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NEWS: Pour ne pas voter idiot il faut lire, voir et écouter Tout sur l'élection présidentielle en Mauritanie

29 février 2008

Nouvelle croisade : de Washington au Vatican, en passant par le Danemark. Faut-il répondre à la provocation ?

[En toute franchise] Par le Dr. Seydna Ali Ould Zeidane.

Souvenez-vous que la première réaction de Gorges W Bush après le 11 septembre est que la guerre qu’il se préparait à mener était "une croisade". Même si c’était là l’inconscient qui parlait et que leprésident américain avait retiré ensuite cette phrase, elle reflète pourtant la réalité actuelle.L’administration américaine et ses alliés ne sont-ils pas en guerre contre l’islam sous le pseudonyme de la guerre antiterrorisme ? Monsieur Bush qui ne laisse passer ces jours ci aucune occasion sans incriminer le prétendu "fascisme islamique" ne sait pas que le fascisme est une doctrine née à Rome berceau du christianisme occidental, ville où se trouve le Vatican. Les déclarations de Benoît XVI, en septembre 2006, ne sont pas étrangères à cette guerre. Elles constituent la couverture spirituelle de cette guerre larvée anti-islamique. J’ai une question à poser au pape qui accuse l’Islam d’agressivité : les croisades étaient-elles des campagnes pacifiques ? Quand on sait que la majorité de ces campagnes étaient faites sous des papes qui se prénommaient Benoît, on comprend facilement pourquoi il a choisi ce prénom et pourquoi il a fait ces déclarations malencontreuse citation d’un des derniers souverains byzantin assiégé dans sa ville de Constantinople (Istanbul actuelle) et sur le point de perdre son trône. Ou bien Sa Sainteté le pape avait-il oublié les tribunaux de l’accusation pourjuger Constantinople (Istanbul) "les hérétiques" chrétiens et les"mécréants" musulmans et juifs après la chute de l’Andalousie. Ces tribunaux qui ont tués plus de deux cent mille (200.000) musulmans et juifs et avaient converti au christianisme, par la force du fer et du feu, centmille autres. Qui avait brûlé les bibliothèques Grecques et celle d’Alexandrie ? Est-ce là la raison ? Est- ce là la tolérance ? Si l’on revenait un peu en arrière à Rome et après que l’occident ait adopté, officiellement, le christianisme au 4ème siècle après la conversion de l’empereur, peut-on imaginer ce qui peut se passer en 4 siècles. Comment peut-on expliquer qu’il y a actuellement plus de 70 bibles différentes. Et si “Davinci code” était une réalité (mensonge que je réfute), c’est que l’église catholique a été bâtie sur un mensonge. Quant aux nuisances en provenance du Danemark ils seraient des faits d’inconscients. Non la reine du Danemark avait fait elle-même des déclarations en 2004 et 2005 nuisible à notre religion et notre saintprophète (paix sur lui). Elle a été suivie en septembre 2005 de caricatures qui ont suscité des réactions du monde musulman avec un boycottage partielde produits danois. Les faits de novembre 2006 sont plus graves puisqu’elles présentent le saint prophète Mohamed (paix et salut soit sur lui) comme un chameau ivre ou un terroriste ivre. Elles sont plus gravespuisque cette foi-ci c’est la télévision officielle danoise qui a diffusé ces caricatures et non un journal indépendant. Actuellement trois personnes « qui représentent pas les musulmans » ont étaient accusées de vouloir assassiner l’artiste qui a fait ces caricatures et ça a déclenché une réaction inapproprié 15 journal danois ont repris ces caricatures au nom de sa majesté « la liberté d’expression ». imaginé que j’insulte une personne dans un journal et je dit que c’est la liberté d’expression. D’autre part afin de répondre à trois personnes, il fallait blesser 1 milliard de musulmans. Si comme on nous le dit les nuisances danoises sont les travaux d’inconscients, Gorges Bush et Benoît XVI ne sont pas des inconscients. Malheureusement ou heureusement pour nous, nous ne pouvons être complices d’attaques contre le Christ (paix sur lui) puisque nous le vénérons en tant l’un des prophètes d’Allah. A mon avis il faut ignorer ces attaques et elles vont se désintégrer tout seul. En attendant nous ne pouvons que dire « s’il vous plait cessez de vous attaquer à notre religion et à notre Prophète ».

Par le Dr. Seydna Ali Ould Zeidane.

chirurgien à nouakchott et auteur

18 février 2008

Va-t-on vers une guerre civile en MAURITANIE?



Va-t-on vers une guerre civile en Mauritanie?


26-02-2008 journal le calame

Si nul ne peut prédire l'avenir, les événements tragiques récents, la montée en puissance des extrémismes – quelqu’ils soient, quelqu’en soient les apparences et dessous de table –, un an de pouvoir calamiteux, la baisse du pouvoir d’achat, la pauvreté galopante, tous ces ingrédients semblent composer, à s'y méprendre, le cocktail originel des conflits africains de ces dernières années, en Afrique de l'Ouest en particulier. Une question vient dès lors à l’esprit : va-t-on vers une guerre civile en Mauritanie?

La situation du pays se résume ainsi : d’un part, misère extrême et souffrance sociale quasi endémique, citoyens excédés, économie brinquebalante, le tout sur fond de braderie des ressources naturelles de la nation. De l’autre, ministres gérant leur(s) portefeuille(s), hors de tout compte envers l’Etat et le peuple; élus de ce dernier, sourds et muets; militaires puissants et intouchables; barons de la drogue en toute quiétude ; islamistes ou soi-disant tels semant la terreur. Cerise sur le gâteau, voici les dinosaures de l’ancien régime «revenus» en force – étaient-ils jamais partis? – usant de tous les moyens et subterfuges pour user la corde – jusqu’où? – préserver leurs privilèges déments et durer, durer – jusqu’à quand?A l’ère de la fée-démocratie, les injustices multiples persistent et signent le quotidien des mauritaniens. Voilà de quoi aviver la flamme de la violence. Qui se souvient de la Mauritanie d’il y a vingt ans, à peine, pacifique et humaine? La Mauritanie d’aujourd’hui vit à l’ère des médias, à l’image du monde environnant, cruelle et inhumaine, informée tout aussi instantanément de l’assassinat d’un enfant dans un attentat à Islamabad ou au cours d’une «incursion» israélienne, que des dernières malversations de la raffinerie de Nouadhibou dont l’Etat semble protéger les responsables. Nous voilà en pilotage automatique, il n’y a pas de pilote dans la cabine, pas de leader charismatique et fédérateur. La molle attitude du gouvernement lors des tristes événements d’Aleg, de Ghallaouiya et de Nouakchott témoigne d’un certain amateurisme et d’une incompétence qui risquent d’accélérer sa déchéance : une révolte populaire? Militaire? Une guerre civile? Tous les conflits meurtriers ont ainsi commencé : un différend tribal, idéologique ou politique sur fond de crise socio-économique, le tout bien instrumentalisé par des médias complices. Demandez aux libériens, sierra léonais, rwandais, ivoiriens, congolais et autres tchadiens quelles satisfactions ont-ils tirées de leur guerre fratricide. Sinon des cadavres dans les rues, des enfants mutilés, des orphelins, et des populations déplacées par les horreurs d’une guerre aveugle et barbare. Ce désastre humain qui s’esquisse sous nos yeux, aurons-nous assez de sagesse – un brin y suffirait – pour l’effacer, l’expédier, sans plus attendre, au rayon des songes chimériques? Imaginez un peu. Nouakchott, huit heures du matin, odeurs de poudre et de sang, cris d’agonie. Files interminables de fuyards, à pied, en charrette, sur des ânes, accrochés aux portières de voitures surbondées, en route pour l’exil vers la région la plus proche, le Sénégal. Même désolation à Nouadhibou, les gens courant vers le Sahara occidental. Maisons en flamme, voitures calcinées, et des cadavres, partout, gisant dans la plus totale indifférence d’enfants armés jusqu’aux dents. Cauchemar. A tout cela, une seule véritable cause : l’injustice. Cette pratique quotidienne, odieuse, d’une minorité vivant dans l’opulence ostentatoire, insolemment affichée, pendant que d’autres croupissent dans la misère et l’ignorance. Vous sentez-vous choqués par ce discours effroyablement pessimiste? Prenez, en tout cas, le temps d’y réfléchir et que ce soit – je l’espère ardemment – son unique avenir…La «démocratie homéopathique» – on en rirait si ce n’était si triste – est une déception majeure, douloureuse, insoutenable. Le président actuel est devenu la vivante incarnation d’un homme sans pouvoir et sans personnalité, spectateur d’une dramaturgie politique où chacun des acteurs politiques joue – à merveille, hélas ! – son rôle destructeur.Quant à son premier ministre, parachuté à la tête du gouvernement le plus anarchique de l’histoire de notre pays, est-il en mesure de faire face à tous ces défis? Ou devrait-il démissionner, au plus tôt, dans l’intérêt suprême de la nation et de l’intégrité du pays? De nouvelles élections? La Mauritanie a besoin d’un homme d’avenir et non d’un homme du passé. Un vrai gouvernement collégial, de consensus national, véritablement au-dessus des clivages communautaires et idéologiques? Ce pays sans développement ni démocratie ne demande qu’une bonne volonté, un peu de rigueur et de fermeté. Il faut se ressaisir tant qu’il est temps. Sinon, l’éclatement nous guette; affaire de jours, de semaines, peut-être de mois. Démesurément pessimiste ou lucidement optimiste, ce que je ne veux surtout pas, c’est la guerre, l’infâme, la faucheuse. Aussi fais-je appel à la prévention de cette maudite, car je veux un seul peuple, une seule nation, un peuple uni dans sa diversité, dans le respect de la constitution rédigée par les militaires que j'ai, pourtant, dénoncés en 2006, des lois et des intérêts du pays. Aidons-nous, mauritaniens, et le ciel nous aidera!

Dr KLEIB ahmed salem

pour lire l'article original voir le journal LE CALAME de ce jour 26- fevrier 2008

13 février 2008

Histoires de fossiles

C’est ça la Mauritanie

LE CALAME n°557 11 Octobre 2006

« Quand on est chef de gouvernement on ne peut pas dire la vérité ;

on ne la dit jamais. Gouverner c'est mentir.» JEAN GIONO


Quand j’ai entendu le mot fossile sortir de la bouche du président du CMJD et chef de l’état lors de son interview sur RFI, j’ai dû rincer ma mémoire ramollie ces derniers temps par les dictatures, les coups d’états, les coups bas et les candides indépendants pour recueillir la définition des mots fossile et fossilisation. Ceci de peur de sembler bien maladroit dans ma démarche, entre la soumission servile et la prétention didactique. Car Je n’ai ni la didactique d’un Yvan Amar dans «la danse des mots» ni la sémantique d’un Bernard Pivot dans sa célèbre émission «apostrophe».

Tout est parti d’un mot : «fossilisation». Utilisé à bon escient, bien sûr, par notre chef d’état pour désigner nos partis politiques. Ce mot a pris la place de la rage (autrefois attribué aux chiens afin de les tuer). De nos jours, qui veut tuer son parti le qualifie de fossile. Justement un fossile se définit comme la «conservation dans le sol ou la roche d'un organisme après sa mort par différents processus chimiques et physiques», ce qui suppose que les partis traditionnels traités de fossiles sont déjà morts et enterrés, Kapout dans le jargon militaire, fini. En d’autres termes, les politiciens que nous croisons tous les jours sont des politiciens morts et pétrifiés. Il ne faut pas leur en vouloirs, ni pour leur programme politique ni pour leur honnêteté. Depuis quand juge-t-on un mort ? que son âme se repose en paix.

Si notre paysage politique est morose c’est à cause de l’absence d’une vraie volonté militaire de démocratie d’une part, et de l’autre de l’ambition insatiable de nos politiciens zombies et véreux. Pour ce qui est de la fossilisation, il faut que l'animal ou le végétal soit soumis à des conditions particulières peu de temps après sa mort et avant que les organismes décomposeurs n’entrent en scène, telles les bactéries, ou bien tout simplement divers charognards et Insectes. Dans mon imagination de bédouin, le prédateur à cette époque-là (celle des fossiles) était le dinosaure, qui doit être le méchant. Je l’imagine grand de taille avec un cerveau terriblement petit pour son corps, poilu et moustachu, et qui a fini par disparaître de la terre.

C’est ainsi que la plupart des organismes ont été protégés par un enfouissement rapide dans les sédiments, principalement d'origine aquatique, tel des argiles ou des sables. Donc comme nos brillants politiciens n’ont pas eu la géniale idée, après le 3 août, d’éviter leur décomposition en s’incrustant dans les sédiments militaires. Ou, plus simplement, n’ont pas eu la capacité d’évoluer et de s'adapter au changement. Il est légitime que le chef de l’état dans un souci de pure conservation ait appelé à la candidature indépendante, histoire d’enterrer des fossiles. Histoire aussi de dire qu’il n’a jamais été dans le système. Nous avons d’un côté un chef d’état au-dessus de la mêlée et, de l’autre, des chefs de tribu hors de tous soupçons qui se sont se sont rencontrés au palais présidentiel. Les derniers affirment que le premier les a incités à se présenter aux prochaines élections en indépendants. Information vite démentie lors de son escapade française à travers cette opération de charme d’un président qui veut garnir son album photo et son carnet d’adresses (est-ce nécessaire pour quelqu’un qui va partir dans cinq mois?). Le démenti formulé à propos d’un possible soutien des militaires pour les candidatures indépendantes nous ramène à l’histoire de ces deux messieurs, seuls dans l’ascenseur, qui ont senti une mauvaise odeur et qui se demandent d’où ça vient.

Ceux qui détiennent le pouvoir (je ne parle pas des 13 colonels et du gouvernement à usage unique) ont déjà mis en route un processus qui leur permettra de se protéger de l’après transition. La transition est un échec, si nous allons nous retrouver avec les mêmes élus de l’avant 3 août sous le drapeau indépendant. C’est toute notre conception de “ la démocratie ” qui s’en trouve donc affectée. Fini l’espoir de voir une Mauritanie où le citoyen lambda ne doit pas se soucier de son avenir politique hypothéqué par des élections. Où il ne doit pas avoirs des soucis si le président est du nord ou du sud, noir ou blanc. Parce que nous avons une constitution qui nous garantit nos droits d'Homme et de Citoyen. Enfin je hais cette recherche (de) béatitude terrestre que l’actuel chef de l’Etat veut à tout prix et que je sois pendu si on l'accepte.

Chronique du Dr. KLEIB Ahmed-salem


10 février 2008

On est d'accord ?

Je viens de découvrir tardivement la réponse de monsieur Ould mokhtar grâce à la magie de google cliquer ici pour lire ould mokhtar , Suite à la parution dans le journal Le Calame du 7 décembre 2005, de mon article cliquer ici pour le lire « Tirez le rideau, la farce est jouée »
Avant de vous le livrer intégralement permettez moi de vous expliquer Pourquoi je le mets en ligne en ce moment tout simplement parce que :
1- j’ai trouvé le ton du texte sincère, respectueux et plein de conviction (ce qui facilite un débat d’idées et une confrontation intellectuelle constructive.
2- Je voulais me faire pardonner de ne pas avoir lu ce texte qui a sommeillé plus de deux ans sur d’autres forums et blogs que je ne fréquentais pas.
3- on peut ne pas être d’accord avec quelqu’un sans vouloir le trucider.

Je rappelle un peu les circonstances de la publication de mon article. les médecins mauritaniens sont devenus par enchantement du jour au lendemain la cible d’un lynchage médiatique deux ou trois mois après les coups d’ETAT. Cette sur médiatisation serait elle le fait d’une Coïncidence ou d’une diversion ? Quand Les citoyens se sont ligués contre nous médecins, Ma réaction immédiate fut d’écrire ce papier sans oublier que j’ai toujours était critique même en vers mes collègues dans d’autres circonstances.

voici le texte de monsieur OULD MOKHTAR
Cher Dr. Kleib,
Sans vouloir polémiquer autour du rendement de notre corps médical et encore moins, assister à un événement du genre « post-farce » que vous décrivez, je voudrais vous faire calmement les quelques remarques suivantes, tant le débat sur la question est récurrent en Mauritanie.Je pense intimement qu'aborder le rendement de nos médecins, de nos enseignants, de nos journalistes, de nos halieutes, de nos agronomes, en vase clos, relève de la subjectivité et de l'impertinence.. Je dirai qu'il s'agit d'une question de « job public », de fonction publique si l'on veut.. A partir de là, il devient arbitraire de se focaliser exclusivement sur l'une ou l'autre des professions.Vous m'excuserez Docteur si je souligne ma divergence avec vous lorsque vous dites « Parmi toutes les institutions, la santé est le seul secteur dont nous devrons être fiers, le seul secteur où desrésultats satisfaisants ont été notés »..Non, tout le monde sait que les services de santé sont encore médiocres dans ce pays, exactement à l'image des services scolaires et universitaires, des services d'élevage, des services agricoles,des services d'adduction eau potable, les services municipaux, les services d'assainissement, les services routiers, les services de transport, les services administratifs, les services bancaires, lesperformances judiciaires, même les prestations de nos poètes sont devenus on ne peut plus médiocres (sur le légendaire million de poètes ! ) et je peux continuer encore plusieurs et plusieurslignes !Chaque service ou secteur a ses maux, Docteur Kleib et laissez moi à présent, vous énumérez quelques maladies de la Santé dans notre pays. Par maladies, j'entends et les germes et les manifestations, c'est-à-dire dans votre jargon l'étiologie et la symptomatologie.Nos médecins mauritaniens sont sous payés avec une moyenne de 42 KUM et doivent chercher par conséquent à « arrondir les angles » pour s'en sortir avec leurs familles. Cela n'est pas de nature àaméliorer le rendement. On est d'accord ?Les milieux hospitaliers ou ce qui en fait office, font face à un manque criant de consommables et de réactifs de première nécessité, rendant illusoire toute pratique médicale efficiente et à tempsréel. On est d'accord ?Les équipements et le matériel sont on ne peut plus vétustes et quasiment mal entretenus.. Tout cela conjugué à l'inadaptation des affectations, consécutive au manque de planification et de suivi.Prends cet exemple, dans le très respectable CHN, il n'existe que 2 bouteille d'oxygène à partager entre le service Réa et le service Cardio.. Qu'est ce qu'on dit si l'on apprends qu'une bouteilled'oxygène coûte 9000 UM sur le marché ? On est d'accord ?Il n'existe au CHN qu'une seule ambulance. Elle est de type Nissan blanche et pour être descriptif, elle démarre très difficilement et est meublée à l'intérieur par une civière de couleur orange quiporte énormément de sang coagulé. Ce n'est pas bien cela.. On estd'accord ?Le personnel infirmier et subalterne est gangrené par la corruption et très mal formé, à tel point qu'il n'est plus évident qu'un infirmier te fasse une perfusion correcte. Mais c'est normal avec leniveau de l'ENSP et l'inexistence de stages et de formations continues. On est d'accord ?Le secteur pharmaceutique est le plus délabré parmi les pays membres de l'OMS (Cf rapport de l'OMS pour 2003). La CAMEC a lamentablement échoué et s'est contentée d'importer des produits indiens du labo CIPLA.. Produits décriés, mais utilisés à défaut. On est d'accord ?Pour les chanceux, il faut casquer de l'argent du coté du Dr. Cheitou au Ksar pour avoir de « bons » médicament. Je vous conseille de lire sur « l'affaire Claforan » et de ce qui est arrivé au filsde Mme M. Sidoumou.. Un flacon supposé contenir du Claforan, s'est avéré « Made in Nouakchott » et ne contenait qu'une poudre inactive soluble dans l'eau ! pendant que les ex-directeurs de la CAMEC comptaient leurs centaines de millions.. Toute la ville le sait.. On est d'accord ?Les spécialistes préfèrent vaquer à l'auscultation dans les cabinets et cliniques privés. Cela est légal dans la mesure où la loi 93-009 régissant les fonctionnaires le permet, mais ce qui n'est pasnormal, c'est que la majorité de ses « établissements » ne ressemblent qu'à de vulgaires motels aux équipement bas de gamme.Ah, si vous voyez mon cousin qui ausculte en moyenne 80 patients par jour.. Ah si vous voyez comment je suis souvent sollicité pour intervenir par appel pour qu'une connaissance puisse être auscultée en urgence.. Ce sont nos mauvaises habitudes. On est d'accord ?Dans notre pays, la notion l'erreur médicale professionnelle n'existe pas encore, et ce au grand dam des cas justiciables pendant encore ou non.. On est d'accord ?Les services hospitaliers du Sénégal (ce que vous appelez nos voisions du sud qui se moquent de nos compétences) sont légitimement une alternative.. pour asseoir un bon diagnostic, être soigné etdisposer de médicaments aux normes.. C'est pourquoi, on va au Dantec, au Principal, à Hann, etc.. en attendant que les choses soient acceptables.. La vie humaine et la santé des gens comptentbeaucoup. On est d'accord ?Le directeur du CHN, celui du CNH, celui du HCZ, tous reconnaissent des failles évidentes dans le système sanitaire.. le Ministre lui, affiche une carence avérée et n'a aucune vision pour le secteur,exception faite de quelques démarches cosmétiques ça et là.. On est d'accord ?Presque tous les bons praticiens sont à Nouakchott.. Ce qui me rappelle Feu Habib quand il écrivait que l « les mauritaniens pensent que pour être de bons citoyens, il faut venir habiter dansla capitale ! » Certains médecins me surprendraient s`il sera établi qu'il ont passé ce célèbre serment d'Hippocrate, tant ils sont durs et arrogants avec les malades.. De rares autres, au contraire, sontpleins d'humanisme et de bons sens, mais ce n'est imputable qu'à leur éducation et à leur sens de citoyenneté tant que la profession endure l'inexistence de cadre normatif et de code déontologique..L'Ordre des médecins a sombré depuis quelques années dans les oubliettes.. On est d'accord ? Pourquoi ?Cher docteur, sachez que j'ai beaucoup d'estime pour vous, partant de ce que vous partagez souvent sur ce forum.. sachez aussi que je vous rejoins sans équivoque quand vous dites que rien n'a changé..Laissez moi enfin, ne pas douter, du tout de votre bienveillance et votre sens de responsabilité, dès lors que vous vous êtes sentioffensé, blessé, diffamé quand toute la profession a été décriée..Laissez-moi, tout de même, dresser un tableau clinique et qui ne sera que plus catastrophique, pour l'éducation, la pêche, l'agriculture, les mines, le commerce, les services,etc.. Le paquet est SOLIDAIRE et il est, croyez-moi, malheureusement chaotique..Récemment des responsables sectoriels ont été interviewés dans une série de débats télévisés, souvent osés, mais personne ne s'est particulièrement trouvé embarrassé par les faits et les témoignages apportés par les uns et les autres d'une manière souvent crue etparfois arrogante, voire malveillante..Laissez-moi vous dire enfin : tous les services fournis par l'administration sont encore médiocres.. et vous dire mon espoir de voir un jour chaque réalité sectorielle changée, normalisée ; humanisée. Bref, évaluée et prise en charge par nos responsables..C'est ça le véritable dilemme de demain..
Mes considérations
par Ould mokhtar
Decembre 2005

2 février 2008

La Liste de Schind-oumer


L'hebdomadaire mauritanien la tribune, a publié une liste de personnalités " potentiellement ministrables" en cas de remaniement sous forme de tiercé. Elle est le fruit de l’écoute de bruits de couloir du pouvoir,de l’indiscrétion de certains militaires résidus del’ancien CMJD avec les quels le rédacteur semble déglutir par un seul œsophage et des rumeurs des salons de Nouakchott réputés infaillibles. Cette liste n'est pas officielle car les spéculations sont vives à quelques jours du remaniement très attendu. Les coups bas sont encore permis dans un pays ou le conseil des ministres du mercredi est un rendez-vous incontournable. Cette liste n'est tout de même pasfantaisiste. Même si la liste des ministrables circule depuis plusieurs jours dans les milieux politiques, elle change d'heure en heure. Y penser déjà, en ce moment et en parler, même virtuellement,ne ferait qu’aiguiser l’appétit de certains dinosaures de l’ancien régime reclassés dans un nouveau parti et jeter encore plus d’huile sur le feu. Je pense que le président même sénile a déjà mijoté sa liste dans sa sphère décisionnelle restreinte. Cette liste qui apparemment fait tourner les têtes de la nouvelle majorité. La liste des ministrables virtuels qui s’ycroient déjà ne cesse de soulever des interrogations et des inquiétudes. Le futur attelage gouvernemental mauritanien qui serait issu de cette liste accouchée au forceps susciterait beaucoup d'inquiétude. Quels ministres rendraient dans quelques jours leurs maroquins ? Les spéculations vont bon train. Leministre de l'intérieur qui n'a pas vu venir cette flambée de violence inhabituelle dans notre pays, qui a des préoccupations autres que la sécurité du pays ?Le premier ministre qui selon les politologues est indéboulonnable? La ministre de l’éducation nationale qui irrite tous les éducateurs nationaux ?Quand un journaliste (là je suis très généreux), autoproclamé analyste politique indépendant, dicte une liste des personnes ministrables, spéculative et suggestive à un vieux semi-sénile de président en ce moment, c’est que le choix du moment et des nominés n’est pas un pur fruit du hasard. On peut penser naïvement que cette liste est lancée pour tester les réactions de la population, pour suggérer certains noms tapis dans l’ombre pour booster la vente d'un journal qui rame. Je ne connais pas les personnes citées dans la liste de SHIND OUMER. Je n'ai point la prétention de porter sur eux un jugement de valeur, par contre je pense que le fait de les voir dans une liste pareille risque de leur porter préjudice.

7 janvier 2008

QUI a besoin de l’autre?, L’hôpital public ou le médecin spécialiste



Que mes collègues qui incarnent les valeurs des médecins d’antan, les fideles au serment d’hypocrate, ne trouvent pas dans l’emploi du JE dont je vais en user et en abuser aucune satisfaction narcissique, mais un témoignage sincère et profond D’un médecin qui a roulé sa bosse dans cette jungle médicale que l’on appelle l’hôpital national.

Je me permets de sortir de mon silence dans ce milieu, au vu de la Greve qui prend en otage des malades qui n’ont pas choisi délibérément l’option de tomber malades, pendant que d’autres réclament leur droits légitime à la grève.

Que les médecins spécialistes arrêtent d’accomplir un service qui ils devraient accomplir contre un salaire, et renoncent en contre partie à cette paie pour la durée la Greve est légitime. Qu’ils prennent en otage une population de malades pauvre et défavorisée soulève des interrogations. Qu’ils choisissent entre le privé et le public mérite une réflexion.

Par contre ce que je trouve scandaleux est ce faux chantage au service public « qui dit payer nous plus ou laisser nous partir en privé. »

Que ceux qui n'aiment pas notre service public le quittent ou qu'ils arrêtent de cracher dans notre soupe.

D’une part le salaire amène tout médecin à réfléchir,

_Le salaire d’un médecin aussi dérisoire soit il est de 86.000 um dans le secteur public, avec une motivation en plus qui varie de 70 000 um pour le jeune médecin, à 350.000um voir 500000 um pour certains chef services, tenez vous bien il reste les indemnités des astreintes bidon trente jours 240 000 um pour parfois un seul médecin et les gardes. En plus de l’activité privée parfois au milieu des heures de service( d’astreinte ou de garde). Cette attitude ambiguë brouille la perception de notre profession.

.

_ D’autre part : l’hôpital est pourvoyeur de malades, un médecin qui ne travaille pas à l’hôpital ou ne passe pas à la télévision ne pourra pas assurer une clientèle qui lui permet en privé de joindre les deux bouts.

Si notre système de santé est mauvais, la faute est partagée entre les médecins, les pouvoirs politiques et en infime partie les citoyens.
Ces dernières années quatre classes sociales de malades se sont distinguées:
1_la classe des riches qui travail dans le secteur libéral et l'informel et les politiciens se soignent 'en France avec des prises en charges payées par le trésor public dans les hôpitaux parisiens Hôtel dieu , la pitié salpêtrière ou Necker .
2_La classe des fonctionnaires et petit cadres se soigne au Maroc ou en la Tunisie.
3_la classe de la solidarité : celle qui a une prise en charge type: "sécurité tribale" se soignent plus prés de chez nous à DAKAR
4_la classe pauvre et ne veut pas l'admettre et qui ne veut se soigner qu'en privé.

Ces dernières années d'autres classes de médecins se sont distinguées: chercher les faux des vrais
les professeurs( les vrais et les faux confondus) , les médecins
spécialistes (les vrais et les faux confondus) les généralistes (les administrateurs et praticiens)
1_les professeurs:

"Article en format brouillon la suite demain"

5 janvier 2008

Conseil d’un médecin.: Par le Dr. Seydna Ali Ould ZEIDANE L’hépatite "B" en Mauritanie : ensemble nous pouvonsarrêter l’endémie !

Le virus de l’hépatite B qui est un cousin proche duVIH n’a toujours pas de traitement curatif, mais aactuellement un vaccin efficace. Dans beaucoup de paysce vaccin a été intégré dans le PEV (programme élargiede vaccination) obligatoire pour tous les enfants. Cequi malheureusement n’est pas le cas chez nous. Lagrande fréquence de cette maladie chez nous est due àplusieurs facteurs dont la promiscuité et surtoutnotre façon de prendre le thé. Boire dans un verreaprès un malade ou un porteur chronique exposepotentiellement à la contamination. N’oublions pasaussi que c’est une maladie sexuellement transmissiblemême par la salive. La primo-infection est très souvent silencieuse et semanifeste rarement par un ictère. La périoded’incubation prend quelques jours puis la sérologiedevient significative. Le premier qui se positive estl’antigène HBc puis antigène HBs ensuite les anticorpsHBc et HBs. Cette sérologie est typique d’uneinfection récente et il faut refaire la sérologie sixmois après. Si en ce moment l’anticorps HBs estfortement positif et les antigènes HBs diminuent oudisparaissent, le sujet est immunisé. Si au contraireil y a apparition d’antigène HBe, la maladie a évoluévers la chronicité d’autant plus qu’il y a uneréplication de l’antigène HBc ou sa persistance à destaux élevés. Ce sont ces individus qui sont dangereuxqui propagent la maladie puisqu’ils sont d’apparencesaine. Ce portage chronique peut rester plusieursannées sans évoluer et peut évoluer avec le temps versla cirrhose et parfois celle-ci vers le carcinome (uncancer) hépatocellulaire. La solution est donc la prévention. Il n’y a aucundoute que demander à un mauritanien de laisser le thééquivaut à lui demander, pratiquement, de changer dereligion. Mais on peut agir sur les autres facteurs.
Dr. Seydna Ali Ould ZEIDANE
chirugien .Ancien résident des hopitaux de Tunisie. et Auteur

1 janvier 2008

USA : L’empire commence à s’écrouler !

USA : L’empire commence à s’écrouler !



L’histoire nous avait appris que les grands empires, depuis l’empire romain jusqu’à l’empire soviétique, s’effondrent toujours de l’intérieur. Les causes de cet écroulement sont liées à l’un de trois facteurs.

Premièrement lorsque cet empire essaye de s’étendre plus qu’il ne le peut. Deuxièmement lorsqu’il à réaliser des conquêtes en ignorant ses alliés et les droits des autres peuples. Enfin lorsque commence des querelles internes au sein de cet empire.

Au début des années quatre- vingt, personne n’imaginait que l’URSS, et avec tout le bloc Est,allait s’écrouler en moins de dix ans. Les néo conservateurs qui entouraient en ce moment là Ronald Reagan et, après lui, Gorge Bush le père avaient crié "victoire" en prétendant que ce sont eux qui ont fais chuté le bloc de l’Est. La réalité est autre. l’URSS

avait disparu parce que c’est un système qui s’est cisaillé de l’intérieur sur plusieurs années et, par conséquent, il était prêt à s’écrouler à la première occasion. Les vraies raisons, entre autres, de cette chute étaient l’annexion illégale de l’Afghanistan et la guerre interne entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan sur Nagorny Karabakh.

Après la chute du bloc de l’Est, il est resté un pôle unique dirigé par les Etats-Unis d’Amérique grâce à leur suprématie économique et militaire. Ce pôle était sujet à rester longtemps le seul dirigeant du monde surtout avec l’arrivée au pouvoir de Bill Clinton qui est un homme cultivé qui n’avait recours à la force que lorsqu’il épuisait tous les moyens diplomatiques

et en accord avec ses alliés. Durant les huit ans qu’il a passé au pouvoir, Clinton avait toujours privilégié la diplomatie à la force. Il avait essayé

de trouver une solution négociée aux grands conflits du monde : l’irlandais et l’israélo-arabe. C’était là une situation qui allait prolonger la survie du pôle unique.

L’arrivée en 2000 de Gorge W Bush et des "néo conservateurs" avait complètement bouleversé le monde.Ces adeptes de Lush Straus extrémiste qui a une vision imaginaire du monde divisé uniquement entre le bien et le mal, ils avaient cherché dès leur arrivée un alibi pour appliquer leurs agendas. Le 11 septembre était doute que El Qaïda d’Oussama Ben Laden est l’arme qui

a commis le crime mais on ne sait toujours pas qui aappuyé sur la gâchette. Cet alibi était utilisé pour envahir l’Afghanistan, détruire l’émirat des Talibans et disperser El Qaïda. Tout cela peut se comprendre…

Mais annexer l’Iraq, sans raison et en dehors de la légalité internationale, est une autre chose.

Je me base dans ma prédiction sur un ensemble de petits signes qui sont pourvoyeurs de ce déclin. Les néo conservateurs avaient annexé l’Iraq non seulement en dehors de la légalité internationale mais également contre la volonté de leurs alliés européens. Le mensonge "des armes de destruction massive" avait coûté à l’administration américaine très chère. La voici bloquée dans les marécages de l’Iraq. Les américains y ont attiré El Qaïda qui n’avait aucune existence dans ce pays. Le mythe du soldat américain

invincible, capable d’anéantir, tout seul, un bataillon est tombé. Voici cent cinquante mille soldats incapables de se protéger eux même contre les

attaques d’une poignée d’iraquiens.

La séquestration et la torture de milliers de gens dans Guantanamo, Abou Ghraïb, Bagram etc. a fais perdre à l’oncle Sam son âme et son prestige aux yeux des autres.

Les forces américaines qui sont éparpillées sur les cinq continents sont incapables de faire la moindre guerre conventionnelle, ni en Corée du Nord, ni en Iran, ni en Amérique du sud. La seule guerre que peut déclencher l’Amérique est une guerre nucléaire et celle-ci pourra détruire tout le globe vu la puissance actuelle des bombes. Les armes nucléaires sont des

armes de dissuasion et non des armes de guerre.

Le "Patriot-Act", cette loi instaurée après les événements de septembre et qui limite les libertés individuelles, malgré sa contradiction avec la

constitution des Etats-Unis, avait fait perdre au pays des milliards de dollars. Il est vrai que l’Amérique est le pays le plus riche du monde mais aussi le plus endetté et, par conséquent, il a besoin des investissements étrangers pour maintenir son économie.

Or cette loi met beaucoup d’obstacles devant la pénétration des individus et de ces investissements.



L’incapacité de l’administration américaine de traiter efficacement les conséquences du cyclone "Katrina" est un autre signe de faiblesse. Les nombreuses voix qui commencent à se lever contre ces faucons à ce sujet et

à propos d’autres marquent le début d’une véritable crise interne.

La politique extérieure de ces néo conservateurs a toujours été agressive. Ils n’ont jamais, vraiment, essayé de régler un problème. Au contraire ils en ont ajouté en partant du "principe du désordre constructif". En examinant, avec soin, les comportements de cette administration, nous verrons beaucoup de contradictions qui incarnent une déception qu’on ne veut pas reconnaître.

Les néo conservateurs ressemblent actuellement à un fauve blessé et un fauve blessé est capable de pire idiotie. Ils sont donc capables de noyer le monde dans des guerres dévastatrices mais qui ne rendront jamais

à l’Amérique la place quelle avait perdu.

Ce pôle unique américain s’effondrera avant 2030, la prochaine super puissance est asiatique. Elle est soit la chine soit l’Inde et l’Union Européenne sera sûrement une puissance économique mais jamais une

puissance militaire.

Par le Dr. Seydna Ali Ould
Zeidane.
chirurgien et ecrivain

26 décembre 2007

Cet islam n'est pas le notre



La Mauritanie qui souffre déjà, d’un gouvernement incompétent, des citoyens autistes et d’une police corrompue, n’a pas besoin d’une publicité aussi macabre. Ceux qui ont perpétré ce crime odieux ne sont pas des mauritaniens, ou ne le sont plus. Cet abominable acte qui rappelle la sauvagerie de LEMGHEYTII ne peut être que le geste désespéré d’un groupe de détraqués. Si le but est de faire parler de la nébuleuse Al Qaida et de son produit derivé le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, plus connus sous le terme de Branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, il est atteint. parcontre si Si le but est de porter atteinte à la réputation de notre pays, à son hospitalité à sa securité ,c'est un échec. Le mot est lâché, les islamistes ne sont pas la bienvenue dans notre pays. L’islam comme religion pacifique et tolérante est le ciment de notre unité nationale. Notre pays est l’un des rares pays musulmans où les gays, et les imams se croisent et vivent parfois sous le même toit. Où les femmes jouissent d’une liberté sans équivalent dans le monde arabe. Cet islam, importé sans TVA, visible et voyant a travers des tenues vestimentaires excentriques, des barbes colorées, et des cranes rasés enturbannés n’est pas le notre. Cet islam qui lapidie, et assassine lâchement n’est pas le notre. Nous devons, lutter énergiquement contre toute forme d’aliénation et de fanatisme. Les coupables doivent être traqués, arrêtés et jugés. Le jugement se doit d'être exemplaire et dissuasif. Et que cet événement ne fasse pas oublier d’autres affaires, comme LEMGHEYTI , la drogue, …..etc

la suite prochainement

Dr kleib

18 décembre 2007

S’il vous plaît ne ratons pas cette occasion

Extrait du journal
Albayane mois de mai 2006, le journal Albayane
Le proverbe dit que la chance ne se répète pas deux fois, ce que semble méconnaître ou fait semblant de méconnaître la majorité de nos compatriotes. Il est vrai qu’un coup d’Etat est un acte illégal mais à condition que le renversé soit au pouvoir légalement.Un putsch peut aussi devenir légal lorsqu’il est
soutenu par la population et plus encore lorsque les motifs déclarés de cette action sont de restaurer"justice" et "démocratie". Lorsque les militaires avaient repris le pouvoir le 3 août 2005 ils avaient promis de le rendre démocratiquement aux civils dans 19 mois. Les partis
politiques ont été alors appelés à des journées de concertation où ils avaient joui d’une large liberté d’expression et d’action.
Ce qui s’est passé est malheureusement contraire à toutes nos espérances. Au lieu de consolider ou de fonder de véritables partis sur des bases saines, ils se sont dirigés vers le tribalisme et le régionalisme.
Le tribalisme n’avait jamais était aussi présent dans notre pays qu’aujourd’hui. Si vous demandez n’importe qui à qui vous voterez demain il vous répondra pour mon cousin ! Ou avec ma tribu !
Le recensement à vocation électorale est une autre catastrophe qui est venue empirer les choses. Prenons l’exemple de Nouakchott plus de la moitié des habitants de la capitale se sont inscrits dans des communes de l’intérieur. Et quand vous les interrogez sur la raison, on vous répond : « notre tribu est la
plus nombreuse dans telle ou telle région… » Avec cette logique, nous sommes revenus plus de quarante ans en arrière ; situation et mentalités comparables à celles des années cinquante lorsque la tribu était
l’unique référence. Il faut s’attendre donc à une longue période de quasi parti unique au pouvoir, suivie d’une autre période de pouvoir militaire qui conduira de nouveau à une impasse. La tribu est un mal nécessaire en dehors d’un Etat de droit puisque c’est elle la sécurité sociale, l’assurance et la garantie.
L’attachement à la tribu dans les conditions près citées peut être défendu, mais quand on nous offre l’opportunité de construire cet Etat de droit la tribu n’a plus de place. Il est vrai que selon les chiffres officiels 60% de notre peuple est analphabète et que le pourcentage effectif avoisine 90% mais même avec
une poigné d’intellectuels main dans la main on peut construire ce pays.
Si les élections sont organisées dans ce contexte tribal elles seront les plus sanglantes et les plus meurtrières de notre histoire. Tout le monde sait le fanatisme tribal qui peut pousser les ignorants à commettre les actes les plus ignobles en son nom.
Supposons que les élections soient organisées sur ces bases, le président devant être obligatoirement de la tribu la plus nombreuse et le gouvernement doit comporter plus de deux cents ministres en raison d’un
ministre par tribu. On nous a donné une chance. Soyons à la hauteur et construisons de vrais partis politiques. Rassemblons-nous derrière le plus compétent, le plus patriote, le moins vénal et non derrière le plus proche ou le plus offrant. Nous devrons choisir celui qui va réellement réparer et généraliser l’enseignement, offrir la santé pour tous.
Celui qui va améliorer notre mode de vie en augmentant les salaires et en contrôlant strictement les prix.
Nous devrons choisir celui qui va suivre une politique d’habitat qui garanti à tous les citoyens un habitat décent, nous choisirons celui qui offrira aux milliers des chômeurs des occasions de travail.
S’il vous plait ne ratons pas cette occasion, déjà nous avons raté la période transitoire, on nous avait promis un gouvernement de technocrates alors que nous avons eu le contraire.
Aujourd’hui apostériorié, je suis sur le point de dire que je crains qu’on a perdu l’occasion. Il est vrai qu’on ne peut pas évaluer le bilan d’un gouvernement sur moins d’un an, mais la création du PNDD, nous fait revenir au point de départ.
Dr Seydna Ali ould Zeidane
chirurgien

15 décembre 2007

PROFESSION : ANONYME

Profession: Anonyme

Une fois n'est pas coutume, nous nous intéressons aujourd'hui, loin des fracas du monde politique à un fait de société qui a pris de l'ampleur avec le développement des canaux de communication: la calomnie. Le paysage médiatique mauritanien, y compris la presse écrite, fourmille depuis quelques années d'écrits "accouchés sous X'. L'anonymat que permet la communication sur internet ne serait-il pas un aphrodisiaque ? se demandait d'ailleurs Walter Goodman. Quand on voit la façon dont cette déferlante anonyme épingle, expose et indispose ses victimes en les traînant dans la boue on est tenté de répondre par l'affirmative. Plus grave, cette littérature trouve facilement des oreilles attentives et des relais puissants dans une société de colportage comme la nôtre. Autant il était compréhensible à une époque récente que des anonymes aient permis de dénoncer sans pression et surtout sans risque d'en payer le prix les dysfonctionnements de notre société, avec il est vrai quelques excès, autant il est difficile d'admettre aujourd'hui que de pâles copies continuent à perpétuer un genre dont ils ne maîtrisent ni les tenants ni les aboutissants dans le seul but de régler les comptes à certains ou de polémiquer. Quelle attitude adopter face à ces attaques? Écouter le conseil de Sainte-Beuve au poète : " Veux-tu te venger, ô poète, des railleries de l'imbécillité et des insultes de la haine? Grave-les dans ton cœur, n'y réponds jamais. Fais ton œuvre, poursuis comme sans entendre, et pourtant aie en toi l'aiguillon d'avoir entendu" ou bien chercher à se justifier chaque fois qu'on est épinglé pour avoir la conscience tranquille. Sur un autre registre voisin les sites internet, les forums de discussion sont prisonniers d'un faux débat, de fausses polémiques. A voir certains sites et forums on a l'impression d'assister à une guerre de tranchées. Tout y est question de bidhanes, soninkés, haratines, haalpulaar et wolofs. Aucun débat sérieux, aucune analyse pertinente. Tout y est sur-exaltation de la différence. Souvent les seuls échanges qui semblent tenir la route sont préfabriqués. A peine eut-on avancé une thèse, qu'on revient quelques minutes plus tard pour la démolir sous un autre pseudo. Le temps est venu pour ces anonymes de sortir de la "clandestinité". Loin de moi l'idée de fustiger tous ces anonymes. Il en existe de bons et de méchants. Depuis des temps immémoriaux de grandes oeuvres ont traversé les siècles et continuent aujourd'hui encore à nous fasciner sans qu'on puisse leur attacher le moindre nom. "Les Mille et Une Nuits", dont l'héroïne principale Schérazade évolue dans un univers féerique fait partie de ces oeuvres restées dans la postérité, mais ses auteurs dorment,anonymement, dans les recoins de la civilisation perse. On peut multiplier les exemples de ce type dans tous les autres domaines de la vie. Mais de nos jours, l'anonyme et le pseudonyme sont utilisés à d'autres fins et même la presse dite "sérieuse" n'y échappe pas. Chers anonymes ne faites pas de votre anonymat une profession. Si vous assumez ce que vous dites et écrivez, votre crédibilité n'en sera que plus grande et votre propension à la calomnie considérablement réduite. Si vous vous trompez, déjugez-vous à temps. Si vous cherchez la notoriété demandez à X-Ould-Y: quelle satisfaction personnelle peut tirer un anonyme de sa célébrité, si ce n'est le sentiment du devoir accompli tel celui qui s'acquitte de son aumône sans en faire la publicité? Si tel n'est pas le cas, ça doit être rageant de ne pas pouvoir crier sur le toit: " c'est moi!".

17 novembre 2007

A L'Homme qui murmurait à l'oreille de Mamadou TANDJA


A l’homme qui murmurait à l’oreille de Mamadou Tandja
29-11-2007 journal lecalame


Notre pays regorge de contradictions. On se contredit dans nos convictions religieuses, dans nos habitudes alimentaires, dans notre comportement de tous les jours, et dans nos engagements politiques. Comment voulons-nous qu’un homme, venu de nulle part, puisse redresser un pays sur une pente vertigineuse et dirigée par des militaires ignares et corrompus, depuis 1978. Un homme qui murmurait dans les oreilles du président du Niger. Le président Mamadou Tandja n’est pas un chantre de la démocratie et son pays n’est pas un modèle de développement économique. Nous avons assisté ces derniers jours, impuissants, à une montée de la violence. La rue mauritanienne s’est soulevée subitement, prenant de court les partis politiques et le bouledogue du pouvoir, ‘’la société civile’’. Le citoyen mauritanien, par nature fataliste et docile, s’est transformé en brave petit palestinien armé de sa pierre et de sa conviction. S’il est sorti dans la rue, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va plus. Quelque chose qui a perturbé cet équilibre précaire. Une semaine avant le soulèvement du novembre 2007, j’avais écrit sous le titre Faites vos jeux, rien ne va plus dans les colonnes du journal le calame la mise en garde suivante :«la politique de ce gouvernement a créé et renforcé une certaine polarisation des relations: d’un côté, une pauvre population d’exclus, vivier électoral, et de l’autre, une classe hautement privilégiée qui a concentré les richesses et qui continue à influencer notre vie politique en achetant la première; ce qui risque dans les jours à venir de se solder par un mécontentement social comme ce fut le cas par le passé dans d’autres pays voisins.
Il n’est pas impossible de voir dans l’avenir comme dans toutes les néo démocraties qui piétinent comme nouveau signe de mécontentement, les occupations pacifiques des mairies, et d’autres édifices publics, des hôtels, des aéroports et la désobéissance civile comme ultime appel au secours pour sauver notre pays et les générations futures». Une règle élémentaire en politique qui s’enseigne dans tous les amphithéâtres de sciences PO ;

Un gouvernement, qui n’écoute pas le peuple, est un gouvernement sourd. Un gouvernement dont la politique est catastrophique doit démissionner. Il n’y a pas de mal à avoir assez d’humilité pour reconnaitre son échec et l’assumer. Quant à moi, je pense qui si quelqu’un doit sauter comme un fusible pour calmer la rue ne peut être que le colonel omniprésent Ould Abdelaziz. Dont l’ingérence à tort ou à raison dans les décisions de ce gouvernement ne laisse aucun doute. Ou à la rigueur la démission collective de tout le gouvernement. A défaut de pain, les mauritaniens auraient enfin la conviction qu’il y a un gouvernement sensible à leurs doléances. Il faut en finir avec la médiocrité. Il faut arrêter avec l’impunité. La recherche des bons résultats doit être un objectif et un but collectifs. Il ne s’agit pas de gouverner pour gouverner, ni pour gérer les affaires courantes. Ce gouvernement n’est pas de transition et le peuple demande des résultats. Une politique sociale équitable. Une reforme qui ne privilégie pas des individualités mais une large marge de la société.

Les mesures trompe-l’œil prises au lendemain du soulèvement populaire ne sont pas la solution à ce cri de détresse de la population.

Les enfants des écoles primaires et du secondaire ont ouvert le bal de la contestation, larguant les foyers des réflexions et de contestations historiques à savoir les étudiants d’universités au rang de timides. Nous assistons à un nouveau genre d’expression innocent et honnête. Indexer cette fausse opposition comme responsable, c’est comme traiter Messaoud de libérateur des esclaves ou d’un ami qui nous veut du bien. Pauvre Mauritanie!!

Ajouter à cela cette idée farfelue, un conseil des ministres forains à Nouadhibou. Voilà le comble de l’hypocrisie. Dont le clou du spectacle fut une dépense faramineuse pour un budget déjà déficitaire. Si ce voyage était pour nous convaincre de vendre la SNIM parce qu’elle n’est pas ou n’est plus rentable, pourquoi ne pas vendre le président, dont la DLC, durée limite de consommation, est dépassée et la rentabilité mise en doute? Pourquoi ne pas vendre notre calculatrice de premier ministre dont la rentabilité ne laisse aucun doute? Si c’est pour écouter le peuple et en être proche, la réponse de la rue est aussi éloquente que les discours incohérents du gouvernement et de la présidence. Pire encore, il y a quelques semaines, le président était à Paris à la tête d’une délégation et d’une suite de 45 personnes environ. Il est venu écouter, nous dit-on, les mauritaniens soit disant de l’étranger. Et alors? Il ne s’agit pas d’écouter. Il n’est ni un curé dans une église épiscopale ni un psychologue. Nous l’avons élu pour agir, pas pour uniquement écouter, pour diriger pas pour recevoir des ordres militaires. La situation ne pouvait que dégénérer. Et il est le seul qui semble avoir été pris de court!

Derrière ces appels au secours et ces enfants qui défilent et qu’on bouscule, se cache un réel mécontentement populaire qui va bien au-delà de la problématique des hausses des prix: chômage, rêve de pétrole évanoui, pouvoir d'achat, croissance inférieure aux prévisions, et la déception de tous ceux qui ont voté pour ce président venu de nulle part.

Si en plus d’un parlement sans pouvoir, on aurait un parti Etat sans programme et sans leader charismatique et fédérateur, nous aurons chassé un dictateur, qui avait peur d’être renversé chaque jour que le soleil se lève, pour le remplacer par un dictateur issu des urnes qui n’a peur que d’un soulèvement populaire.

Rémy Kleib (Dr kleib ahmed salem)

Extrait du journal le calame ce mercredi 29 novembre 2007

11 novembre 2007

Cheikhna Ould Taleb Navee- Un martyr de la Démocratie mauritanienne



A la mémoire de la première victime de la démocratie fauchée par une balle mauritanienne dans la fleur de l'âge « Cheikhna Ould Taleb Navee, 19 ans, a été touché à la tête par une balle tirée par un garde (Wane Hamidou) chargé de la protection de la préfecture de Kankossa, prise pour cible par des manifestants » tahlil hebdo , dont le seul crime est d’avoir demander du pain et de l’eau et un peu de liberte pour manifester. La première vraie crise est un signe fort de la rue mauritanienne pour le nouveau gouvernement qu'il essaie de résoudre avant la visite tant attendu du président allemand le 15/11/2007.
Je me réjouis de la maturité des mauritaniens qui ont su faire ressentir leur colère et leur mécontentement. En usant de leur droit indéniable de manifester leur désaccord avec la politique désastreuse du gouvernement. Qui a déjà fait une victime civile en dehors de ceux de la famine.Il y a eu mort d’homme pourquoi ne pas ouvrir une enquête judiciaire sur la mort de ce civil ...et il me parait que ce n’est pas le pauvre garde qui est seul responsable. la famille du défunt A-t-elle eu droit à une compensation ? Ou juste il a arrondit les statistiques macabre digne de toutes les dictatures Si tous les mauritaniens avaient une once du courage du défunt. Ils n’auraient pas eu à subir La tyrannie de Haidalla, ould TAYA et ELY.

7 novembre 2007

la drogue en mauritanie qui est coupable?




C’est révoltant de voir un piteux journaliste Abdel Vettah Ould Abeidna pseudo directeur d’un torchon de Quotidien "Al Aghsa" se faire condamner par « un emprisonnement ferme d’une année, une amende de 300 millions d’Um, 50 mille ouguiyas à verser au Trésor et ordre de publier le verdict dans les quatre journaux suivants : Horizons, Chaab, Le Calame et l’Authentique. » cridem .
Quelque soit les motifs et les puissance derrière sont geste. Nous ne devrons pas laisser la justice des forts triompher. La justice mauritanienne n’en sort pas grandi et la presse aussi.
Notre unique fierté fut cette liberté acquise paradoxalement sous le CMJD (malgré lui.) aujourd’hui cette liberté est entrain de s’amenuiser petit à petit.
Je n’ai jamais apprécié les peshmergas, mais je n’aime pas qu’on y touche au nom de liberté d’expression.
Cette justice mauritanienne ne représente non pas le droit mais la "justice des forts", celle des fortunes sales, des avocats et magistrats véreux et cupides. Une justice mise en cause dans différentes affaires dont les plus récentes celle de la drogue. Où un ancien chef de l’état (qui a coupé des mains des voleurs au nom de la justice) a mis en cause cette justice qu’il a instrumentalisé lors de son règne. Je n’ai jamais entendu un mauritanien dire « je fais confiance à la justice de mon pays. »
Personne ne fait confiance à cette justice que l’ETAT instrumentalisait.
Malheureusement l’ETAT est absent depuis l’arrivé des civiles au pouvoir. Ils ont hérité de un déficit budgétaire par effet de terre brûlée sale œuvre des militaires issus de la progéniture calamiteuse de OULD TAYA (colonels anciens alliés d’ailleurs)
C’est ainsi par solidarité avec ce directeur de publication aigrie aussi faussement directeur que journaliste au nom de liberté d’opinion et d’expression. Y compris le droit d'informer, d'être informé, d'avoir ses opinions, ses sentiments, et de les communiquer en toute liberté.
Que j’ouvre mon modeste espace d’expression BLOG Pour publier toute information relative à ce trafic de drogue et à l'implication des richismes de nouakchott.

Ps: je m'excuse au pres des blogeurs du changement du titre de ce posting.

23 octobre 2007

Faites vos jeux, rien ne va plus.

extrait du journal le-calame
Faites vos jeux, rien ne va plus.


Le réveil est tardif pour la classe intellectuelle et l’opposition en cette période cruciale de notre histoire, mais il est le bienvenu. La Mauritanie a été bernée, traînée dans la boue et manipulée par une transition qui a fait renaître de ses cendres les anciennes sourcières du PRDS, qui par un jeu habile de chiffres et de lettres, enlèvent un S pour le remplacer par un R. Les dinosaures de ce parti ne lésinent pas sur les moyens pour nous refaire l’histoire. En nous faisant croire à un nouveau parti vierge qui ne veut que du bien au pays avec des nouveaux hommes qui n’ont jamais trempé de près ou de loin dans les marmites de l’ancien régime.Au final, nous avons un nouveau parti du pouvoir, soi-disant, qui a traversé toutes les étapes de l’évolution darwinienne de têtard «Perdessien» au nouveau parti des indépendants. Nul n’est dupe. Les hommes changent difficilement et surtout les hommes qui se sont imprégnés de cette sale culture de l’impunité, des détournements des biens publics et d’abus sociaux. Hélas les acteurs politiques ont vidé notre combat de toute sa substance et le choix entre subir la renaissance des démons du passé et grogner ne doit pas se faire attendre.Dans notre pays, sommeille une dictature inféodée aux militaires depuis 1978; les sociétés civiles vives, les partis politiques d’opposition, ou d’alliances n’ont fait que légitimer cette horreur aux yeux de l’opinion internationale.À titre d’exemple, le vote des mauritaniens aux dernières élections présidentielles ne reflète pas une adhésion du peuple mauritanien à la lignée politico-militaire du CMJD comme mouvement, mais à un vote sanction contre la corruption des années passées et à un mince espoir de conjurer le sort. Étrange naiveté de la collectivité qui a gagné toute la sphère politique et civile de notre pays au lendemain du putsch du 3 août. Actuellement, la situation du pays est de plus en plus préoccupante: il faut se poser la question de savoir si on nous a apporté la démocratie ou la gérontocratie. Elle a créé et renforcé une certaine polarisation des relations: d’un côté, une pauvre population d’exclus, vivier électoral, et de l’autre, une classe hautement privilégiée qui a concentré les richesses et qui continue à influencer notre vie politique en achetant la première; ce qui risque dans les jours à venir de se solder par un mécontentement social comme ce fut le cas par le passé dans d’autres pays voisins. Il n’est pas impossible de voir dans l’avenir comme dans toutes les néo démocraties qui piétinent comme nouveau signe de mécontentement, les occupations pacifiques des mairies, et d’autres édifices publics, des hôtels, des aéroports et la désobéissance civile comme ultime appel au secours pour sauver notre pays et les générations futures. Le BA-BA de la démocratie voudrait la transparence, la liberté de penser, la liberté de contester, la garantie minimum d’un service public et la liberté de manifester son mécontentement justifié.Il nous faut une refonte de notre système judiciaire, plus le respect des droits humains, et des larges mesures d’incitation économique qui ne peuvent se faire sans la dissolution de ce gouvernement rouillé et ankylosé et l’abrogation de la fausse constitution que le CMJD nous a fait avaler amèrement, pour une vraie nouvelle constitution pour l’État. Après le passage en force de la constitution, et du candidat des militaires ainsi que la mise à l’écart de la rue mauritanienne de l’arbre décisionnel, voilà venu le tour de la Snim, que j’ai vu naître, que j’ai vu périr à petit feu, mise sur la sellette. Elle est en ce moment à vendre par des gens qui veulent la céder comme on vend la Gare du nord dans une partie de Monopoly. Du fils d’ouvrier de la Snim que j’étais au médecin que je suis devenu, mon chagrin et mon désarroi n’ont d’égale que la profonde précarité et le chômage que risque d’engendrer une décision pareille. Une autre victime de plus de la mondialisation.La Mauritanie, qui était dans les rangs des pays pauvres très endettés, pointe aujourd’hui à l’ultime rang des pays pauvres très endettés et mal gouvernés.Feu Air Mauritanie a plié ses ailes, paix à son âme. Sa flotte est clouée au sol, par la mauvaise gestion mauritanienne dont je m’abstiendrai de parler des détails, une autre victime. La privatisation n’est pas la solution à chaque fois que la politique du gouvernement échoue ou que la thésaurisation fait défaut dans un pays dont le sous-sol recèle de ressources inépuisables. À quand le lancement prochain d’un appel d’offres international portant sur la privatisation des ports de Nouakchott et de Nouadhibou, sur l’armée, sur la santé, et pourquoi pas nous privatiser le pouvoir?Un État sans prérogatives peut se permettre toute les dérives en prétextant une légitimité électorale par le choix des urnes. Où sont les priorités de l’État?Aurions-nous un ÉTAT dans un État? Le premier ministre, qui devrait incarner un nouveau souffle dans ce papy boom politique, a déçu les quinze pour cent (15%) qui ont cru en lui au premier tour. Par la lenteur des reformes. La crise économique qui pèse lourd sur le bout du voile «tarfe» de la ménagère mauritanienne de moins de 25 ans.Il n’y aurait pas de répit pour ce gouvernement s’il continue en sourdine à se moquer du peuple. L’histoire est un éternel recommencement. Et la roue tourne éternellement.Qui se soucie réellement de la Mauritanie? Qui a posé les vrais problèmes de la Mauritanie?Messaoud, depuis qu’il squatte le perchoir, fait en sorte de servir d’épouvantail à moineaux depuis qu’il a imposé sa loi sur l’esclavage. Il se mure derrière un silence d’aplomb depuis son élection. Le pouvoir se ferme la gueule. Sa pensée et son œuvre, aussi larges soient-elles, se résument à son honorable combat pour la lutte contre des cas sporadiques d’esclavages. Et rien pour le reste de la Mauritanie.Les mouvements historiques négros africains, eux aussi, ont franchi un petit pas pour les noirs et un grand pas pour la Mauritanie. La reconnaissance des atrocités commises par le régime d’Ould Taya et toute son équipe est déjà un acquis. La vengeance est par contre une régression pour notre démocratie naissante. Leurs combats, à eux deux, doivent être larges et fédérateurs.Il nous faut enfin une société civile forte, un syndicat puissant, une presse indépendante et une rue éveillée et vigilante qui doivent servir de contrepoids à toutes les décisions irréfléchies qui portent atteinte à notre souveraineté.Que ceux qui critiquent mon pessimisme affiché se rassurent, il ne s’agit que d’un appel vibrant à la révolte, contre un chemin, une fatalité, une providence, qui devraient disparaître à jamais.
extrait du journal le-calame
PS: lisez Ce papier avertissement paru dans le journal le calame deux jours avant les evenements de Nema le 2 neovembre 2007

20 octobre 2007

A quand le prochain coup d’Etat ?


A quand le prochain coup d’Etat ?
"C’est ça la Mauritanie" Chronique du Dr. KLEIB Ahmed-salem

LE CALAME n°555

27 septembre 2006

«L’ambition souvent fait accepter les fonctions les plus basses; c ’est ainsi l’on grimpe dans la même posture que rampe.»Swift (Jonathan)


"Mesdames, Messieurs, nous traversons en ce moment une zone de transition turbulente. Pour votre confort et votre sécurité, veuillez regagner votre place dans notre nouveau parti des indépendants et garder votre ceinture attachée jusqu’à l’extinction du signal présidentiel lumineux». Si vous avez déjà pris un avion, cette annonce vous est certainement familière: elle résume parfaitement l’ingérence outrancière du CMJD dans notre processus démocratique. Inciter les hauts dignitaires à quitter les partis politiques, en leur susurrant à l’oreille qu’ils ont plus de chances de gagner en faisant cavalier seul est un acte en contradiction avec la neutralité affichée au lendemain du putsch.Après avoir utilisé les partis politiques en invitant leurs naïfs ténors au palais présidentiel pour légitimer le coup d’état et donner à l’opinion internationale l’impression d’un changement, ils veulent les vider de leur moelle électorale aujourd’hui qu’ils ne servent plus les intérêts des militaires.L’actuelle ingérence du CMJD est de ce point de vue assez symbolique des limites des pouvoirs de chaque colonel par rapport aux autres. Leur impuissance réside dans le fait qu’ils ne maîtrisent pas le cours des événements, car ils n’ont pas de prise sur le processus politique et qu’ils ont raté l’occasion d’interdire les partis au moment opportun. Ils veulent faire marcher les chefs de tribus au pas et ils veulent nous dicter notre choix politique comme pour le récent Referendum.Or c’est en nous laissant dicter nos actes, dicter notre vie, nos choix électoraux, que nous ne permettons pas à la Mauritanie de s’ériger en symbole de réussite démocratique. Au contraire, nous laissons notre pays à la dérive sociale et culturelle, où le citoyen n’a pas de place, si ce n’est dans la soumission au clan.Le 3 août 2005, Ely Ould Mohamed Vall alias EOMV devenait le énième militaire à accéder à la tête de l’État, suite à un coup de force pacifique. Après des années de corruption et de répression sous l'ère du président Ould Taya, le peuple mauritanien pouvait enfin espérer accéder à la démocratie.Sitôt au pouvoir, EOMV a fait semblant de rétablir les institutions démocratiques sur la base d'une nouvelle constitution adoptée le 25 juin 2006. De plus, il entreprit de nombreuses démarches folkloriques, dont d’importantes journées de concertation destinées à l’opinion internationale.Pour ceux qui, au lendemain du 3 août, ont affiché une joie et une euphorie qui n’a d’égal que l’importance de l’événement, la déception est aujourd’hui de taille. Comme vous le savez, le pouvoir, on y prend goût et la durée de la transition risque de devenir très élastique. Les militaires se moquaient de nous en cachette et voilà qu’aujourd’hui ils le font ouvertement. Pourquoi cette pression miltaro-élitiste sur des hauts dignitaires du pays?D'abord parce qu'il semble que l’on veut se protéger de l’après -transition. Ensuite il y a les énormes enjeux économiques qui peuvent être tirés du pouvoir et l’émergence d’un nouveau pôle tribalo- financier. Puis l’entourage du pouvoir qui s’enrichit minute après minute grâce à la spéculation immobilière facilitée par la thésaurisation et le gel des fonds publics à la BCM et au trésor national, l’attribution de la 3° licence de téléphonie mobile et d’autres avantage que seul le pouvoir peut procurer. On sent là l'influence d'un groupuscule qui prend goût au pouvoir et tient à influer sur les futures élections. Le silence des partis politiques et de la rue mauritanienne, celle-là même qui a légitimé les militaires à travers liesses populaires et déclarations de soutien à travers la presse, témoigne de l’immaturité politique de notre pays. Pendant que des hommes et leurs femmes jouent une partie de Monopolyâ avec les biens de notre État, d’autres jouent avec notre avenir politique sans susciter la curiosité de notre presse nationale. Il est vrai que la liberté de notre presse est une fierté nationale, même si elle ne fait pas la nôtre (toute presse confondue). Une liberté voulue et mûrement réfléchie. Elle a été permise dans le dessein de laisser les citoyens se chamailler et se calomnier. Il n’y a jamais eu d’enquête administrative ou militaire suite à un article paru dans un journal, ou après une déclaration sur une radio ou à la télévision. À quoi sert-il encore d’écrire ou de parler, voire de lire dans ce climat austère? À moins d’être irrémédiablement crétin, chacun connaît désormais la suite : nous y sommes et nous y resterons.Avec des tas de militaires putschistes récidivistes, il serait prudent de tenir sa promesse. Il est donc dans l’intérêt des vaillants membres du CMJD de tenir les leurs.Je ne peux que dénoncer à la fin l’ingérence dans notre processus électoral (qui n’est finalement qu’un cache-sexe pour des intentions inavouées) et susurrer à mon tour dans l’oreille des colonels que si cela continue, la défiance envers le CMJD serait telle que plus personne ne les soutiendrait face à un éventuel retournement de la situation. Les Mauritaniens veulent le pain, la liberté et la démocratie.

Dr Ahmed salem Ould Kleib

5 octobre 2007

coup de coeur de la semaine

le calame

Chronique de Ould Beheite 04-10-2007

Lettre …. de Mission de Zein Ould Zeidane


NOTE du blogueur Dr kleib: mon coup de coeur de la semaine est cette chronique du journal le calame.

2 octobre 2007


Khattou, tu commence à nous taper sur le système !
Décidément il convient de se poser la question de savoir, si le peuple a élu M. SIDIOCA ou Mme Khattou Mint Boukhari. Khattou je n’ai absolument rien contre vous, mais ce que je n’arrive pas à digérer c’est votre omniprésence sur nos écrans de télévision. Mme, vous voyagez trop (surement pas sur vos frais !), et vos voyages ne peuvent passer inaperçus, vous devez être suivie par des caméramans (pas n’importe lesquels, ceux de la Télévision Nationale, et donc payés par l’argent du contribuable, c à d, mon argent, celle du boutiquier du coin…), vous avez même voyagés plus que le président que la majorité des mauritaniens a élu… Madame ces voyages ont des coûts exorbitants alors que les indices actuels du budget ne le permettent pas (chute libre de la production pétrolière, faillite de grandes Entreprises publiques telles Air Mauritanie et SOMELEC,…), et la situation socio-économique moins encore (hausse des prix, inondations engendrant d’importants dégâts…), et vu également l’ampleur (quantitative bien sûr !) de la délégation qui te suit tout au long de ces voyages « inutiles » (j’ai fini par user de ce terme, mais ça devient un peu plus fort que moi).
En plus, Mme Khattou vous nous terrorisez franchement, puisque celui qui parle de vous est poursuivi en « justice » (voici au moins un avantage de l’anonymat).
Mme vous vous confondez à l’Etat, ce qui a été largement constaté lors des inondations de Tintane, le Commissariat à la protection sociale était quasi inexistant devant votre Association (KB) malgré qu’il était le principal organe étatique chargé de gérer cette tache. A ce sujet, quelques questions s’imposent, d’où proviennent les fonds de cette association (ne me dites pas que ce sont ses moyens privés, provenant de leur modeste demeure sise à proximité du Palais des Congrès), sur quels critères est recruté son personnel, quel est sa relation avec l’Etat ?
A vous voir, vos déplacements (vous êtes à New York au moment où j’écris, tout en sachant que le billet A-R Nktt-N-Y-Nktt pour une semaine en classe d’affaires coûte aux alentours de 1.500.000 UM sur Air France), votre implication dans le courant politique national, on se rend compte qu’il était un abus de se plaindre de Aicha Mint Ahmed Tolba, elle au moins ne paraissait pas sur nos écrans à longueur de journée.
N’est ce pas d’aucun, aujourd’hui culpabilise l’implication de Mint Ahmed Tolba dans les affaires politiques dans la chute de Ould Taya, alors que dire à Sidi Ould Cheikh Abdellahi ?
Moi je lui dirais « A bon entendeur salut ! »


message de l'auteur Mr sidahmed abderrahmane:
Bonjour Dr Kleib, voici une contribution, assez engagée mais que je trouve aussi refletante de la realité, et qui a été censurée par Cridem, et apparement Khattou est crainte par tout le monde(mêm Claude K) . Donc j'me suis adressé a vous, vu votre engagement, et en esperant que vous n'êtes pas vous aussi touché par le symptome Khattou. lol
Veuillez agréer les sentiments de ma haute considération

30 septembre 2007


Stop à l’humanitaire sournois en Mauritanie

Elle était noyée. Elle était brisée de chagrin, pleurant ses deux victimes innocentes. Elle a le visage humain aujourd'hui pourtant s’est d'une ville mauritanienne dont il est sujet. La ville en question est TINTANE. Elle ne l’est plus (forcement) maintenant apres eu comme lot de consolation la visite du président, sa femme et ses ONG tels des vautours sur le sang des cadavres agglutinées. Justement parlons sans tabous de Nos ONG qui n’ont gardé de la définition et des valeurs humanitaires que cette succession sournoise de trois lettres ONG. Shivji disait que les ONG « sont des associations non gouvernementales, non politiques, non partisanes, non idéologiques, non académiques, non théoriques et à but non lucratif, composées d’individus bien intentionnés, ayant pour ambition de changer le monde afin, de le rendre meilleur pour les pauvres, les marginalisés et les groupes opprimés ». Monsieur SHIVJI, j’imagine volontier votre chagrin et votre désolation quand vous saurez que nos ONG sont des armes de destruction massives aux mains de l’ETAT. C’est ça la Mauritanie avec sa diversité et sa complexité. Nos ONG soutiennent les présidents souvenez vous tristement de « OUI MAOUIYA », des femmes du ksar aux tentes importées du Maroc pour les circonstances et pleins d’autres exemples qui reviennent toujours à notre esprit commun et collectif. A chaque échéance électorale ils se mobilisent telle une armée de fourmis à l'assaut d’une autre en une guerre homérique bien organisée pour les partis politiques en dépensant aveuglement les dons et subventions qu’ils reçoivent afin de gagner l’estime des futurs dirigeants. Reconnaissons l’échec de notre société si-vile, de nos ONG, de nos syndicats. Ce constat d’échec nous incite à réfléchir collectivement à l’avenir de notre pays....

la suite prochainement....

PS:nous avons en Mauritanie des centaines d'ONG cliquer ici pour voir environ le 1/3 de la liste

24 septembre 2007

HALT ouvrez les yeux


HALT ouvrez les yeux


Quand la Mauritanie souffre d’amnésie et d’hypocrisie et que le colonel ancien directeur de la sureté et complice de toutes les atrocités de son mentor de dictateur et bientôt candidat présidentiel de 2012, et nouveau magnat de la téléphonie mobile en Mauritanie , Ely Ould Mohamed Vall, plaide pour de véritables systèmes démocratiques en Afrique en disant qu’il est grand temps pour nous tous de comprendre que l’instauration dans nos pays africains de véritables systèmes démocratiques, solides, durables et stables est une exigence absolue et non une option parmi d’autres », a-t-il déclaré. Il y a un proverbe bien de chez nous qui dit littéralement « ne meurt qui n’a pas encore eu sa journée ».Au milieu des chefs d’états arabes au Qatar des tels propos pouvaient passer à la rigueur, mais en Afrique je trouve scandaleux que ce criminel et voleur notoire des biens public puisse jouir d’une reconnaissance et quelque soit sa repentance. Le peuple mauritanien est un pays quia tant souffert des militaires et de leurs vassaux. Le vieux président ould cheikh abdallahi et sa politique militairement assistée est la preuve vivante que la souffrance et l’agonie du peuple n’est pas enclin de finir. Le pauvre mauritanien affamé, docile et corvéable aveuglé par le mince espoir d’un futur meilleur restera berné par des militaires véreux et peu patriotiques. Le réveil sera douloureux .les génération futurs qui ont souffert d’une mauvaise éducation, d’une perte de tous les repères sociaux et culturels , laissées à l’abandon comme un bateau dans la houle chavirerons encore et encore dangereusement. Nous devrons répondre « coupable par notre silence » devant l’histoire de tous les malheurs de notre pays depuis l’indépendance à ce jour.
Enfin, aucun mauritanien ne doit oublier que TAYA et ELY quelque soit la virginité qu’ils se sont achetés resterons dans la mémoire collectives comme des criminels sauf que en plus Ely doit répondre de ses crimes économiques.

Dr kleib
"sous l'emprise d'une colère saine"comme disait l'autre