Nos premiers éléments d’enquêtes laissent croire à un pillage (plagiat massif). Nous mettons cette fois ci encore les internautes à contribution pour nous aider à retrouver (les sites, journaux, articles) pillés.
Pour me contacter : Il suffit d'envoyer un mail à = nebgha2000@yahoo.fr ou de laisser un commentaire
23 décembre 2010
CHUT ! NE LE RÉPÉTEZ PAS.
Nos premiers éléments d’enquêtes laissent croire à un pillage (plagiat massif). Nous mettons cette fois ci encore les internautes à contribution pour nous aider à retrouver (les sites, journaux, articles) pillés.
16 décembre 2010
Dr house encore une erreur
Une erreur s’est glissée au début de l’épisode 19, (saison 6 ) de la série Dr HOUSE losqu'il s’est trompé de lésion Sur une image IRM séquence ponderée T2 . On voit Dr house ‘(Hugues Laurie) pointait du doigt le carrefour Gauche et dire « absence de différenciation de la substance grise et blanche ».
et il passe à coté d'une volumineuse lésion au niveau des Noyaux gris centraux à droite (hematome probablement).
13 décembre 2010
Abou Nawas, le poète qui aimait trop la vie

LA POÉSIE CHARNELLE
L'aventure d'Abou Nawas avec le fils de Haroun Ar Rachid n'est pas un cas isolé. Puisque le poète a connu beaucoup de "relations passagères" avec les éphèbes, notamment les esclaves généralement chrétiens d'origine perse. C'est pour cela qu'il a dit: "L'homme est un continent, la femme est la mer. Moi j'aime mieux la terre ferme". On lui dénombre une relation amoureuse avec une femme, ce qui lui vaut plutôt le qualificatif de bisexuel, mais plusieurs critiques de nos jours considèrent cet amour platonique comme simplement une manifestation dipienne.
"De bon matin, un faon gracieux me sert à boire. Sa voix est douce, propre à combler tous les vux. Ses accroches curs sur ses tempes se cabrent.
Toutes les séductions me guettent dans ses yeux. Dans ces vers, extraits "Le vin, le vent, la vie", Abou Nawas, l'un des plus grands poètes arabes, chante son envoûtement par la beauté d'un page chrétien. Il doit sa prospérité à son uvre entièrement vouée à s'extasier l'onctuosité des corps adolescents, devant des coupes de vin et les croupes des courtisanes. Son penchant, entre autres, pour l'homosexualité lui a attiré les foudres des Oulemas, mais comme il était le protégé du calife, il a su profiter des raffinements de l'effusion charnelle et de chanter langoureusement cet amour interdit.
Mais qui est alors ce chantre de l'épicurisme arabe dont les vers lascifs et libidineux fortement ressentis et "goûtés" par plus d'un esthète?
Douceur
Poète de tous les temps, Abou Nawas, "l'homme aux cheveux bouclés ou pendants", né en 757 à Ahwaz d'un père arabe et d'une mère persane, et mort à Bagdad en 815.
Il est considéré jusqu'à nos jours comme le plus talentueux des poètes arabes que ne concurrence dans l'estime qu'El Moutanabi. L'historien Al Massoudi mentionnait que "son talent est si grand, qu'il aurait pour ainsi dire fermé les portes de la poésie bachique".
Ibn Khaldoun le considérait comme "un des principaux poètes arabes". Le polygraphe Al Jahiz a écrit à son propos : "je n'ai jamais vu personne qui connut mieux le lexique arabe et s'exprimât avec plus de pureté et de douceur, en évitant tout propos désagréable".
Dès son jeune âge, Abou Nawas a été confronté à l'amour au masculin. Sa grâce et sa beauté physique lui font découvrir l'amour des hommes mûrs. Son cousin, le poète Abou Oussama, un bel homme blond au teint clair fût attiré par cette beauté et n'hésitait pas à le prendre sous son aile pour lui faire découvrir ce monde où rimes et caresses se côtoient. Vraisemblablement, c'est cette immixtion du verbe et du geste qui allait fleurir et tanguer l'âme sensible de cet amuseur né qui, plus tard, deviendra à son tour amateur passionné des pages et des éphèbes. Adolescent, il acquiert une vaste connaissance de la littérature et de la poésie arabes. Attiré par les lumières de la ville, il s'installe à Bagdad qui était en plein de son apogée, "la ville la plus grande du monde". Son arrivée coïncide avec le début du règne du grand calife Haroun Ar Rachid. Grâce à sa réputation de bon viveur et son audace expressive, il est devenu courtisan et poète de la cour.
À vrai dire, tous les califes ont pris cette habitude de s'entourer de poètes et de savants. Sorte de conseillers polyvalents des temps moyenâgeux. Revenons à Abou Nawas qu'est tombé amoureux d 'Al Amin, fils de Haroun Ar Rachid. D'ailleurs, cette passion homozygote et subite pour le prince, notre poète l'a révélée dans l'un de ses poèmes où sont décrits les mérites de ce bel homme de pure souche arabe.
Avec qui, Abou Nawas a pu partager le goût des Ghelman (garçons), du vin et de la chasse.
Mystère
Cette aventure avec le fils de Haroun Ar Rachid n'est pas un cas isolé. Puisqu'Abou Nawas a connu beaucoup de "relations passagères" avec les éphèbes -notamment les esclaves généralement chrétiens d'origine perse.
C'est pour cela qu'Il a dit: "L'homme est un continent, la femme est la mer. Moi j'aime mieux la terre ferme".
On lui dénombre une relation amoureuse avec une femme, ce qui lui vaut plutôt le qualificatif de bisexuel, mais plusieurs critiques de nos jours considèrent cet amour platonique comme simplement une manifestation dipienne.
Ses détracteurs et ses rivaux étaient nombreux; on lui reprochait ses tendances homosexuelles et son vocabulaire "parfois" trop cru. Mais il a su se protéger grâce à son talent sous l'aile protectrice des souverains. On ne sait pas comment il a fini vraiment sa vie, les versions sont si nombreuses, en prison ou dans une maison de la "Sagesse", personne ne le saura exactement.
Extrait du journal MAROC HEBDO (le lien)
29 novembre 2010
Un nouveau Scandale financier secoue la SNIM
Depuis sa création, La SNIM regorge de compétences et de projets ambitieux, elle a longtemps été la plus importante entreprise Mauritanienne, c’est aussi celle qui réalisait le plus de profit ; Aujourd’hui L’affaire SNIM- SNC-Lavalin qui secoue la SNIM est un véritable feuilleton où se côtoie le directeur du projet GUELB 2 Monsieur CH.HA... et un intermédiaire dénommé KAL... , à la réputation parfois sulfureuse.
Nous sommes au début de l'année 2010, SNC-Lavalin conclu, avec la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM), un contrat en vertu duquel elle fournira des services d’ingénierie pour le projet GUELB2 ZOUERATT, Et c'est là qu'entre en scène le directeur du projet GUELB 2 Monsieur CH HA et son intermédiaire KAL..;. Car le marché projet GUELB 2 a été attribué à SNC-Lavalin, sans que la SNIM lance un avis d'appel d'offres international. En outre la société SNC LAVALIN, se voit encore confier la présélection d'entreprises de réalisation du dit projet (groupe takraf et autres ont été trié par SNC-Lavalin).
Ce que personne ne sait alors, c'est que SNC LAVALIN a débloqué une importante somme d'argent au dit directeur pour favoriser SNC-Lavalin face à ses concurrents par un accord discret de gré à gré, c’est à dire. SNC-Lavalin et Monsieur CH HA s’entendent sur le montant du pot-de-vin et les services que rendra Monsieur CH HA, en usant de sa fonction et de son influence pour que la société SNC-Lavalin décroche ce marché le projet guelb2 ZOUERATT. Le pot-de-vin n’est toutefois pas versé directement à Monsieur CH HA, les parties convenant plutôt qu’il sera transféré sur le compte bancaire d’un tiers intermédiaire, dont l’unique rôle dans la transaction consiste à transmettre le pot-de-vin. Aucune trace directe ne conduit donc de la société SNC-Lavalin à Monsieur CH HA .On apprendra plus tard qu'une partie de cet argent a bénéficié à KAL Le dit intermédiaire.
Payé des bakchichs, les mots comme les montants ne sont évidemment inscrits nulle part dans les documents que publie la SNIM chaque année. Les actionnaires ne les connaissent pas, les salariés non plus, mais aussi incroyable que cela puisse paraître, elles ne sont pas secrètes pour tout le monde, un haut cadre de la SNC-Lavalin de nationalité française en avait été informé et il a montré ce qu'il savait faire, Il part les mains propres et la tête haute pour le consortium MET-CHEM (concurrent de SNC-Lavalin), car les bons projets n'ont besoin de bakchich pour vaincre. l'argent noir ne sert qu'à mal choisir.
13 novembre 2010
Séparation hôpital public-privé : une timide réforme
Le rempart que le ministère de la Santé est en train d’ériger en séparant ces deux activités servira de garde « fou » qui protégera la médecine contre son déclin. Cette reforme ne doit pas passer en force mais être plutôt le fruit d’un consensus entre les différents acteurs de la santé et les pouvoirs politiques. Pour mettre fin à cette anarchie à laquelle nous nous sommes habitués et qui a eu pour conséquences:
• Une sur spécialisation sauvage et déséquilibrée. Avec des spécialités lucratives très prisées et d’autres désertées
• Une dissémination métastasique de cabinets et des officines sauvages en toute illégalité.
• La carence des médecins généralistes, à tel point que, de nos jours, trouver un généraliste relève de l’exploit
• Des professeurs de médecines payés par le contribuable pour exercer en toute impunité dans le privé uniquement.
• Un conseil de l’ordre des médecins qui fait du syndicalisme, ce qui est loin de sa vocation à savoir défendre l’éthique et la déontologie.
• et etc. … J’ai eu à rencontrer des patients mauritaniens à l’étranger dans les différents hôpitaux où j’ai exercé : Tunisie, Sénégal et France. J’ai entendu le même discours et les mêmes plaintes. Les médecins n’ont pas le temps à nous consacrer. Les médecins consultent cent malades par jour consacrant 5 minutes à chaque patient, certains écrivent l’ordonnance avant de nous dire bonjour. Ce phénomène a eu pour conséquence de pousser à l’exode des milieux de malades de plus en plus exigeants vers les pays voisins.
Avec l’arrivée de la faculté de médecine et son agrégation sauvage ou gazra, nous allons avoir des médecins triptyques : universitaires qui exercent en public et en privé, pourtant une journée ne dure pas plus de 24 heures. C’est comme en polygamie, on ne sera jamais juste et par conséquence, c’est le service public qui en pâtirait le plus.
Nous allons devoir composer avec les mêmes médecins cumulards qui ternissent l’image de la profession, devenus depuis des réactionnaires accrochés à leurs privilèges.

Loin de défendre des intérêts corporatistes, je demande à ce que cette reforme soit accompagnée d’une revalorisation du secteur public, en améliorant le salaire de façon significative pour être incitatif en l’ajustant à celui de nos voisins maghrébins. Afin d’assurer un minimum de décence à un médecin qui aspire à exercer dans des conditions de dignité à la hauteur de son niveau d’instruction.
Dr kleib Ahmed Salem
Neurochirurgien
24 octobre 2010
ça sent le fumigéne
5 octobre 2010
Cheikh Ould Horma : Une sortie qui fait plouf !
Il est rédigé dans un excellent arabe, où la sagesse poétique de Zouhair Ibnou Abi Salma et un verset coranique se côtoient à tort pour vanter le mérite d’un général qui lave plus blanc. Le texte en question est signé sans aucune gêne de la main de l’actuel ministre de la Santé. Il s’exprime, en tant que simple citoyen. C’est d’ailleurs ce qu’il affirme à la fin de sa diatribe contre l’opposition, l’Algérie, les intellectuels et la terre entière. J’ai tenu moi aussi en tant que simple citoyen, né et grandi en Mauritanie à répondre à certaines fausses allégations de l’auteur.

Quant à vous, monsieur le citoyen ministre on se rappelle votre bras de fer dans une atmosphère délétère de « règlement de compte » avec votre collègue et rivale de toujours. Et on ne se souvient aucunement de vos reformes d’intérêt public. Vous êtes un bon médecin radiologue qui a toujours exercé dans le secteur libéral dont la maitrise et la connaissance du secteur public laisse à désirer. Vous devez votre présence à ce poste convoité à votre soutien indéfectible au Général putschiste devenu civil et à son premier ministre qui se trouve être au passage le mari de votre sœur.
A la lecture de votre pamphlet, quelques interrogations surgissent:
Qu’est ce qui vous pousse à faire l’éloge du Général, un remaniement en vue, un cahier de charges à honorer ou le plaisir de partager vos idées ? J’ai beau chercher, en vain, une idée ou une réflexion dans votre article qui pourrait aider ce pauvre pays à avancer. Au lieu de s’occuper du ministère de la Santé, maroquin dont vous avez la responsabilité, vous réfléchissez à haute voix dans un groupe de réflexion du nouveau parti UPR à l’éducation nationale. Vous n’arrivez pas gérer votre personnel, vos professeurs de médecine sont au placard (ministère), vos médecins spécialistes vous narguent, et vos médecins administrateurs sont en mode aspirateur.
Je reviens sur les jouets du Général qui pensait que les problèmes de la santé pouvaient être régulés par : Une IRM de 0,3 Tesla (imagerie par résonnance magnétique) achetée en 2010 et livrée en grande pompe. Qui a les mêmes caractéristiques que l’IRM de 0,3 Tesla de la clinique privée CHIVA (achetée il y a plus de dix ans). Au Sénégal, l’IRM n’est apparue que huit ans après, au jour d’hui, ils ont des IRM de 1,5 tesla.
Les deux scanners de 4 barrettes de Général electric (décidément, il est partout) continuent leur hibernation, faute de médecins radiologues compétents. Pour tout le reste, il suffit de faire un tour aux hôpitaux de la capitale pour se rendre compte du désastre et de la désolation que vivent les citoyens......
J’ai résisté jusqu’au bout de votre texte, tout en restant en apnée, pour ne pas respirer la haine que vous vouez à tous ceux qui ne partagent pas l’amour et l’admiration de votre guide éclairé. Vous traitez un intellectuel comme Bertrand Fessard de Foucault avec des termes réducteurs, et ignobles que mon éducation ne me permet point de citer ici ou ailleurs, coupable de consacrer son temps, son savoir et son expertise à faire des analyses intelligentes, et pertinentes de notre pays. A l’âge où d’autres auraient choisi de se consacrer à une retraite paisible et bien méritée, il a choisi et aimé notre pays quitte à froisser la France et ses intérêts.
Vous poussez le ridicule à son extrême quand vous lâchez sans réfléchir que l’Europe n’a reçu que 4 émigrés en 10 mois, grâce à qui ? À nos forces armées. Pendant que nos ressources halieutiques sont pillées.
Enfin, tout laisse à croire que vous êtes en service commandé. Quand vous usez et abusez des propos obscènes et irresponsables sur la presse et sur l’opposition. Vous donnez au Peshmerga ses titres de noblesse. Vous, qui êtes connu pour être un homme d’apparence calme et pieux. J’en suis encore à m’interroger si vous n’avez pas fait appel au service d’un peshmerga du marché local pour nous servir à chaud vos élucubrations.
Le médecin que je suis vous pardonne, par contre le citoyen est encore dégouté.
20 septembre 2010
Quelle connerie cette guerre

17 septembre 2010
Myriam Soumaré à l'Elysée: il y a comme un malaise
Myriam Soumaré est cette jeune et charmante championne d'athlétisme qui de l'équipe féminine a été celle qui a ramené à elle seule le plus de médailles : un beau palmares avec 1 d'or au 200 m, 1 d'argent au relais 4 * 100 m et 1 de bronze au 100 m .
Ce qui m'a beaucoup étonné, c'est que durant tous ces jeux et jusqu'à encore hier, elle n'a pas cessé d'être décriée, elle a été montrée du doigt par une certaine presse que je qualifierai de presse ' pinard saucisson " à son arrivée à l'aéroport, on est allé jusqu'à lui reprocher que des amis à sa famille aient déployé un magnifique drapeau Mauritanien. Quoi de mal à ça quand on a une famille dont les racines se trouvent en Mauritanie et le plus étonnant c'est qu'on a l'impression qu'une miticuleuse censure s'est installée sur l'ensemble des médias. Si vous chercher une vidéo où elle apparaît aux côtés du drapeau Mauritanien, vous aurez du mal. Si vous souhaitez chercher son arrivée au podium olympique, un vrai parcours du combattant et on aurait pu imaginer qu'on allait en rester là, mais c'était sans compter sur l'acharnement médiatique de tout ce que compte la France en racistes et haineux . Par contre et là fut ma surprise c'est que j'ai l'impression qu'il s'est passé quelque chose au palais de l'Elysée où tous les médaillés étaient conviés. Myriam on avait l'impression qu'on la cachait comme si on avait honte de sa présence. Je n'ai vu aucun interview d'elle à la présidence et pourtant, elle n'a pas une voix désagréable en comparaison à d'autres athlètes et le clou du spectacle c'est que je ne l'ai point vu dans la photo souvenir avec le président de la république et les ministres; sur les 14 athlètes invités, elle fait parti avec Christophe Lemaître de ceux qui ont ramené 3 médailles ce qui n'est pas rien . A eux 2 , ils représentent 1/3 des médailles et Myrima Soumaré à elle seule un peu moins de la motié des médailles féminines.

11 septembre 2010
fin-des-vacances
• Shut! On ne rit pas : Le ministre de la santé réfléchit à l’éducation nationale en Mauritanie.
• Ces médecins qui squattent la télévision : qui sont-ils, que cherchent-ils?
21 juillet 2010
Encore de la discrimination pour handicap en Mauritanie


Le docteur Zidane Seydna Aly est un ancien résident des hôpitaux de Tunisie. Auteur de plusieurs publications dans des revues scientifiques, il s’est inscrit, au mois de mai, à un concours du Ministère de l’Enseignement Supérieur, pour devenir professeur agrégé de médecine et faire bénéficier, ainsi, le pays de son expérience et de ses compétences. Or, la commission chargée d’étudier les dossiers a jugé son dossier irrecevable pour le simple motif que le candidat est «cloué sur un fauteuil roulant», suite à un accident vasculaire.
Comment, d’ailleurs, ouvrir un concours sans préciser le nombre de postes à pourvoir? Ceux qui seront admis porteront titre d’enseignant, sans forcément exercer. Aberration inexplicable. Et quand on constate la totale absence de calendrier précis d’examens, on ne peut que conclure à l’amateurisme des concepteurs de l’évènement. Avec le cas sus-décrit et notoire, désormais – je me félicite d’avoir contribué à cette révélation – de discrimination avérée, constituant, à lui seul, un motif légal d’invalidation de ce concours d’agrégation, suffira-t-il de porter l’affaire devant le conseil d'Etat pour bloquer tout le processus? Hier, on en aurait douté. Mais, aujourd’hui, en Mauritanie nouvelle et rectifiée…
Docteur Kleib Ahmed Salem
Neurochirurgien
15 juillet 2010
Le Calame, 17 ans déjà : Pourvu que ça dure !

Et plut, aussi, à Ahmed. «J’ai besoin de toi au journal», me confia-t-il. A quoi je répondis : «J’ai peu de temps à moi et, en toute sincérité, la politique politicienne m’intéresse d’autant moins qu’étranger résident en Mauritanie, j’ai un devoir de réserve à respecter. – Non, non, c’est juste pour corriger les articles! Un jour ou deux, tout au plus, par semaine.» J’acceptai, un peu du bout des lèvres, et c’est sur cette base que j’entrepris d’intégrer l’équipe du Calame. Les premiers pas furent un peu délicats. Les uns et les autres s’inquiétaient, diversement, de cet écrivain français qui allait, peut-être, sabrer leurs écrits. Il y eut quelques prises de bec, mémorables, mais, très vite, chacun put se rendre compte qu’il s’agissait réellement, pour moi, de valoriser la forme de son travail, quelle que fut mon opinion sur le fond de celui-ci. J’aime, passionnément, ma langue maternelle, bien plus, je l’avoue, que ce qu’est devenue ma patrie, et lorsque j’entends dire une des mes connaissances : « Super, l’article de Seck, cette semaine ! Percutant, ce Feylili ! » ; j’éprouve autant de plaisir que si la félicitation m’était personnellement adressée.
Une Mauritanie en miniature
De fait, c’est cette attitude de respect mutuel et d’amour du travail bien fait qui soude notre équipe. Le Calame, c’est, tout d’abord, une vraie communauté nationale. Beydanes, Hal Pulaar, Haratines, Wolofs – par ordre alphabétique, s’il vous plaît ! – s’y côtoient, dans un vrai souci de professionnalisme. Et une communauté nationale ouverte sur le monde, puisqu’elle intègre, également, une métisse, notre chère Mariem, et deux français «de vieille souche», Bertrand Fessard de Foucault et moi-même. Les complexes coloniaux et «servitudinaux» - tant de supériorité que d’infériorité – ont bien du mal à résister à telle communauté de vie et si, d’aventure, tel ou tel s’y abandonnait, c’est tous les autres qui le rappelleraient à un peu de tenue, dans cet esprit d’autodérision affectueuse, si caractéristique de notre journal.
C’est, bien évidemment, à Habib Ould Mahfoudh, l’un des fondateurs du Calame, que je fais ici allusion. Habib ou l’indépendance d’esprit. Je ne l’ai connu qu’à travers sa célèbre chronique - les « Mauritanides » – et quelques avis, toujours affectueux, parmi ceux qui l’ont côtoyé. Profondément attaché à sa culture maure, l’homme sut se servir de la culture française pour distancier son regard. Sans aucun complexe et profitant de l’occasion pour les liquider tous. En vrai «titi mauritanien», Habib aurait pu chanter: «je suis tombé dans l’sable, c’est la faute aux notables, le nez dans l’marigot, c’est la faute à Coppo.» Coppo pour Coppolani, bien sûr. Mais, à l’évidence de ses écrits, le fondateur du Calame, pour critique qu’il savait être – et sacrément bon – n’entretenait ni rancœur, ni déférence abusive, jouant de langue de Molière comme d’un outil, parmi d’autres, de construction de la Nation mauritanienne moderne. A cet égard, je suppute, même, que, si Dieu nous l’avait laissé un peu plus de temps, notre alchimiste des saveurs linguistiques aurait, bientôt, écrit en pulaar, en soniké et en wolof. Avec humour et légèreté, pimentés d’autodérision, sans jamais se départir du respect des gens et de l’amour du travail bien fait.
Il me semble que son esprit imprègne, toujours, pages, colonnes et jusqu’aux lignes du Calame. Miracle, après si longue séparation? Pas tout-à-fait. Car la conservation de l’esprit tient, aussi, à des trivialités on ne peut plus matérielles et il convient, ici, de saluer la gestion, exemplaire, du journal par Ahmed Ould Cheikh. Sur le plan financier, tout d’abord. Comme tous les titres de presse mauritanienne, Le Calame connaît des difficultés récurrentes de trésorerie. Pourtant, jamais – du moins à ma connaissance, c’est-à-dire au cours des trente mois de ma collaboration ininterrompue avec le journal – Ahmed n’aura fait supporter ces problèmes par les membres de son équipe. Chacun est payé, selon son dû, entre le début de la semaine finissant le mois et la fin de celle commençant le suivant. Une régularité de métronome, suffisamment rare en Mauritanie, surtout par les temps qui courent, pour être signalée.
Sur le plan du contenu, ensuite. L’ego d’Ahmed est suffisamment posé, al hamdoulillahi, pour n’avoir pas besoin de s’étaler à toutes les pages du journal. Juste un éditorial, souvent pénétrant, qui donne le ton de l’édition. Suit, à l’ordinaire, l’interview, sur plusieurs pages, d’une personnalité mauritanienne, fréquemment politique, avec un avantage certain à l’opposition. «La majorité dispose, elle, d’autres facilités d’expression, remarquablement publiques», souligne Ahmed, avec un petit sourire entendu. Puis les saveurs des chroniqueurs-maison, Sneïba, Dalay Lam et Mariem ; les analyses politiques et judiciaires de Seck ; les compte-rendus sportifs et culturels de Thiam, souvent préposé, également, au suivi de la société civile ; les décalages-recadrages historiques de Bertrand ; plus occasionnellement, les lubies caustiques de Feylili, les indignations de Ben Abdallah ou du docteur Kleib ; les envolées sémantiques d’Ely Ould Krombelé ; les nouvelles régionales des correspondants locaux, Brahim Ould Ely Salem, au Brakna ; Moustapha Ould Béchir, pour les Hodhs, Jiddou Hamoud, à Rosso, Cheikh Ould Ahmed, en Assaba… Et bien sûr, notre graphiste en titre, Cheikh Taleb Bouya Ould Mohamed Boudahi, sans qui nos efforts d’écriture resteraient invisibles ; l’inamovible Alioune, distributeur infatigable du journal, depuis sa fondation, diplômé ès thé-trois-casses-et-plus-si-affinités ; Pap Gaye, le petit nouveau, théieur en second et ménageur méticuleux, tout aussi amoureux du travail bien fait que chacun d’entre nous... J’en oublie, certainement ; notamment de cette cohorte de collaborateurs occasionnels qui choisissent notre journal pour exprimer telle ou telle opinion, informer de tel ou tel fait méconnu du public. Et je n’ai pas parlé, non plus, des droits de réponse, qui achèvent de signaler la nature du Calame : un lieu de débat national, un forum d’idées, ouvert à tout ceux qui aiment la Mauritanie.
Ian Mansour de Grange
11 juillet 2010
Des vacances "bien méritées"


18 juin 2010
Quand l'agrégation de médecine fait, en Mauritanie, l'objet de discrimination


Le docteur Zidane Seydna Aly est un ancien résident des hôpitaux de Tunisie. Auteur de plusieurs publications dans des revues scientifiques, il s’est inscrit, au mois de mai, à un concours du Ministère de l’Enseignement Supérieur, pour devenir professeur agrégé de médecine et faire bénéficier, ainsi, le pays de son expérience et de ses compétences. Or, la commission chargée d’étudier les dossiers a jugé son dossier irrecevable pour le simple motif que le candidat est «cloué sur un fauteuil roulant», suite à un accident vasculaire.
Comment, d’ailleurs, ouvrir un concours sans préciser le nombre de postes à pourvoir? Ceux qui seront admis porteront titre d’enseignant, sans forcément exercer. Aberration inexplicable. Et quand on constate la totale absence de calendrier précis d’examens, on ne peut que conclure à l’amateurisme des concepteurs de l’évènement. Avec le cas sus-décrit et notoire, désormais – je me félicite d’avoir contribué à cette révélation – de discrimination avérée, constituant, à lui seul, un motif légal d’invalidation de ce concours d’agrégation, suffira-t-il de porter l’affaire devant le conseil d'Etat pour bloquer tout le processus? Hier, on en aurait douté. Mais, aujourd’hui, en Mauritanie nouvelle et rectifiée…
Docteur Kleib Ahmed Salem
Neurochirurgien
12 juin 2010
Le libertinage de l'état mauritanien

Prenons un exemple rudimentaire celui de la télévision ou de la radio qui sont monopolisés par l’état.Où est la démocratie ?
Si le partie au pouvoir craignait le verdict des urnes aurait-il défier la rue ou ces militants (les réels et les fictifs) ?
Ce simple exemple qui témoigne de la supercherie de cette démocratie de cirque, avec un sénat formés de vieux dompteurs de tribus, des parlementaires jongleurs , des trapézistes de ministres.
En fin on ne peut imaginer un cirque sans clowns, des fauves et des vautours, tout ce bas monde se reconnaîtra.
Que l'état-gouvernement s'allie avec Israel ou avec le diable peu importe, mais qu'il s'occupe de son peuple.
Nous voulons un état de droit, une justice à un sens, et une vitesse.
Israel est une autre diversion fruit de l'imagination d'un vétérinaire bouseux, elle ne vaut guerre pour moi, que l'étendue de la trajectoire d'un crachat sur
son comandataire.
je n'ai aucune estime , pour ce gouvernement, ni pour les anciens et pour les gouvernés.
Les premiers, pour tous les malheurs causés au peuple mauritanien arabe ou non,ce peuple intègre et naïf:(les pauvres des bidons villes de Nouakchott, les enfants qui meurent, les femmes qui meurent suite à un grossesse dans notre fleuron de la santé l’Hopital
national aux 49 gardiens où la corruption moisie depuis le planton au directeur).Les anciens
présidents, et je cite le plus prestigieux le plus cultivé OULD Daddah, lui, aussi n'était pas un petit saint, il a torturé les "jeunes kadihine", Assassiné lâchement les ouvriers de Zouerate et nous a entraîné dans une guerre sans but un guerre stupide, une guerre abominable ou j’ai vu mes proches mourir pour rien et mes frères s’entretuer.
Ould Haidalla, les années d’obscurantismes ,les années de terreur et ,de méfiance, bref les années « rangers et gamelles ».
Ould Taya a accumulé à lui seule ,plus de terreur ,de malversation ,et de plan machiavéliques que les 24 années précédentes…..
Je reviens aux gouvernés pour leurs silence insolent ,et cette manie de se réfugier derrière la religion pour accepter la tyrannie et l’étouffement jusqu'à l’asphyxie.
Madame ou mademoiselle ,oh, peu importe, sachez que vous ,vous vous nourrissez de l'actualité fraîche distillée ,par les télévisions arabes et autres. Vous avalez ,avec l'appétit d'un orphelin, tout ce que l'on vous serve. Quant à nous ,nous notre but est d'éveiller cette génération et les futures pour les rendre conscientes de leurs droits et de leurs devoirs. Pour cela nous sommes pret à tous les sacrifices, jusqu’à payer de notre vie, pour une Mauritanie havre de paix et une vraie démocratie. je ne sursauterai point, parce que, "aljezeera" a parlé
de mon pays et je me découvre un soudain un regain d'intérêt pour le pays comme vous.
Moi elle coule dans mes veine et je la respire tous les jours.
Mr. faicel kacem ne m'apprendrai rien sur ma patrie , lui est un vendeur et moi un mauvais consommateur.La politique des rayons des de grandes surfaces, ne est
pas de mon goût. Enfin mon désir est de voir la situation changée ou s'améliorée.
La solution ne serait point ce pétrole, dernière trouvaille de ce parti-état .
Serait-il à l'origine de la déchéance et au déclin de notre pays ?
Ne renforcerait-il pas les riches et appauvrirait-il les pauvres par une croissance à deux vitesses, et une mauvaise répartition des richesses du pays ?
29 mai 2010
coup de coeur de la semaine
25 avril 2010
Président de la Rue publique et , bon débarras !

à lire également ces titres en cliquant sur liens hypertextes suivants
- A quand le prochain coup d’État ?
- Va-t-on vers une guerre civile en Mauritanie?
- Démocratie: AZIZ m'a tuer
L’escalade de la violence des derniers jours sur le campus universitaire témoigne du précaire équilibre de l’unité nationale. Il n’a fallu que d’une phrase sortit de la bouche du premier ministre du général qui tombe dans l’oreille d’un étudiant, pour réveiller le vieux démon identitaire. Notre premier ministre est à l’image de son gouvernement, il accumule bourdes sur bourdes et les sorties impulsives et irréfléchies. La sortie du ministre de l’enseignement à la rescousse n’a pas fait mouche.
Le français, n’est pas la langue de ma mère, ni celle de mes ancêtres, qui ne sont pas gaulois d’ailleurs. Avec sa suppression, je serai priver de mon outil d’expression de prédilection et de mon outil de travail. L’arabe, quant à elle est une langue difficile et peu adapter à l’enseignement scientifique. Après avoir vécu en France et fréquenter à contre-coeur le consulat de France de Nouakchott, dit bunker de l’humiliation car il incarne un siècle de domination qui se sent et se voit dés la porte d'entre, dans la queue au guichet et duran l'abominable entretien . Depuis, je suis devenu favorable à la relégation du français comme quatrième langue après l’arabe, l’anglais et l’espagnol. La France, est un pays auquel nous ne redevons, que les coups d’états réussis, et son ingérence incessante dans les affaires de notre pays. Je ne serais point surpris si j’apprenais qu’elle n’est pas étrangère aux troubles des derniers jours. .....
la suite dans un instant
24 avril 2010
Quatre putschs et un enterrement
1_PRDS( pour les amnésiques: parti Etat qui regroupait tous les intermittents du spectacle, les jongleurs, comédiens , chanteurs, poètes, dresseurs des tigres, cracheurs de feu ...et quelques rares militaire) un air de déja-vu .Le calame du mercredi 22 AOUT 2006
2. « Alors, demander aux militaires du CMJD de prendre la retraite anticipée et de tenir leurs promesses, c’est comme demander au chef de l’État de se raser les moustaches. » Président, LEVE-TOI! "C’est ça la Mauritanie" Chronique du Dr. kleib Le calame n°553 du mercredi 13 septembre 2006
3. « Oui, je me permets de tutoyer ce Président, (NDLR :ELY Ould Med Vall) pour qui j’éprouve une certaine familiarité. Avant le trois août, j’ai contribué comme beaucoup de mes compatriotes à la constriction de son palais. J’ai toujours payé mes IPQ- impôts policiers quotidiens-, et je contemple chaque jour son Taj Mahal à l’îlot C en allant soigner les pauvres à l’hôpital national. »Président, LEVE-TOI! "C’est ça la Mauritanie" Chronique du Dr. kleib Le calame n°553 du mercredi 13 septembre 2006
4. « Pour ceux qui, au lendemain du 3 août, ont affiché une joie et une euphorie qui n’a d’égal que l’importance de l’événement, la déception est aujourd’hui de taille. Comme vous le savez, le pouvoir, on y prend goût et la durée de la transition risque de devenir très élastique. Les militaires se moquaient de nous en cachette et voilà qu’aujourd’hui ils le font ouvertement. »A quand le prochain coup d’Etat ? "C’est ça la Mauritanie" Chronique du Dr. KLEIB Ahmed-salem LE CALAME n°555 27 septembre 2006
5. « Dans mon imagination de bédouin, le prédateur à cette époque-là (celle des fossiles) était le dinosaure, qui doit être le méchant. Je l’imagine grand de taille avec un cerveau terriblement petit pour son corps, poilu et moustachu, et qui a fini par disparaître de la terre. » Histoires de fossiles ''C’est ça la Mauritanie" Chronique du Dr. KLEIB LE CALAME n°557 11 Octobre 2006)
6. « Dans un pays où tout s’achète, la conscience, la fierté, et les voix. Avec ou sans élections c’est toujours ceux qui ont compris le système qui triomphent et les damnés qui approuvent .
Enfin un vautour , qu'il soit en smoking ou en treillis, qu'il soit indépendant ou dépendant, reste un vautour ou devient un député preuve que Rien n’est Impossibles en Mauritanie (R.I.M). » Un millier de candidats et moi et moi et moi... "C’est ça la Mauritanie" Chronique du Dr. KLEIB LE CALAME n°559
7. « Il n’y a qu’à voir les différentes commissions de surveillance et de contrôle des élections de la CENI jusqu'à ce machin de la société « si vile »[....]C’est comme demander aux loups de surveiller la basse-cour. » Elle court, elle court, La rumeur "C’est ça la Mauritanie" Chronique du Dr. kleib Le calame du mercredi 24 janvier 2007
8. « Il n’a pas échappé aux bien-pensants parmi vous que le dernier souci des militaires est la démocratie, la preuve la plus concrète est qu’un chef de l’état (NDLR :ELY Ould Med Vall) s’adresse à un parterre d’élus du peuple qui ont plus de légitimité que lui par un langage cousu main dans un discours fleuve comme vache qui pisse sur un ton outrancier et réducteur. Et qu’ils s’agglutinent autour de lui médusés comme des sangsues à la recherche du premier avantage en nature ou en espèces. » "c'est ça la mauritanie" la chronique du Dr kleib Vérité, quand tu nous tiens !
9. « Je serai à Nouakchott pour le deuxième tour des élections presidentielle.je me pincerai le nez avec une vraie pince à linge et je voterai OULD CHEIKH ABDALLAHI. »Dr kleib dans un Commentaire du blog
10. « Qu’il (NDLR :SIDI ould Cheikh abdallhy) ne nous torture pas durant ce quinquennat par son courrier et ses allées et retours lui et son épouse sur notre seule chaîne de télévision. Et que l’on nous préserve ce minimum de liberté acquis « paradoxalement – sous les militaires. Et qu’il essaie de respecter son programme pour lequel il n’a pas été élu. » 27 MARS 2007Parier sur le mauvais cheval
11. « Monsieur SHIVJI, j’imagine volontier votre chagrin et votre désolation quand vous saurez que nos ONG sont des armes de destruction massives aux mains de l’ETAT » 30 SEPTEMBRE 2007 Stop à l’humanitaire sournois en Mauritanie
12. « Messaoud, depuis qu’il squatte le perchoir, fait en sorte de servir d’épouvantail à moineaux depuis qu’il a imposé sa loi sur l’esclavage. Il se mure derrière un silence de plomb depuis son élection » 23 OCTOBRE 2007 Faites vos jeux, rien ne va plus. Extrait du journal le-calame
13. « Un gouvernement, qui n’écoute pas le peuple, est un gouvernement sourd. Un gouvernement dont la politique est catastrophique doit démissionner. Il n’y a pas de mal à avoir assez d’humilité pour reconnaitre son échec et l’assumer. Quant à moi, je pense qui si quelqu’un doit sauter comme un fusible pour calmer la rue ne peut être que le colonel omniprésent Ould Abdelaziz. Dont l’ingérence à tort ou à raison dans les décisions de ce gouvernement ne laisse aucun doute. Ou à la rigueur la démission collective de tout le gouvernement. A défaut de pain, les mauritaniens auraient enfin la conviction qu’il y a un gouvernement sensible à leurs doléances » A l’homme qui murmurait à l’oreille de Mamadou Tandja 29-11-2007 journal le calame
4 avril 2010
Les médecins spécialistes ont-ils raison ?
CHIRUGIENJe voudrai apporter quelques petites précisions, en usant de ma modeste connaissance du terrain, sur le soit disant bras de fer qui opposerait le syndicat des médecins spécialistes et le ministère: en fait, un faux problème.
La venue de la marocaine est louable, puisqu’elle est là pour nous aider et mettre ses compétences, que nous n’avons pas, à notre profit, dans l’usage de l’IRM, moyen de diagnostic en imagerie qui vient d’être installé, au centre hospitalier national (CHN). Qu’elle soit payé 2.000 UM ou un milliard, là n’est pas la question: nous sommes des médecins, ce qui nous intéresse, c’est, avant tout, le malade et non le salaire de telle ou telle personne.
Lorsque le ministère de la Santé a pris la mesure, disciplinaire, de suspendre le chef du service Radiologie du CHN, nous nous sommes réunis et l’on était prêt à la grève, si cette suspension n’était pas levée, au plus tôt, car le ministre avait enfreint la loi. On ne suspend pas un titulaire sans motif. Mais le ministre n’avait fait qu’user de ses prérogatives. Il fallait, donc, chercher un terrain d’entente consensuel entre lui – un confrère, ne l’oublions pas – et nous, afin de remettre le chef du service radiologie à son poste. On pouvait, bien sûr, convaincre tous les radiologues de ne pas accepter le poste vacant, et arguer de ce que l’existence de nationaux disqualifiait la marocaine. Erreur d’appréciation ou méconnaissance des textes, le ministre a récidivé contre le docteur Abbas, en le mettant à la disposition du ministère, au motif qu’il a refusé de rentrer dans le jeu du règlement de compte. Mais peut-on obliger quelqu'un à occuper une promotion de responsabilité dont il ne veut pas?
La séparation public/privé, je n’y suis pas, personnellement, favorable, à cause du nombre insuffisant de médecins, dans notre pays. Mais si l’Etat prend une telle décision, elle est légitime, puisque cette séparation est effective, dans tous les pays de la sous-région. Mais il est, également, légitime d’exiger une augmentation des salaires, pour tout le corps médical.
Je vais faire un petit rappel. Au mois de novembre 2009, nous avons tenu une assemblée générale, pour discuter de la contractualisation. 51 ont voté contre et 3 pour, dont 2 membres du syndicat. Finalement, les 3 ont attiré les 51. Le lendemain, une liste, signée par 36 médecins spécialistes, est parvenue au secrétaire général, pour le choix d’un bureau définitif et non provisoire, comme celui en place. Depuis ce jour, le syndicat est devenu un lobby qui se réunit, clandestinement, tard le soir, pour prendre des décisions. Le lendemain, il convoque les siens – un public acquis d’avance – écarte les autres et prétend que les décisions sont prises en assemblée générale représentative. Personnellement, je fais partie des signataires de la liste de novembre, pour l’élection d’un nouveau bureau. Car le bureau actuel ne jouit d’aucune légitimité puisque, d’un côté, il ne comporte que deux membres, sur les quatre de départ, et, de l’autre, c’est un bureau provisoire, depuis plus de 4 ans.
Un concours était prévu, au mois de juin 2010, pour le recrutement des enseignants de la faculté de médecine. Les critères, pour la candidature aux différents postes, ont été établis avec les autorités concernées. Mais le syndicat a délaissé cette rubrique très, très importante, pour des raisons que je tairais ici. Mais ce dont je suis sûr et certain, c’est que le choix des enseignants de nos futurs médecins ne se fera pas sur les connaissances et les compétences.
30 mars 2010
RETROVISUR DU BLOG : A quand le prochain coup d’Etat en Mauritanie?

"C’est ça la Mauritanie" Chronique du Dr. KLEIB Ahmed-salem
--------------------------------------------------------------------------------------------A quand le prochain coup d'etat? (2) 14 JANVIER 2009
En ce moment, on assiste indifférents à une scène de réincarnation du colonel Taya dans le général Aziz. La même politique basée sur le renforcement de la tribu, le clientélisme et la gabegie. Je ne peux m’empêcher de lui dire de sortir de ce corps et de cette tunique.
Le général mécanicien est en train de reproduire inconsciemment les faits et gestes du colonel dictateur qu’il a servi fidèlement pendant deux décennies. Rien d’anormal jusqu’ici. Par contre, nous imposer le retour d’une dictature déguisée dans une démocratie tayienne qui va faire reculer le pays inévitablement est une régression dont le pays pourrait se passer. Si le général aurait toutes les vertus que l’on semble découvrir aujourd’hui après les 6 août, il n’avait qu’à attendre les prochaines échéances pour se présenter.
Le général traîne un handicap majeur, celui de méconnaître la démocratie et l’accès au pouvoir par les urnes. Celui qui ne possède pas une chose ne peut pas l’offrir. La poudre aux yeux qu’il distille à ceux qui veulent le suivre ou l’entendre coûte assez cher au maigre et fragile trésor public.
Le prochain coup d’Etat serait salutaire. Il ne saurait tarder au vu de la tournure que les choses sont en train de prendre. Il arrive que face à un incendie de forêt, on brûle volontairement un feu pour stopper la progression des flammes, c’est ce qu’on appelle dans le jargon des pompiers : un contre-feu. Confier tous les pouvoirs militaire, tribal, politique, exécutif, législatif aux mains d’une seule et unique personne ne ferait que reculer les libertés et tous les acquis socio démocratiques voire précipiter ce pays dans une guerre civile.
Les frondeurs, qui voulaient renforcer les pouvoirs du parlement, héritent aujourd’hui d’un général président à vie. Et eux du statut de parlementaires corvéables et serviables à merci qui rappellent une ‘’sorba’’ (délégation tribale) très connue, partie pour alléger la dime qu’elle devait à l’émir ….
Avec un tas de militaires, opprimés, mal équipés, il serait prudent de ne pas rentrer dans le jeu de la triade. Il est donc dans l’intérêt du pays que les généraux rendent le pouvoir aux civils et de regagner leurs casernes dans les plus brefs délais.
Enfin, Je ne peux que dénoncer ces journées satiriques de la démocratie qui ont suscité autant d’indignation que l’invasion barbare de Gaza. Il suffit de voir les participants dont le niveau intellectuel ne dépasse guère la 6éme année primaire. Ce sont ceux là qui vont tracer de façon indélébile notre avenir démocratique sur une pierre blanche. Des journées qui ne sont rien d’autre qu’un cache-sexe pour des intentions inavouées de la junte au pouvoir. Là où le bât blesse, c’est quand les journées carnavalesques de la démocratie voulaient voler la vedette à la boucherie de Gaza.
Prochainement, la défiance envers le HCE serait-elle que plus personne ne les soutiendrait face à un éventuel retournement de la situation. Les Mauritaniens veulent le pain, la liberté et la démocratie et ils en ont marre de l’immixtion des militaires dans la vie politique.
Dr kleib Ahmed-Salem
14 mars 2010
Ne riez pas: Moussa ould Ebnou porte plainte contre GOOGLE

Et Moussa Ould Ebnou, qui est par ailleurs Président de l'Association des Ecrivains Mauritaniens d'Expression Française, de préciser qu'il se battra pour obtenir des droits équitables, non pas pour son profit personnel, mais pour inciter à une prise de conscience de chacun contre les violations des droits d'auteur.
«D'abord je souhaite que Google admette son erreur et s'excuse, et ensuite nous pourrons parler des dédommagements», a indiqué Moussa Ould Ebnou, qui s'est opposé à l'argument de Google selon lequel sa librairie en ligne ne violait pas le droit d'auteur, car Google ne met en ligne que des résumés des livres plutôt que les textes intégraux.
«Cela ne peut pas justifier le fait qu'ils n'en ont pas informé les auteurs», a-t-il souligné. Moussa Ould Ebnou a également appelé plus d'écrivains arabes et africains à défendre leurs droits d'auteur.»
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5 mars 2010
VIème CONGRES MAGHREBIN DE NEUROCHIRURGIE

ET
XIXème CONGRES DE NEUROCHIRURGIE
16 – 17 – 18 – 19 Juin 2010
PREPROGRAMME :
MERCREDI 16 JUIN
16 h : ACCUEIL - INSCRIPTION
18 h – 19 h30 : Communication libres
JEUDI 17 JUIN
8 h - 9 h 30 : Communications libres
9 h - 11 h : Table ronde : Endoscopie
11 h - 11 h 15 : Pause café
11 h 15 - 12 h 15 : How I do it
12 h 15 - 12 h 45 : Conférence
12 h 45 - 14 h 30 : Déjeuner
14 h 30 - 15 h 30 : Symposium
15 h 30 - 17 h 30 : Communication libres
18 h : Inauguration
VENDREDI 18 JUIN :
8 h - 9 h 30 : Communications libres
9 h 30 - 10 h 30 : Table ronde : Anévrysmes chirurgie versus embolisation
10 h 30 - 10 h 45 : Pause café
10 h 45 - 11 h 45 : How Ido it
11 h 45 - 12 h 30 : Conference
12 h 30 - 14 h 30 : symposium
14h30- 15h30 : Communications libres
15 h 30 - 15 h 45 : Pause café
15 h 45 - 17 h 45 : Table ronde : Neurinomes de l’acoustique
17 h45 – 18 h 15 : Conférence
SAMEDI 19 JUIN
8 h - 9 h 30 : Communications libres
9 h 30 – 9 h 45 : Pause café
9 h 45 - 11 h 15 : Table ronde : Chirurgie de la hernie discale cervicale
11 h15 -12 h 15 : How I do it
12 h 15 - 12 h 45 : Conference
12 h 45 - 14 h30 : Symposium
1 mars 2010
Abderrahmane Ould Sidi Ould Abdallah saute comme un fusible

Tout le monde ici s'accordent à dire que le scandale du recensement des fonctionnaires mauritaniens incombe à l’incompétence de la ministre qui s’est empressé de rayer d’un trait de crayon des milliers de fonctionnaires qui se sont recensés en 2008 et en 2010 sans aucune vérification, dans le but de faire plaisir au dictateur sponsorisé par la mafia nationale et internationale.
28 février 2010
Pierre Camatte agent de la DGSE, le service de renseignement extérieur de la France.
vendredi 26 février par Fred Lonah
La couverture semblait solide. Même les envoyés spéciaux de la presse parisienne dépêchés à Bamako au Mali dans un Falcon 900 spécialement affrêté, pour venir se réjouir avec Sarko de la libération de l’otage français prisonnier d’Al Qaïda Maghreb Islamique s’y sont d’ailleurs laissé prendre. Tous ont présenté Pierre Camatte, détenu trois mois durant en plein désert par les fous d’Allah, comme un paisible retraité versé dans l’humanitaire.
Pour certains, il travaillait à éradiquer le paludisme dans le nord-est du Mali pour le compte d’une ONG jusqu’ici inconnue baptisée Icare. Pour d’autres, un peu mieux informés, ce Vosgien de 61 ans présidait surtout le comité de jumelage entre Gérardmer dans les Vosges et Tidarmené au Mali, association dûment enregistrée à l’hôtel de ville. Camatte paraît donc doté, comme l’on dit dans les services, d’une « légende » très crédible, justifiant ses allers-retours incessants entre la France et le Mali.
En réalité, Pierre Camatte est un agent de la DGSE, qui travaillait sous couverture, pour mieux surveiller les mouvements dans ce qui est devenu l’une des bases arrières des terroristes algériens de l’ex-GIA enrôlés aujourd’hui sous la bannière de Ben Laden. C’est en tout cas ce qu’a déclaré le très officiel Coordinateur national du renseignement à la Présidence de la république, le M. Espionnage de Sarko, Bernard Bajolet.
Bernard Bajolet, Ancien ambassadeur en Algérie et en Irak notamment, Bajolet est chargé depuis juillet 2008 de faire en sorte que la DGSE (espionnage) et la DCRI (contre-espionnage), principalement, au pire, ne se marchent pas sur les pieds et au mieux croisent leurs renseignements. Noble tâche si elle est menée de manière professionnelle…

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Ce jour-là, en fin d’audition, Bajolet est en effet interrogé très timidement par le député socialiste Guillaume Garot sur « les informations qu’il pouvait transmettre sur les agents des services retenus en otage ». Et M. Espionnage, tout à sa tâche d’information des parlementaires d’annoncer que huit français étaient alors prisonniers à l’étranger : « quatre au Soudan, un en Somalie, deux en Afghanistan », énumère-t-il et de préciser « un au Mali, Pierre Camatte ».
Un agent secret carbonisé par son propre patron ? Depuis l’affaire de la divulgation publiques des carnets du général Rondot dans l’affaire Clearstream, on avait pas connu plus grosses bourde dans les services depuis des années.
Actualisation vendredi 26 février, 11H
Apparemment, Bajolet a confondu, dans une réponse confuse, le cas de Pierre Camatte, qui d’après les informations de Bakchich, était au Mali, un correspondant des services et celui d’autres otages, qui n’ont rien à voir avec les missions de renseignement de l’Etat français.