains du grand sahara.»
Revoir la carte des implantations militaires
La sécurisation de cette zone donnera l’occasion à nos forces armées de défendre l’intégrité du territoire national puisque c’est à elles logiquement que devra revenir cette mission dans le cadre de cette stratégie de lutte contre le terrorisme. Tout aussi logiquement, l’exécution de cette mission devra entraîner des changements dans la perception par l’État major de l’origine de la menace qui ne vient plus désormais du sud, si jamais elle en venait, et sur la carte des implantations militaires. En effet, le problème des réfugiés allant vers son règlement, la présence des unités militaires dans la vallée n’a plus sa raison d’être. Assimilées à une armée d’occupation par une grande partie des autochtones, et agissant souvent comme telle, leur retrait ne peut que soulager ces populations d’une présence qui les a étouffées des années durant. Le Tagant ayant pris de l’importance avec la prospection pétrolière, la région devra abriter une Région miliaire (RM). Pendant la guerre du Sahara, la 4ème Région militaire y était implantée. Il n’est pas besoin de créer une nouvelle structure car il suffit d’y affecter l’une de celles existantes: la 6ème RM de Nouakchott dont l’implantation dans la capitale ne répond à aucun besoin stratégique et dont le rôle a souvent été la défense des régimes militaires successifs ou l’organisation de coups d’État; la 4ème RM basée à Sélibaby; ou tout simplement le déplacement du siège de la 7ème RM, dont dépend le Tagant, à Tidjikja. Les trois régions militaires qui seront en première ligne (la 3ème RM en Adrar, la 5ème RM au Hodh Charghi et celle du Tagant ainsi créée) devront être renforcées en matériel (notamment en aéronefs de reconnaissance) mais aussi en hommes afin de permettre à leur commandement d’assurer une rotation des troupes engagées, au minimum tous les trois mois.Il restera à accompagner cette action par une intensification de la recherche de l’eau dans cette zone dont le manque a été le premier handicap de l’opération montée par l’armée pour rechercher les auteurs de l’attaque de Lemghaïty. La mise en valeur des ressources en eau de cette zone, et particulièrement l’exploitation de la nappe du D’Har, incitera les populations nomades à se fixer autour des sondages ainsi réalisées, permettra de mieux les contrôler et de les faire bénéficier des services de base que l’État pourra enfin mettre à leur disposition.
Ahmed Jiddou ALY

3 mai 2008

Le dernier des chauffards


Cet article a été publié sur mauritanie-net au mois de mars 2006 le jours du congrés du conseil de l'ordre des médecins mauritaniens





"Tant de choses ne valent pas d'être dites. Et tant de gens ne valent pas que les autres choses leur soient dites. Cela fait beaucoup de silence."Montherlant



Tous les conducteurs de notre pays se sont réunis ce mercredi pour parler du code de la route, de la morale et de l’éthique au volant. Oui, on a parlé d’éthique au volant, pour interdire l’ interruption volontaire de conduite (IVC), la greffe de carte grise et les naissances hors mariage. Tout en condamnant, conduire sans Permis de conduire. On a aussi parlé longuement des chauffeurs hyper spécialisés avec des permis types B et C et surtout de ce fameux conducteur de charrette qui veut coûte que coûte conduire un camion. Et qui entretient des relations très douteuses avec des vrais conducteurs, en s’échangeant des passagers et des correspondances.

Cette réunion, pourtant, qui au départ etait sensée être didactique a heurté la sensibilité des chauffards qui ont rejoint le groupe, munis de leur fameux permis de conduire pour défendre leur droit de conduire selon leurs goûts et leurs revenus. Ils se sont engueulés avec leurs collègues dans une ambiance bon enfant pour un simple problème de panneau de signalisation. Oui, cette étrange invention des blancs, qui hante notre quotidien de bédouin anarchique. Parmi les conducteurs il y a même des militaires haut gradés, ils se distinguaient par la couleur de leurs gallons et leurs tenues de l`aprés 3 août. Certains ont acquis une soudaine autorité, une aura et un charisme post 3 août. Pour se permettre et sans aucune gêne de venir donner des leçons de conduite, à des jeunes qui n’ont jamais brûlé un feu en privé ou en public. Pendant qu’eux touchaient, révisaient le contenu de leur réservoir sur la voie publique et sur des aires d`autoroute à péage.

La salle s’est émue par le témoignage d’un intervenant qui a attiré notre attention en disant « Mes collègues se précipitent souvent dans les carrefours, et quand le conducteur prudent que je suis s’avance, il se fait rapidement rappeler à l'ordre par des chauffards à force de klaxonnements furibonds, jusqu'à ce que finalement, à moins d'être un saint, tout le monde devient un chauffard kamikaze.»

Les questions qui ont chauffé la salle étaient :

1- Faut-il introduire des primes d’assurance ?

2- Pourquoi Les permis de conduire sont-ils octroyés trop facilement ?

3- Les nouveaux conducteurs ne devraient-ils conduire que des voitures bridées pendant une période d’essai?

4- Et que penser des personnes âgées, qui parfois, comme le montre une étude récente, peinent à se concentrer sur le trafic? [1]

Après avoir fait le tour de toutes les questions, dans cette ambiance très confraternelle, entre les bons conducteurs et les chauffards qui ont occultés tous les signes ostentatoires de tribalisme, de régionalisme, et de sectarisme pour se mélanger afin de désigner le nouvel ordre garant du code de la route sur de véritables bases saines.

Enfin, on a fermé les journées, plan par plan, en choisissant, de la façon la plus démocratique, notre ordre dirigé en majorité heureusement par les chauffards pour leur laisser le temps d’apprendre et de pratiquer ce fameux code de la route avant qu’il ne subisse le triste sort du code de la déontologie médicale, dont je n’ai pas le courage d’en parler.

Dr KLEIB ahmed salem

PS : cette réunion est une fiction toute ressemblance avec : le congrés du conseil de l'ordre des médecins mauritaniens ou avec un évènement , une personne existante ou ayant existée n’est que fortuite.

1 mai 2008

Quel horreur!


Quelle déception pour la blogosphère mauritanienne. Apres la disparition du site TAQADOUMY, la mise en garde du gouvernement à la télévisions aljazeera, l'auto censure de la presse imprimée qui est "subventionnée par l'Etat et les hommes d'affaires via la publicité" et les procès intentés à certains peshmergas par BOUAMATOU et KHATOU, nous assistons ces jours à un recul des libertés et une régression intellectuelle. La seule voie discordante audible en Mauritanie reste les blogs comme outil de prédilection pour mener à terme ce combat de libération et de démocratisation de notre société. la seule image à retenir de cette année Zero de la démocratie est cette blogosphère mauritanienne qui fait de la résistance face à l'émergence des inégalités au sein de l'armée qui adopte et impose des lois même à un président "élu-importé" à la Hamid Karzaï, sans TVA . il suffit de se souvenir du conseil des ministres du 27 mars 2008 qui a adopté sans sourciller :"ce Projet de décret abrogeant et remplaçant les dispositions des articles 10,11, et 24 du décret 64/134 du 3 Août 1964 fixant l'avancement des Officiers de l'Armée Nationale, les conditions d'admission des officiers de réserve dans l'Armée Active, les limites d'âges des officiers. " Ami . Cette décision présidentielle dictée en haut lieu, qui est à l’origine de la naissance prématurée au FORCEPS de trois généraux « vaches sacrées »risque d’être à l’origine de querelles militaires intestines ;
Puis les conseils des ministres se suivent et se ressemblent, personne ne fait attention à ce que décide cette réunion incestueuse. La presse locale se contente d' informer sans expliquer les dessous et sans investigation. Des permis de prospections à des sociétés qui battent un pavillon de complaisance mauritanien «rabatteuses ou proxénètes" classées dans le secteur informel et qui ne rapportent rien au tresor public!. Nous Voilà enfin sous l’ère de la démocratie où une poignée, d’opportunistes, de fossoyeurs, de conspirateurs et de félons, est à la commande de l'Etat qui n’écoute que les discours réconfortants et élogieux.
La dernière tragédie du dernier conseil des ministres mauritaniens, qui à mon avis dépasse en horreur "l'affaire de cet Autrichien qui a avoué avoir séquestré et violé sa fille durant 24 ans, dans un sous-sol et avoir eu avec elle des relations incestueuses ayant donné naissance à sept enfants," est la nomination Au poste de nouveau directeur de l’emploi ,du Dr. Abdallahi Ould Mohamed AWAH,Professeur d'Economie à l'Université de Nouakchott, dans un pays en crise économique fragilisé par le terrorisme, la violence urbaine et la famine.

On le sentait venir depuis depuis quelques semaines." il avait le profil et le talent." il multipliait les déclarations et les fausses analyses par ci par là. Bref Il était devenu subitement envahissant sur cridem sur d'autres sites et d'autres supports médiatiques. Il a fait sensation lors de ses dernières sorties élogieuses pour soutenir le discours d'épicier du président Ould Cheikh Abdallahy " discours économiquement irréalisable" et politiquement indéfendable. Dont j'ai mis en ligne sur mon blog son article volé-plagié. Qui a été vite supprimé de CRIDEM suite à la demande l'auteur plagiaire ? Ou suite à la protestation de RFI? (dont deux articles ont étés plagiés par ould awah!!) la derniere piste semble la plus credible. Quelle déception pour la blogosphère mauritanienne après Tous cet effort pour éviter l’émergence de la médiocrité et lutter contre l’ascension des malhonnêtes, des corrompus et des marchands d’illusions, les mêmes qui ont fabriqué tous nos dictateur.


Dr kleib

citoyen dégouté et sans doute pas le seul

PS: les mots soulignés dans le textes sont des liens hypertextes pour accéder à chaque référence

le dossier de plagiat est clos

billet Reloaded ce jour 1 mai 2008

le dossier de plagiat est clos suite à la modification apportée à cet article. Tous les articles à ce sujet et les commentaires ont été archivés pour montrer la bonne foi de la blogosphere mauritanienne qui s'est mobilisé ici et sur cannalh et sur d'autres sites
cridem voici le lien .








je remercie personnellement tous ces internautes bénévoles de Mauritanie et d’ailleurs qui se sont mobilisés pour lutter contre le plagiat communément appelé « chez nous l’OMISSION INVOLONTAIRE de citer la référence et l’auteur. »
Quoique dès lors que le blog ou le site internet est accessible en Europe, l'infraction est supposée commise sur le territoire européen et passible de poursuite dans n’importe quel pays de l’Europe.
Je tiens à rappeler certaines définitions juridiques pour ceux qui ne savent pas : L'auteur d'une œuvre de l'esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création, d'un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous.
La loi sur le code de propriété intellectuelle permet d'utiliser une œuvre divulguée, et ce sans l'autorisation de l'auteur, dans le cas des représentations privées et gratuites effectuées exclusivement dans un cercle de famille ; « que j’avais cité une fois sous le terme plagiat dans sa cuisine ». Par contre la loi est assez claire en cas de publication blog, site internet, journal, il faut répondre à l'obligation de nommer l’ auteur de l’œuvre et les références, dans les situations suivantes : Les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information de l'œuvre à laquelle elles sont incorporées ; Les revues de presse ; etc. … http://www.legifrance.gouv.fr/


Dr kleib

27 avril 2008

PRÉSIDENT, LEVE-TOI!

"C’est ça la Mauritanie" Chronique du Dr. kleib Ahmed-Salem
paru dans le journal Le calame n°553 du mercredi 13 septembre 2006


"Vous pouvez tromper quelques personnes tout le temps. Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps. Mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps." Abraham Lincoln

La rentrée politique, aye! La rentrée militaire de cette année s’annonce timide, voire sans perspectives. (Pardon pour ce lapsus). Les militaires brillent par l’absence d’idées innovatrices, de programme précis en dehors des trois termes galvaudés qui ponctuent leur discours politique: changement, transition et bonne gouvernance. Les partis politiques sont quasi invisibles, preuve de leur incapacité à se redéployer sur l’échiquier, pendant que le ballet des dignitaires continue. Ceux qui avaient parié gros sur le cheval PRDS, en sacrifiant leur jeunesse et leur famille, se retrouvent aujourd’hui avec un cheval à la jambe fracturée et au cavalier éjecté. Si les militaires veulent du bien à ce pays, qu’ils s’éloignent de la haute sphère décisionnelle juste après la prétendue transition. Et qu’ils s’acheminent vers la retraite anticipée ou la reconversion. Tant que les membres du CMJD seraient en activité, aucun pouvoir libre et démocratiquement élu ne pourrait exercer pleinement. Alors, demander aux militaires du CMJD de prendre la retraite anticipée et de tenir leurs promesses, c’est comme demander au chef de l’État de se raser les moustaches. Parce que les promesses qui accompagnent chaque coup d’État obéissent à la nécessité. Et, comme l’a dit Machiavel: " toutes les promesses que la nécessité arrache, seule la nécessité les fait observer". Au moment où se profilent les futures échéances électorales, des craquements se font sentir à nouveau sur les fronts militaire et social, menaçant de ramener le pays au bon vieux temps. Il ne faut pas nous faire croire que ce qui nous a cruellement fait défaut, depuis l’indépendance, est un vrai chef à la tête de l’État, un homme d’action capable de traduire dans les faits nos aspirations sociales et nos désirs de modernité. C’est l’enjeu de la future élection présidentielle. Il est absurde que tout citoyen qui n’a comme bagage intellectuel ou cursus politique que ses quarante ans révolus, se présente à la magistrature suprême. Si c’est ainsi, il faut nous préparer à voir des candidats inattendus qui vont gâcher ce rendez-vous. En RDC, il y avait 33 candidats. En Mauritanie, il y aura plus d’un million de candidats. Le pays du million de poètes cède de la place au million de candidats. Loin de la pensée de Lionel Jospin qui disait “Présider est essentiel. Le chef de l’État est élu par le peuple, au suffrage universel, et non nommé. Son élection est l’acte initial et décisif d’une nouvelle période politique. Le Premier ministre pense au tête-à-tête avec le Président; le Président est en tête-à-tête avec le peuple”. Malheureusement tous les candidats déclarés ou non déclarés à nos jours n’incarnent pas les valeurs auxquelles le peuple aspire. Chaque candidat, mis déjà sous les feux de la rampe, cherche les faveurs de l’un des membres du CMJD qu’il courtise en cachette afin qu’il fasse de lui son poulain. Voilà des candidats déconnectés des attentes de chacune et chacun d'entre nous. Il semble que les partis sont dans l’incapacité de gérer le flot interne d'ambitions chez eux. Ce qui ne laisse pas augurer d’une véritable avancée en faveur de la maturité politique. Cet été, il y a eu des pluies diluviennes à Nouakchott pendant que les candidatures à la présidentielle n'ont été victimes d'aucune sécheresse... PRÉSIDENT, LEVE-TOI! Regarde autour de toi, au-dessus de ceux qui t’entourent, de ceux qui ont berné ton prédécesseur, ceux qui te font croire que tu es le plus juste, le plus honnête, le plus…., le messie des temps modernes. Qui iront jusqu'à te dire que la Mauritanie sans toi allait perdre une voyelle ou une consonne…. C’est sur cette injonction biblique formulée courageusement et naïvement (car on ne donne pas d’ordre à un Président) que j’ai choisi de terminer. Oui, je me permets de tutoyer ce Président, pour qui j’éprouve une certaine familiarité. Avant le trois août, j’ai contribué comme beaucoup de mes compatriotes à la constriction de son palais. J’ai toujours payé mes IPQ- impôts policiers quotidiens-, et je contemple chaque jour son Taj Mahal à l’îlot C en allant soigner les pauvres à l’hôpital national. Alors, PRÉSIDENT, LEVE-TOI et marche tout droit vers une sortie honorable, la tête haute, le regard droit, sans te soucier de la tribu qui fait allégeance au vu et au su de tout le monde à un parti politique à quelques consonnes. Preuve que tu as prôné une rupture avec le passé. Et ne retourne plus au pouvoir.
Dr kleib Ahmed Salem

9 avril 2008

un appel au secours

il faut sauver la Mauritanie
J’ai écrit le 26 février 2008 dans le journal LE CALAME une mise en garde contre une guerre civile en Mauritanie dont les conséquences seraient catastrophiques "Va-t-on vers une guerre civile en Mauritanie?, qui a été qualifié d'alarmant par Mohamed Yehdhi Ould Breideleil dans sa fameuse tribune "Eviter l'infamie I" I- La trame de l’échec.
Lors de mon séjours à Nouakchott un mois aprés, j’ai pu constater l’étendu des dégâts de la politique médiocre et irresponsable du gouvernement actuel et de son président sur la vie des pouplations. La population est désemparée et ne croit pas dans le pouvoir actuel. De l’opinion générale j’ai pu déduire que La Mauritanie actuelle est un pays qui fonctionne avec deux moteurs diesels qui tournent en sens inverse. D’un coté le moteur de sidi et ses militaires et de l’autre celui de Zeine et ses acolytes.
Il faut se ressaisir, pendant qu’il est temps. Aujourd’hui nous sommes un pays agressé sur son sol par ses propres fils. Des jeunes de moins de 20 ans, qui sont les victimes du système éducatif de ould taya et toute son équipe. Des jeunes qui ont étés abandonnés à leur sort et qu'on a jeté dans les bras ouverts des islamistes. Voilà les conséquences. Une bande d’illuminés qui sème la terreur dans le pays depuis quelques mois et depuis quelques jours dans notre capitale. Cette violence est contagieuse et pourrait faire effet boule de neige. Dans ce dossier des islamistes l’Etat est si faible qu’il ne veut pas d’une confrontation directe avec la nébuleuse. Le discours du président est le cri d’un naufragé qui s’accroche à une bouée. Leur détermination est à la hauteur de leur endoctrinement.
Lorsque j’ai atterri à l’aéroport de Nouakchott en provenance de Paris le 14 mars à 4 heures du matin, mon attention fut retenue par deux gros avions cargo militaires algériens sur le tarmac de l’aéroport qui déchargeaient du matériel militaire lourd, tard dans la nuit. J’ai eu une certaine inquiétude, au sujet de l’avenir de mon pays. L’implication de l’ALGÉRIE militairement signifie l’extension du conflit algérien à la Mauritanie, pays faible économiquement politiquement et militairement. Cette implication risque aussi d’envenimer encore plus nos relations politiques avec le puissant voisin du nord , le MAROC qui lui aussi est en conflit permanent avec le Polisario armé et soutenu par l’Algérie.........................etc la suite
il faut sauver la mauritanie, C'est un appel au secours que je vous lance.
Dr kleib


Va-t-on vers une guerre civile en Mauritanie?


26-02-2008 journal LE CALAME

Si nul ne peut prédire l'avenir, les événements tragiques récents, la montée en puissance des extrémismes – quelqu’ils soient, quelqu’en soient les apparences et dessous de table –, un an de pouvoir calamiteux, la baisse du pouvoir d’achat, la pauvreté galopante, tous ces ingrédients semblent composer, à s'y méprendre, le cocktail originel des conflits africains de ces dernières années, en Afrique de l'Ouest en particulier. Une question vient dès lors à l’esprit : va-t-on vers une guerre civile en Mauritanie?

La situation du pays se résume ainsi : d’un part, misère extrême et souffrance sociale quasi endémique, citoyens excédés, économie brinquebalante, le tout sur fond de braderie des ressources naturelles de la nation. De l’autre, ministres gérant leur(s) portefeuille(s), hors de tout compte envers l’Etat et le peuple; élus de ce dernier, sourds et muets; militaires puissants et intouchables; barons de la drogue en toute quiétude ; islamistes ou soi-disant tels semant la terreur. Cerise sur le gâteau, voici les dinosaures de l’ancien régime «revenus» en force – étaient-ils jamais partis? – usant de tous les moyens et subterfuges pour user la corde – jusqu’où? – préserver leurs privilèges déments et durer, durer – jusqu’à quand?A l’ère de la fée-démocratie, les injustices multiples persistent et signent le quotidien des mauritaniens. Voilà de quoi aviver la flamme de la violence. Qui se souvient de la Mauritanie d’il y a vingt ans, à peine, pacifique et humaine? La Mauritanie d’aujourd’hui vit à l’ère des médias, à l’image du monde environnant, cruelle et inhumaine, informée tout aussi instantanément de l’assassinat d’un enfant dans un attentat à Islamabad ou au cours d’une «incursion» israélienne, que des dernières malversations de la raffinerie de Nouadhibou dont l’Etat semble protéger les responsables. Nous voilà en pilotage automatique, il n’y a pas de pilote dans la cabine, pas de leader charismatique et fédérateur. La molle attitude du gouvernement lors des tristes événements d’Aleg, de Ghallaouiya et de Nouakchott témoigne d’un certain amateurisme et d’une incompétence qui risquent d’accélérer sa déchéance : une révolte populaire? Militaire? Une guerre civile? Tous les conflits meurtriers ont ainsi commencé : un différend tribal, idéologique ou politique sur fond de crise socio-économique, le tout bien instrumentalisé par des médias complices. Demandez aux libériens, sierra léonais, rwandais, ivoiriens, congolais et autres tchadiens quelles satisfactions ont-ils tirées de leur guerre fratricide. Sinon des cadavres dans les rues, des enfants mutilés, des orphelins, et des populations déplacées par les horreurs d’une guerre aveugle et barbare. Ce désastre humain qui s’esquisse sous nos yeux, aurons-nous assez de sagesse – un brin y suffirait – pour l’effacer, l’expédier, sans plus attendre, au rayon des songes chimériques? Imaginez un peu. Nouakchott, huit heures du matin, odeurs de poudre et de sang, cris d’agonie. Files interminables de fuyards, à pied, en charrette, sur des ânes, accrochés aux portières de voitures surbondées, en route pour l’exil vers la région la plus proche, le Sénégal. Même désolation à Nouadhibou, les gens courant vers le Sahara occidental. Maisons en flamme, voitures calcinées, et des cadavres, partout, gisant dans la plus totale indifférence d’enfants armés jusqu’aux dents. Cauchemar. A tout cela, une seule véritable cause : l’injustice. Cette pratique quotidienne, odieuse, d’une minorité vivant dans l’opulence ostentatoire, insolemment affichée, pendant que d’autres croupissent dans la misère et l’ignorance. Vous sentez-vous choqués par ce discours effroyablement pessimiste? Prenez, en tout cas, le temps d’y réfléchir et que ce soit – je l’espère ardemment – son unique avenir…La «démocratie homéopathique» – on en rirait si ce n’était si triste – est une déception majeure, douloureuse, insoutenable. Le président actuel est devenu la vivante incarnation d’un homme sans pouvoir et sans personnalité, spectateur d’une dramaturgie politique où chacun des acteurs politiques joue – à merveille, hélas ! – son rôle destructeur.Quant à son premier ministre, parachuté à la tête du gouvernement le plus anarchique de l’histoire de notre pays, est-il en mesure de faire face à tous ces défis? Ou devrait-il démissionner, au plus tôt, dans l’intérêt suprême de la nation et de l’intégrité du pays? De nouvelles élections? La Mauritanie a besoin d’un homme d’avenir et non d’un homme du passé. Un vrai gouvernement collégial, de consensus national, véritablement au-dessus des clivages communautaires et idéologiques? Ce pays sans développement ni démocratie ne demande qu’une bonne volonté, un peu de rigueur et de fermeté. Il faut se ressaisir tant qu’il est temps. Sinon, l’éclatement nous guette; affaire de jours, de semaines, peut-être de mois. Démesurément pessimiste ou lucidement optimiste, ce que je ne veux surtout pas, c’est la guerre, l’infâme, la faucheuse. Aussi fais-je appel à la prévention de cette maudite, car je veux un seul peuple, une seule nation, un peuple uni dans sa diversité, dans le respect de la constitution rédigée par les militaires que j'ai, pourtant, dénoncés en 2006, des lois et des intérêts du pays. Aidons-nous, mauritaniens, et le ciel nous aidera!

Dr KLEIB ahmed salem

pour lire l'article original voir le journal LE CALAME de ce jour 26- fevrier 2008

6 avril 2008

Président ou épicier grossiste


Le président mauritanien n'a pas été convaincant sur le fond et la forme dans son « discours surprise » à l'occasion de….. Pardon il n’a pas d’occasion. Il a surpris tout le monde. Il est en fin sortie de son silence. Face aux derniers événements qui menaceraient la survie de son régime et qui ont finit par lui ouvrir les yeux et le sortir de son hibernation.

1- L’évasion d’un dangereux terroriste garce à des complicités
2- L’armée et la police incapables de retrouver les assaillants de la boite VIP
3- Son épouse KHATOU dont le nom est devenu un label KB, qui lui fait de l’ombre «ça ne date pas d’hier».
4- La triade des colonels qui muent en généraux, ce qui n’est pas de l’avis des autres
5- La crise socio-économique
6- Le ras le bol général des populations
7- L’association des maires du nord qui a diffusé une vidéo choc sur YOU tube
8- La guerre économique proclamée entre les tribus SMASSIDES et Oulad bisbaa dans le ciel
9- le fantôme du retour de l’ex dictateur Taya ou de son sbire ELY
10-L’insécurité est grandissante
Ce discours qui se devait d’être rassurant a créé une inquiétude grandissante au vu des derniers événements tragiques qui ont secoués le pays. L’augmentation des salaires des fonctionnaires promise n’est pas la solution miracle après l’échec de la main tendue au ciel « Les mesures dont je viens de parler sont, par nature, des actions palliatives par lesquelles nous cherchons à réduire la souffrance de notre peuple au cours des prochains mois, en attendant une saison pluviale, que nous prions Allah de rendre abondante et prospère » extrait du discours présidentiel.
Qu’est ce qu’il nous promet ? Rien de consistant. Car le pouvoir se moque du peuple, pourvu qu’il subsiste.Tout est matière à réflexion dans ce discours, loin de moi toute ironie. Quand il dit dans son discours qui ressemble plus à un discours de campagne:
« 1°) assurer une aide alimentaire aux plus démunis ;
2°) garantir un meilleur approvisionnement en denrées de première nécessité et une meilleure régulation des prix sur le marché ;
3°) créer davantage d'opportunités d'emploi et d'activités génératrices de revenus ;
4°) accroître la production agricole. » Extrait du discours présidentiel.
Ma question est celle de savoir comment va t il faire? Et dans combien de temps?

Il ne s’agit pas de faire des promesses pour apaiser les affamés, rendre la justice et garantir la sécurité. L'éducation quant à elle est renvoyée aux calendes grecques personne ne s’en. Soucie.Le président a eu la maladresse de laisser pousser comme un champignon empoisonné le nouveau parti ADIL tout autour de lui, tout en s'abritant derrière les derniers du CMJD. Il dit par ailleurs « j'ai donné instruction au Gouvernement pour qu'il fasse de l'année 2008, une année de l'agriculture dans notre pays, » Extrait du discours présidentiel.
Ce qui serait rassurant s’il ne s’agissait de rien d’autre que de Présider un gouvernement qui ne vaut pas grande chose en valeur absolue et dont l’autorité ne dépasse pas les blocs où il siège. Ce qui est une tâche ardue qui relève d'un numéro de grande illusion.
Les bien-pensants qui se font entendre ces derniers jours ne me contrediront point. Pendant ce temps l'opposition, sponsorisée nourrie et blanchies par le gouvernement, reste silencieuse et ne se fait entendre que quand il s'agit de manifester contre des événements aussi lointains que le proche orient.
Ce discours d'épicier à calculette, (vous diront sans hésitation tous les économistes avertis qu'il n'est pas réalisable ainsi.) ne doit rester qu’un discours d’épicier en compagne cantonale ou municipale.Jamais un discours n’a brillé autant par sa médiocrité où on pouvait lire une chose et son contraire.
Enfin, je ne résiste pas à l’envies de lire et relire une phrase qui n’a aucun sens même si elle sort da la bouche d’un président dûment élu « Il n'est pas donné à un pays comme le nôtre, ni à aucun pays au monde- quelles que soient par ailleurs les ressources dont il dispose- de traiter des situations structurelles amplifiées par des facteurs exogène, par des mesures conjoncturelles ; quelle que soit, du reste, l'envergure de celles-ci. » extrait du discours présidentiel.
Ce ne sont pas que ces paroles dénués de sens que la population aurait aimé entendre de la bouche du président.
Dr kleib

3 avril 2008

quand un maire tire la sonnette d'alarme

J'ai eu la chaire de poule en visualisant Cette video ( en 4 partie ) qui vient d'etre mise en ligne sur you tube: Qui démontre l'état réel des populations surtout à l'intérieur du pays. Vous pouvez voir le Président de l'Association des maires du nord qui est maire d'aoujeft et l'entendre car son temoignage est poignant et inquietant sur la situation critique que vit la mauritanie. il nous met en garde de la réaction d'un peuple affamé.
Pour joindre le maire d'aoujeft au telephone et le soutenir dans son combat pacifique
Tél.00 222.6050326
Tél.00 222. 5466333

merci à l'internaute qui m'a envoyé ce commentaire , car j'ai aussi appelé le maire qui m'a confirmé les propos de la video.
il m'a autorisé à publier ce commentaire avec son numero de telephone ur ce blog.