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NEWS: Pour ne pas voter idiot il faut lire, voir et écouter Tout sur l'élection présidentielle en Mauritanie

7 août 2007

Interview exclusive avec Le Capitaine Sid Ahmed Ould Sidha

Interview exclusive avec Le Capitaine Sid Ahmed Ould Sidha à lire dans le journal le calame réalisée par Dr kleib


‘’J’ai tenu à court-circuiter mes supérieurs pour alerter le chef de l’Etat et l’opinion publique sur la situation catastrophique de l’armée’’.


L’événement est assez rare pour susciter l’intérêt de l'opinion publique. Un officier de l'armée qui prend le risque et la peine d'écrire au chef de l'Etat mauritanien témoigne d'un profond malaise au sein de l’Armée. La corruption et les détournements qui y ont cours depuis des années et qui se poursuivent actuellement sont la goutte qui a fait déborder le vase, selon lui.‘’Des soldats affamés, mal soignés qui vivent dans des zones désertes risquent à tout moment de se rebeller’’, écrit-il. Pour y voir plus clair, Le Calame a interrogé Sid’ Ahmed Ould Sidha
Le Calame : C’est la première fois qu’un officier en exercice écrit une lettre au président de la République pour dénoncer la situation de l’Armée. Qu’est ce qui vous a poussé à le faire?

Sid’ Ahmed Ould Sidha : Je suis capitaine de l’Armée nationale recruté en 1992 et formé à l’EMIA. J’ai été major de ma promotion. J’ai ensuite effectué une formation d’ingénieur à l’école militaire polytechnique en Algérie et j’ai encore fini major. J’ai fait une année à l’état major national. Puis une année à la direction de la marine nationale. Je suis titulaire du DEA en architecture et technologie des ordinateurs de l’université de la Laguna en Espagne, où je suis actuellement doctorant en interaction homme-machine. Depuis janvier 2007, je suis à la direction de la Marine nationale. Mon souci premier est la situation des militaires, le processus politique, je laisse le soin aux politiciens de s’en occuper. Je suis un militaire de carrière qui ne veut pas choisir le chemin des armes pour faire entendre sa voix

Mais pourquoi cette lettre ouverte au président?
Vu son statut de chef suprême des forces armées et vu la situation dramatique que vivent nos militaires qui n’est pas transmise au chef de l’Etat, et afin d’éviter tout dérapage qui pourrait rappeler les douloureux événements de 2003 et 2004, j’ai tenu à court-circuiter mes supérieurs pour alerter le chef de l’Etat et l’opinion publique. Auparavant et à maintes reprises, j’ai interpelé mes supérieurs sur l’état de notre armée en vain.

Est-ce que votre attitude est dictée par votre lien de parenté avec l’ancien président Ould Taya?
C’est ce qui pourrait paraitre à première vue et c’est ce que certains, afin de discréditer mon attitude saine et sincère, essaieront de véhiculer. Au contraire, la situation de l’armée ne date pas d’aujourd’hui, c’est pour cela que j’ai décidé de démissionner en 2000-2001. Démission qui fut refusée sous plusieurs prétextes et désorientée de sa cause principale. Juste après, il y a eu l’arrivé du chef d’état major, feu le colonel Ould N’diayane qui a suscité beaucoup d’espoirs au sein de l’armée, mais il s’est avéré que la machine de la mafia militaire était plus forte que ses ambitions. Même cas que pour le dernier, le colonel Ould Boubakar. A mon avis, la solution n’est pas de changer un chef d’état major mais de réformer profondément l’Armée et mettre à l’écart certains de ses dignitaires qui lui portent préjudice.

De quoi souffre actuellement l’armée selon vous?
Notre armée souffre principalement d’une mauvaise gestion de ces ressources d’une part, à travers la vente de carburant de servitude, la vente des munitions d’instruction, le détournement des fonds d’alimentation, d’habillement et de santé. Et, d’autre part, du mauvais encadrement par la mauvaise planification des formations, le manque de préparation opérationnelle, l’emploi des militaires dans d’autre fonctions comme celles de bergers de colonels, chauffeurs et le plus souvent comme domestiques et surtout l’injustice au recrutement, à l’avancement et aux promotions. Tous ces points réunis ont eu un impact négatif sur le moral des troupes sur le terrain.

Est-ce que vous savez ce que vous risquez en écrivant cette lettre au chef de l’Etat?
Tout militaire est supposé être prêt à sacrifier sa vie pour l’intérêt de son pays. Alors je ne peux donner plus dans ce sens.

Pensez-vous que notre armée est assez préparée pour défendre le pays?
Actuellement non, à cause d’une forte dégradation de son état opérationnel, du manque d’entrainement et le bas moral de nos troupes.

Est-ce que vous pouvez nous donner des renseignements plus précis?
Je ne pourrais vous divulguer plus pour la sécurité des mes collègues sur le terrain qui souffrent de froid, de la famine et du manque d’équipement à Ghalaouiya, Lemgheyti, Cheggatt etc.

Existe-t-il des conflits au sein du commandement de l’armée?
Effectivement, des conflits de différentes causes existent au sein de la chaine de commandement de notre armée. Ils sont d’ordre politique, idéologique et surtout économique. Les dernières années en témoignent, précisément les arrestations de 1990 et 1991, les événements de 2003 et 2004, les coups d’Etat de 2005, l’enrichissement insolent et exagéré de certains chefs militaires ainsi que leur implication dans les différents processus politiques toutes tendances confondues.

Comment s’exprime ce conflit dont vous parlez et quelle sont ses répercussions?
Il s’exprime à travers des affectations qui n’obéissent qu’au critère de fidélité, de serviabilité et corvéabilité à l’un des clans militaires influents à un moment précis et non sur des bases de compétences ou loyauté envers la patrie . Ce qui a entrainé une frustration au sein d’une armée désorganisée et fragilisée.

Quelle solution proposez-vous pour améliorer la situation des militaires?
Les militaires ont toujours reçu des promesses sans suites. Ce qui fait que toute solution envisagée dans ce sens doit être appliquée dans l’immédiat. Ils ne demandent pas l’impossible sinon tout simplement une bonne gestion des fonds destinés à l’armée, une justice et un bon encadrement.

Selon vos dires si la situation perdure, il y aurait un risque de soulèvement militaire?
Avec toutes les fausses assurances données par les chefs militaires sur la situation de l’armée, le passé à démontré que tous les événements douloureux que notre pays à connus ont eu pour origine une fraction ou une autre de notre armée. Il est temps que le chef de l’Etat dûment élu prenne les choses en main afin de nous éviter un retour en arrière ou une insurrection incontrôlable.

Propos recueillis par Dr Kleib
merci à google traduction
version en anglais

5 août 2007

Un officier qui s'insurge contre certaines pratiques



Le Capitaine Sid Ahmed Ould Sidha


L’événement est assez rare pour susciter l’intérêt de l'opinion publique. Un officier de l'armée qui prend le risque et la peine d'écrire au chef de l'Etat mauritanien témoigne d'un profond malaise et d'un laisser aller au sein de l'armée. La corruption, les détournements de biens de l'armée depuis des années et qui se poursuivent actuellement sont la goutte qui a fait déborder le vase.
Des soldats affamés, mal soignés qui vivent dans des zones désertes risquent à tout moment de se rebeller. Alors que les officiers qui se reconnecteront, volent trafiquent sans être inquiétés.
C'est tout en son honneur, un officier qui s'élève pour dénoncer tout ce qui se trafique en bas en brisant la loi du silence. Ce blog lui est ouvert pour dénoncer haut et fort et mettre à jours les dossiers sensibles cachés au peuple mauritanien.
Dr KLEIB

The event is enough rare to arouse the interest of the public opinion. An officer of the army which takes the risk and the trouble to write to the Head of the State Mauritanian testifies to deep faintness and one to let go within the army. The corruption, the diversions of goods of the army since years and which currently continue are the drop which overflowed the vase. Famished soldiers, badly neat who live in deserted zones are constantly likely to rebel. The officers who will know themselves, continuous to thief, adulterate, without being worried. It is all in its honor, an officer who rises to denounce all that is adulterated in bottom by breaking the law of silence. This blog is open to him to denounce and to update the files sensitive hidden to the people Mauritanian.
"excusez moi je me suis fait aider par google traduction"






voici l'intégral de la lettre adressée par cet officier:




LETTRE OUVERTE A SON EXCELLENCE MONSIEUR
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE


03 août 2007 : La situation de l'armée mauritanienne





Notre très chère Mauritanie, comme vous le savez et vécu, a passé par plusieurs crises et secousses qui n’ont de communs que l’origine de leurs auteurs et « sauver le pays de la situation dans laquelle il est plongé » comme objectif déclaré.
Sans trop entrer dans les détails de ces événements je préfère, à mon tour et manière, attirer votre attention sur la situation dans laquelle était et est plongée notre armée nationale, formatrice des acteurs des ces secousses.
Monsieur le président
Notre armée vivait et continue à vivre aujourd’hui les plus mauvais moments jamais connus de son existence, une armée souffrante d’une fragilité ressentie sur le plan des juridictions, la mauvaise gestion, la détérioration de son état opérationnel et la division au sein de son commandement.
Monsieur le président
Etant donné que le règlement militaire est le pilier central de toute armée, malheureusement dans notre armée ce pilier est dans un état délabré.
En effet, les responsabilités, les devoirs et droits sont résumés en la personne du chef, lequel à son tour pourra se retrouver réduit au néant devant un autre non par le poids de la juridiction sinon par celui de la chaine hiérarchique, si ce n’est par une influence politique ou tribale. L’absence d’une entité législative tout à fait préparée académiquement, autonome dans l’élaboration et l’application des textes, soumet la juridiction à la merci de l’humeur et intérêts du chef, aux mauvaises intentions et ou incompétences du personnel dans ce cadre.Pour en avoir une idée sommaire sur cet état, il suffit de savoir que la dernière édition du RETAL (Recueil des Textes Administratifs et Législatifs) sur laquelle travaillent les différentes unités militaires y compris le 1er Bureau de l’Etat Major National date de Juillet 1991.
Monsieur de président
Cette absence d’un cadre juridictionnel bien élaboré et appliqué a crée une atmosphère favorable à toutes sortes d’irrégularités vue qu’elles ne se contredisent pas avec les intentions et intérêts du chef. C’est de là que plusieurs militaires tous grades confondus se sont livrés à des pratiques de mauvaises gestions des ressources financières et matérielles. Ces pratiques se manifestent essentiellement en l’achat du matériel de mauvaise qualité aux prix exorbitants, l’achat des équipements ne répondant pas aux besoins de l’armée ou inadaptés à la nature de notre terrain, la vente d’armes et des munitions destinées à l’instruction, la vente et gaspillage des hydrocarbures, l’absence de la maintenance des équipements et un parc automobile non entretenu ni suivi.
Au niveau des droits des militaires c’est le comble, les salaires de certains déserteurs ou de retraités continus à apparaître sur les listings pour finir leur parcours dans les poches des comptables si ce n’est de celles des commandants de formations, l’alimentation, les dépôts de vivres, les fonds d’intérêt commun et social (remboursement des ordonnances) des troupes constituent la propriété privée des chefs.
Monsieur le président
En plus des deux premiers points évoqués, s’ajoute et comme conséquence le mauvais état opérationnel des unités. Le manque d’entrainement de nos unités de combat, l’absence d’une doctrine d’emploi cohérente, la formation peu homogène du personnel et une composante logistique inexistante, font de notre armée une institution handicapée et incapable de remplir ses missions ordinaires définies, par la loi n° 60.189 du 25 novembre 1960 portant création des forces armées nationales, comme étant « assurer la défense du territoire nationale, le maintien de l’ordre et le respect des lois ».
A ces points s’ajoutent, le vieillissement du personnel non officier, le taux de désertion élevé dans les rangs des soldats et le mécontentement de plus en plus manifesté par les officiers.
Monsieur de président
Comme si les points précédents n’étaient pas suffisants, s’ajoute pour conséquence et cause en même temps la division de la chaîne de commandement donnant ainsi plusieurs sources de prise de décision à notre armée.
Une division qui ne date pas d’aujourd’hui, mais elle s’aggrave du jour au jour, elle est due essentiellement à la recherche d’intérêts particuliers des barrons, formant ainsi des groupuscules dont la loyauté est pour tel ou tel et non à la mère patrie.
Sans se retarder à chercher des exemples, il suffit de voir les derniers conflits entre certains colonels et l’ex chef d’Etat Major sur le mouvement d’officiers, conflit qui finira par le limogeage ou la démission de ce dernier.
Monsieur le président
Tous ces points réunis feront de notre armée la première et plus grande menace du pays au lieu d’en être la protection. Une armée ne doit qu’être républicaine, bien encadrée, bien entretenue, sinon elle constituera une bombe à retardement.
Cette lettre ne vous demandera pas de résoudre ce problème à plusieurs sources sinon elle attire votre attention sur votre devoir de le faire et d’exercer votre droit de président de la république.
Monsieur le présidentEn fin de cette lettre, il serait souhaitable de savoir qu’un jour l’histoire vous jugera et que sûrement dieu vous jugera sur vos responsabilités envers la Mauritanie.


Le Capitaine Sid Ahmed Ould Sidha

Direction de La Marine Nationale Sidahmed_ould_sidha@yahoo.fr




source CRIDEM

31 juillet 2007

La Mauritanie à la recherche de son identité


lu pour vous sur le blog de MAURITANIA de Diaw Alassane

La Mauritanie à la recherche de son identité



Au moment où la délégation ministérielle sillonne les camps des réfugiés et rencontre les principaux responsables politiques, le débat sur l’identité nationale ressurgit de plus belle, comme pour faire face à un péril imminent. Il ne se passe pas à un jour sans qu’on assiste à ces joutes où des pseudo-conférenciers, en mal de fonds de commerce, investissent le terrain identitaire. Ils ont découvert, en ce mois de juillet, comme par enchantement, que le pays traverse une grave crise d’identité et que pour trouver une solution à cette crise il faut « régler » une fois pour toutes le problème de l’identité.L’identité est une notion insaisissable et par conséquent elle a toujours été définie par son cadre général. Ainsi la Mauritanie arabe, africaine et islamique est un fait incontestable mais dès qu’on cherche à préciser le contenu de chacun des éléments constituant ce triptyque, à voir comment ces éléments s’agencent pour forger Une identité, on se rend très vite compte que seule la dimension islamique est évidente ( n’en déplaise aux partisans d’un Etat laïque), parce qu’évacuant toute idée de domination d’un groupe ou d’une entité sur l’autre ; car ce qui est en jeu ce sont les rapports de domination réels ou supposés ( le sentiment d’appartenir à un groupe dominant ou dominé) et les privilèges que conférerait une identité obtenue au forceps.Quel contenu donner alors à l’arabité et à l’africanité ? La langue est un facteur déterminant de l’identité et les politiques ne s’y sont pas trompés en l’utilisant comme une variable instrumentale. L’apprentissage d’autres langues, l’ouverture à d’autres cultures est une bonne chose en soi mais l’assimilation forcée, autrement j’aurai parlé d’aliénation culturelle, est très dangereuse car elle renvoie au rapport de domination précité.Si nos berbères ont vécu très bien leur assimilation à la culture arabe, si les Halpulaars du Sénégal vivent avec plaisir la domination du wolof, il n’en est pas toujours de même par exemple pour les berbères marocains et algériens vis-à vis de leurs compatriotes arabes, ou les Peuls et les Songhaïs du Mali par rapport aux Bambaras pour ne citer que nos voisins immédiats. En Mauritanie nous voulons que notre identité se décline en ‘ana’, ‘miin’,’man’ et ‘n’ke’. Mais pour importante qu’elle soit, la langue n’en constitue pas moins le seul facteur définissant l’identité. Il existe tout un ensemble de valeurs, de croyances, de repères, d’imaginaire, de vécu, d’histoires que nous partageons et qui à la longue renforce ce sentiment d’appartenance à un même destin. Identité ne rime pas avec identitarisme tout comme nation ne rime pas avec nationalisme. C’est vrai l’identité est une conquête permanente même si dans le fond elle reste relativement stable. Rien ne nous presse en ce mois de juillet, par petits comités, de la codifier, la standardiser, l’enfermer, la photographier, ou pour dire les choses simplement, lui créer une carte d’identité. « Nous acceptons tout sauf le français », lançait un participant, comme si quelqu’un avait proposé que le français fasse partie de notre identité. « Le statut du français,[en France, cela va de soi] est une de nos lignes rouges » disait un autre citant Jean-Pierre Chevènement. Le genre de débats où l'essentiel se trouve dans le titre.
En somme des croisades contre des moulins à vent, comme pour se parer contre des « envahisseurs » venus de Ourossogui, Dodel, N’dioum, Dagana….En fait, sont-ils parvenus à une définition de l’identité ? Je ne sais pas. Mais ils peuvent toujours essayer de mélanger les langues, les cultures, les croyances, les ethnies, les tribus et de passer le tout à la moulinette. Ils obtiendront à coup sûr une solution.
A bientôt, chers amis lecteurs.J'arrive chers aoûtiens.

24 juillet 2007

SOMELEC ou société TIRELIRE



La SOMELEC société tirlire au Service public le plus pitoyable du pays avec des coupures d’électricité non justifiés, des fausses factures, des fraudeurs issues du personnel de la société. Dont Tous les employés sans exceptions du petit ouvrier au grand cadre du releveurs au directeur vivent de petits larcins.Il suffit de venir au siege de la société à midi lors de la puse dejeuner pour decouvrir des ouvriers sales aglutinés auquels on sert un sandwitch par personne sans boisson et sans dessert pendant que les hauts cadres se tremoussent avec l'argent accumulée par des combines avec les habitant de TEVRAGH ZEINA qui fraudent eux aussi sans exception du directeur de la fonction publique au premier ministre. Chaque habitant de ce quartier a son propre contact avec qui il signe un contrat d'exclusivité pour éponger rincer les factures. voilà ce qui ne doit pas perdurer Cette societé de l'ETAT au main de certains individus qui n'ont aucun respect pour Le pays et pour les citoyens. Honte et quelle honte.
lire La suite du sujet Prochainement sur ce blog...
"SOMELEC des pieds et des Mains pour vous voler"

23 juillet 2007

Des vacances "bien méritées"



Des vacances "bien méritées"
je pense qu'en cette periode on peut profiter des vacances. Encore faut-il pouvoir se les payer.
Pour moi, voici deux semaines avec ma femme et mes enfants le vrai bonheur. La mauritanie est une terre d’accueil et de charme, excepté le temps, surtout cette année. Je n’oublie pas d’aller visiter quelques amis médecins , journalistes, politiciens , chomeurs et d'autres.
Et chaque soir, après la promenade nocturne, c’est quand même aussi le moment de lire tous les mails et les ddifferents sites et blogs sur la mauritanie.merci internet.

27 juin 2007

A la rencontre d’un homme hors du commun


A la rencontre d’un homme hors du commun: MED HONDO





28-06-2007
Med Hondo, producteur et réalisateur mauritanien ‘’J'ai produit et réalisé huit films, dont quatre ont été consacrés à l'immigration et à ses conséquences. Je pressentais l'enjeu de cette tragédie et analysais ses causes, mais jamais je n'ai imaginé que le mépris et l'insulte voleraient si haut, en toute impunité, dans l'indifférence générale!’’ Med Hondo, de son vrai nom Mohammed Abid Hondo, réalisateur et acteur français d'origine mauritanienne est un homme hors du commun. Fuyant les honneurs, il n'a jamais voulu s'ennuyer avec les normes et n'hésitait pas à le proclamer haut et fort. Mais, bien plus que son visage, c'est sa voix, la doublure française de celle d'Eddie Murphy et de Ben Kingsley (dans Gandhi) qui vous est si familière. On lui doit des films, des pièces de théâtre et des scénarios. Arrivé à Paris en 1956, il vit de petits métiers avant de fonder avec Robert Liensol la troupe Griotshango, pour laquelle il met en scène des textes d’Aimé Césaire, de Guy Menga, de René Depestre et de Daniel Boukman. [wikipedia].Il est actuellement à l’affiche de Shrek 3 où il fait la voix française du personnage de l’âne, et bientôt la sortie de son film «Le premier des noirs, Toussaint Louverture».Au-delà des mots et de tout autre superlatif pour qualifier cet intellectuel, il y a le talent. Le talent d’un immense réalisateur, d’un grand comédien, d’un auteur dont le charisme a traversé les frontières. Qui a gardé sa simplicité, son humilité et qui aime haut et fort son pays d’origine. C’est cet homme que Le Calame a rencontré à Paris et il a accepté de répondre sans détours à toutes les questions.

Le Calame: En France, votre voix est aussi célèbre que celle de PPDA (Patrick Poivre d'Arvor, célèbre présentateur du journal télévisé de TF1), mais vous restez relativement méconnu du grand public. Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs?

Med HONDO: À l’époque de mes débuts d'acteur, après avoir joué quelques pièces de théâtre (Césaire, Amiri Baraka, Kateb Yacine, Guy Menga, etc.) et après avoir fondé une compagnie théâtrale (GRIOTSHANGO avec l'acteur guadeloupéen Robert Liensol), nous avions été sollicités pour faire des essais de voix pour doubler des Africains Américains dans des films d'Hollywood. C’est ainsi que j'ai été choisi pour interpréter des rôles tenus par Sidney Poitier, Richard Prior, Mohamed Ali, Lou Gosset Junior, Morgan Freeman, Ben Kingsley, Eddie Murphy et bien d'autres.
Il faut préciser qu'avant cette date, tous les acteurs noirs étaient doublés par des acteurs blancs avec un accent "Bamboula", un peu à la manière de Michel Leeb quand il imite les Africains. Cela n'a l'air de rien, mais il fallait se battre contre ce mépris, en essayant de faire prendre conscience à nos employeurs qu'il n'y avait pas un accent africain mais des milliers, et que celui qu'ils voulaient nous imposer procédait d'une vision raciste et perpétuait auprès des spectateurs la même vision! Cette lutte interne et invisible était d'autant plus difficile que certains acteurs africains parmi nous ne voulaient pas s'en mêler et exécutaient le travail qu'on leur demandait. Ils craignaient pour leur emploi. Ce qui est compréhensible! Mais il y a des limites à tout, particulièrement au mépris.
Bref, ce racisme souvent latent et/ou inconscient se perpétue toujours! Exemple: lorsque j'ai été choisi pour doubler le rôle de Gandhi, à l'exception de deux films joués par le même acteur Ben Kingsley, j'ai été écarté des autres. Autrement dit: tant que cet acteur jouait le rôle d'un "indigène’’, cela concordait, mais dès qu'il s'agissait d'un médecin, d'un diplomate ou d'un rôle Shakespearien... ce n'était plus moi! Le métier du doublage est un travail d'acteur, souvent passionnant, lorsque les conditions de travail sont réunies... Le public est très attaché aux voix des acteurs et s'y identifie mais la (les) télévision(s) censées informer n'en donnent qu'un aspect caricatural. C'est la raison pour laquelle je refuse d'y participer à l'exception d'un clip pour le film Shreck qui a été filmé dans un studio de doublage.

Pouvez-vous nous parler de votre prochain film, «Le premier des noirs, Toussaint Louverture»?

Toussaint est un projet immense sur lequel je travaille depuis 1989. C'est une épopée nécessaire et indispensable de la démonstration du courage et de la dignité des peuples caribéens et Africains, au moment où ces derniers continuent de subir le crachat des leurs et le mépris des démocraties hyper-capitalistes ..."humanistes". Je rappelle en passant que Sembene Ousmane qui vient de nous quitter a rêvé toute sa vie de réaliser un film équivalent sur Samori Touré. Il sera, je pense, beaucoup fêté et honoré chez lui et ailleurs... C'est bien! Mais personne ne lui a accordé le moindre centime pour produire son œuvre maîtresse!!! Personne.

Vos films ont toujours été classés dans la catégorie films «cinéma militant», et censurés parce qu’ils vont à l’encontre de l’intérêt de la France…


‘’Lorsqu'on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage", dit le dicton français. Concernant certains films et leurs réalisateurs "gênants", il est commode de leur coller le mot "militant" et de les marginaliser, comme si tous les films et quelle que soit l'intention ou la volonté de leurs auteurs ne militaient pas, plus ou moins pour quelque chose: l'argent, la célébrité ou le plaisir personnel, artistique et esthétique ou pour de la simple propagande... sournoise. Mes films ne sont ni moins ni plus militants que les autres... à la différence près que je considère le Cinéma comme une arme ‘’miraculeuse" populaire! Pour se distraire, comprendre et informer. C'est une question de vision du monde, c’est la seule que je revendique.

Comme je revendique le droit d'approfondir par l'écrit et l'image, sans hagiographie aucune, le passé récent et lointain de nos rencontres, affrontements et relations avec le monde industriel colonial et capitaliste, devenu aujourd'hui mondialisé et technologique. Les responsables de l'État français, mais pas seulement, sont agacés de voir étaler sur les écrans des images qui ne "font pas plaisir". Certains vont même jusqu'à réhabiliter les bienfaits de la colonisation française. Heureusement, des intellectuels lucides et courageux ont refusé cette imposture et fait annuler cette reconnaissance officielle. Le travail d'un artiste, d'un intellectuel, selon moi, n'est pas de faire plaisir à un régime politique quelconque ni à lui-même, mais d'interroger la société dans laquelle il vit pour la réflexion et le plaisir de tous... quand cela est possible. Et si nécessaire, prendre les risques qu'il faut.

Que pensez-vous de la ruée vers l’Europe de ces milliers d’africains à la fleur de l’âge qui risquent leur vie en tentant de gagner l'Europe sur des embarcations de fortune?

Ma propre famille, depuis près d'un siècle, a subi les affres de la survie et de la honte; terrassée par la misère et le mépris: d’Atar à Richard Toll, de Aïn Bentili à Tindouf, de Béchar à Méchria, de Sidi Bel Abbas à Oujda, Hassi Blal, Sidi Boubeker... Aïn Ouled Béni Mathar. Rabat, Nouakchott, Rosso, Magta Lahjar, Marseille, Annecy, Vittel puis Paris. Sécheresses, colonialisme, re-sécheresses, néo-colonialisme et exploitation généralisée des plus pauvres, les sans grades qui attendent et espèrent depuis des générations et des générations que le sort leur soit moins ‘’défavorable’’; que leurs "chefs", leurs "dirigeants", tous bons musulmans, nobles et moins nobles, fils de grande ou de petite tente, soient plus cléments envers eux afin qu'au sein de leur famille, chez eux, ils puissent vivre le moins mal possible dans une relative fraternité et honneur, partout proclamés.
Mais la justice et le droit tardent à venir et il est peu probable que ces deux notions soient inscrites dans le calendrier de nos présidents. Et tant que le non-droit et l'injustice se perpétueront au sein du peuple qui se voit dépossédé de son propre pays et de sa terre, des hommes et des femmes tenteront de fuir une misère pour tomber dans une autre, croyant trouver l'Eldorado. Qui se préoccupe de ces jeunes qui affrontent la mort consciemment? Qui les informe "officiellement" de ce qui les attend, de l'autre côté de la mer? Si nos dirigeants le faisaient, ils auraient peut-être à répondre de leur incurie, de leur irresponsabilité vis-à-vis des peuples et risquer de perdre quelques millions d'Euros que des rescapés, devenus immigrés - sait-on jamais -pourraient rapporter aux caisses de l'État.
À qui pourrait-on faire croire que ces jeunes et moins jeunes ne sont pas utiles, indispensables pour la construction de leur pays? Hier la traite et l'esclavage ont failli vider le continent Afrique de ses peuples; leurs bras et leurs cerveaux ont enrichi l'Europe et les Amériques; quoi qu'on dise! Mais aujourd'hui, le capitalisme surdéveloppé et technologique n'a pas besoin de tant de bras et veut faire son marché et choisir sur place, dans les pays "sous-développés"! Qui l'en empêcherait? La majorité des pays de la Méditerranée et de l'Atlantique ne sont-ils pas devenus des gardes-chiourmes, gardiens zélés et chasseurs de primes lancés à la poursuite de miséreux désespérés?
J'ai honte et je me sens profondément meurtri et insulté de la perpétuation de cette situation faite aux hommes par des hommes... qui se pavanent en boubou doré, en costume trois pièces, le thorax gonflé de suffisance et de prétention dans des fauteuils de luxe importés; pour complaire à des pouvoirs octroyés, corrompus et éphémères! J'ai produit et réalisé huit films, dont quatre ont été consacrés à l'immigration et à ses conséquences. Je pressentais l'enjeu de cette tragédie et analysais ses causes, mais jamais je n'ai imaginé que le mépris et l'insulte voleraient si haut, en toute impunité, dans l'indifférence générale! Mais l'indignation a ses limites et les peuples attendent de leurs enfants... intellectuels et démocrates... du courage, de l'imagination et du savoir-faire pour rendre la vie à la vie, dans l'honneur et la dignité.

Que pensez-vous de l’arrivée de Sarkozy au pouvoir en France, et de son immigration choisie, qui semble bien accueillie par certains gouvernements africains?

L'arrivée de M. Sarkozy est d'abord à mon avis la conséquence directe de l'inconséquence et de l'incohérence de la gauche en général, et du parti socialiste en particulier, qui, de promesses en promesses, a baladé le peuple à hue et à dia, c'est-à-dire de gauche à droite, au point de ne plus distinguer la politique de celle-ci ni de celle-là. C'est également le résultat de la "droitisation" du conservatisme et du repli sur soi des sociétés européennes, affolées par la mondialisation...
Le chômage et la précarité ont miné, érodé les consciences collectives; la peur s'est immiscée en chacun de ceux qui possèdent quelque chose, si minime soit-elle, et qui a peur de le perdre! De plus en plus de français se déclarent ouvertement racistes et c'est une des raisons principales pour laquelle le chiffon rouge agité par la droite et aussi la gauche concernant l'immigration à chaque élection est un pourvoyeur de voix... électorales, même si le pourcentage des immigrés n'a pas évolué depuis un siècle, soit environ 8% de la population laborieuse. Si certains chefs de gouvernements africains applaudissent cette élection des deux mains, c'est simplement pour aller à la soupe et récolter quelques "aides" pour leurs coffres-forts à l'étranger... La France- Afrique et ses mafias ont encore de beaux jours à vivre.

Où en êtes-vous avec votre combat pour les sans papiers, les intermittents du spectacle, le racisme et l’immigration?

Les sans papiers se battent avec l'énergie du désespoir et malgré le soutien d'hommes, de femmes et d'associations au courage et à la solidarité remarquables, je crains que face à la "déferlante politique nouvelle", les expulsions vont s'amplifier de jour en jour et la nomination de femmes maghrébines "issues de l'immigration" n'y changera rien! Les immigrés avec ou sans papiers sont abandonnés à eux-mêmes! Leurs représentants politiques s'en sont lavés les mains et laissent faire.
Les intermittents du spectacle poursuivent le combat pour leurs droits, insuffisamment respectés. Le racisme et la xénophobie sont l'apanage du monde... partout les pauvres et les humiliés et parmi eux surtout les Noirs, pour des raisons ataviques et historiques sont rendus à l'état de bêtes de somme... et plus l'exploitation, le chômage et la misère s'aggraveront, plus le racisme et la xénophobie se développeront sur cette planète.

Vos films sont souvent historiques, ils racontent la lutte coloniale, le racisme, d’où puisez-vous votre inspiration?
L'immense majorité des populations africaines ignorent totalement son histoire, même écrite par d'autres. Les systèmes d'éducation sont le plus souvent bancals et les livres d'Histoire écrits par des Africains ou d'autres historiens progressistes et objectifs sont extrêmement rares. Je pense que celui qui ignore son histoire passée, marche avec les béquilles des autres; de ce fait il construit mal son présent et prépare encore plus mal son avenir. L'éducation chez nous est l'arme fondamentale pour sauvegarder et développer notre patrimoine, nos cultures et nous projeter dans l'avenir. Le cinéma, par son caractère spécifique, participe aussi à l'éducation et au savoir. Il fait comprendre parfois le pourquoi et le comment des choses... et c'est sans doute la raison pour laquelle, dit-on, certains gouvernements le craignent. Pour ma part et avec d'autres Mauritaniens, nous avions introduit durant les années passées et à plusieurs reprises auprès du chef de l'État, un cahier de doléances pour un cinéma national... des images nationales! ...En vain.
L'Afrique, la Mauritanie, sont riches d'histoires écrites et orales fabuleuses, de contes et de légendes à raconter en images. Il suffit de se plonger dans ces histoires nationales pour trouver l'inspiration. Le reste est une question de travail. Pour le peu que j'en sache, il y a de quoi réaliser de grands films ... toute mon existence n'y suffirait pas. J'attache une grande importance à l'histoire au cinéma, c'est une autre façon d'être aussi un historien de la vie. Avons-nous remarqué avec quelle énergie Hollywood et l'Amérique du nord ont fabriqué des films sur l'épopée de l'Ouest,…vus, imités et admirés par le monde entier?
Pourtant à y regarder de près, l'histoire de vachers-cow-boys n'avait que peu d'attrait... comparée à l'épopée de Cheikh Ma El Aïnin, Mohamed Lehbib, Cheikh Amadou Bemba, Samori Touré, Soundjata Keita, Sony Ali Ber, la légende du Wagadou et j'en passe. Nous avons un besoin impératif de voir raconter nos Histoires par l'image, le son et la musique! Nous en éprouvons plus que d'autres l'impérieuse nécessité de nous comprendre, de nous parler. L’Afrique a soif de ses images.


Que pensez-vous de la nouvelle vague du cinéma africain, Sissako, Haroun Hamet Saleh, Ferid boughdir, John Riber, Nick Hughes?

Au risque de me répéter et de choquer quelques uns, je dirai une fois encore qu'en Afrique il existe des cinéastes et pas encore de cinéma africain, comme existe un cinéma latino-américain, japonais, indien, chinois, européen ou russe. Nous ne devons pas mettre la charrue avant les bœufs: un cinéma africain existera lorsqu’il y aura des infrastructures nécessaires à cet effet (laboratoires, studios etc.), un effort commun de coproduction et de diffusion de nos images, des critiques, des revues spécialisées etc. Il existe pourtant des labos en Tunisie et au Maroc où se produisent des films de qualité qui ne sont vus ni dans le monde arabe, ni en Afrique, ni dans les pays limitrophes.

«L'Afrique blanche» et «l'Afrique noire», concept d'une imposture coloniale pour diviser et régner qui a la peau dure... et le Maghreb est encore dans ses limbes! Il faut être très vigilant dans le maniement des slogans et des qualificatifs hors de leur contexte historique. Il n’y a malheureusement pas de nouvelle vague de cinéastes africains, ni de génération spontanée, qui fait la course en tête, par arrivisme ou par jalousie… Il n’y a que des cinéastes, anciens et nouveaux, qui mendient à l’extérieur du continent le budget de leur production. Hier comme aujourd’hui, nous pouvons certifier qu’il n’y a pas de cinéaste «arrivé» en Afrique. Pas encore!
Tous tirent le diable par la queue et certains un peu plus chanceux que d’autres négocient avec ce même diable au détriment de leur conscience. C’est leur choix et personne n’a à y redire! Les prix et les récompenses dans des festivals africains «alibis»; organisés au profit de leurs organisateurs ne sont pas faits pour provoquer l’émulation et faciliter une large diffusion des images dans nos pays.

Votre voix est célèbre mais votre visage est inconnu, comment vivez-vous cet anonymat?

Je n’ai jamais cherché la gloire pour la gloire et je ne fais pas du cinéma pour du cinéma. L’anonymat ne me gêne guère et ce qui me manque, ce sont les moyens de réaliser mes films dans des conditions honorables. Je préfère la discussion avec les spectateurs plutôt que des shows médiatiques insipides.

On vous voit rarement sur les plateaux de télévision et on vous entend rarement à la radio, en dehors des événements de contestation (grève des intermittents du spectacle), est-ce que c’est une forme de censure ou une certaine pudeur?

Il arrive que certaines télévisions me demandent de participer à leurs plateaux… (rarement), le plus souvent leurs émissions sont sans intérêt où les questions de fond ne sont jamais abordées… Il s’agit le plus souvent de guignolades débilitantes où je me sens très mal à l’aise. Il y a aussi sûrement un peu de censure qui ne dit pas son nom.

Est-ce qu’il y a encore un avenir pour le cinéma africain?

L’avenir du cinéma africain est directement lié à l’avenir de l’Afrique et à ses habitants. Si des nouveaux leaders se préoccupent réellement du devenir de leur peuple en développant avant tout l’éducation, la santé, l’agriculture, l’élevage et l’emploi… le cinéma, les films deviendront un besoin, et même une nécessité. Voyez l’Inde! C’est également le rôle des cinéastes de lutter et de faire comprendre les besoins du cinéma et de l’image comme facteurs de développement et de connaissances.

S'il fallait résumer votre parcours cinématographique en un film ou en un livre, lequel choisiriez-vous? Et pourquoi?

Il existe déjà un livre pour me résumer un peu. Il s’agit de Med Hondo, un cinéaste rebelle, publié par Présence Africaine, propos recueillis par Ibrahima Signaté. Je souhaiterais le compléter par des révélations inédites et des témoignages utiles; je pense aux générations à venir.

Votre film «Watani», au moment de sa sortie en 1998, a été jugé violent et interdit aux moins de 12 ans, avec obligation d'une mention sur son contenu, était-ce une forme de censure?

Le film WATANI était censuré par la commission de contrôle des films au C.N.C. pour ‘’scènes extrêmement violentes pour le jeune public, en particulier celle du suicide collectif’’. Il n’y a jamais eu de suicide collectif, ni la moindre goutte sang ou de coup de feu dans le film…Des journaux tels que Le Nouvel Oobservateur, l’Humanité, Le Canard Enchaîné, l’Autre Afrique et même l’A.F.P. s’en sont fait l’écho, en trouvant l’interdiction pour le moins saugrenue!

Des associations se sont indignées de cet état de fait et l’une d’elle est allée avec une cassette rencontrer le ministre Jack Lang pour l’informer, en lui demandant de visionner le film pour voir qu’il ne contenait pas de scènes de violence. Huit mois après, la même commission de censure au C.N.C. a délivré un nouveau visa autorisant le film pour tout public, sans aucune restriction. Comprenne qui pourra! Moi en tout cas, je n’avais plus assez d’argent pour sortir le film en salles dans de bonnes conditions. Et il mourut de sa belle mort. Trois autres de mes films ont subi la censure au niveau de la production, de la distribution et de l’exploitation…y compris en Afrique: Sarraounia, Les Marrons de la liberté et Lumière Noire.

Pourquoi vos films ne sont ils pas projetés en Mauritanie?

Il y a bien longtemps, la TVM m’avait proposé de lui céder mes films gratuitement pour une éventuelle diffusion. J’ai refusé. La projection de mes films ne dépend jamais de moi seul!

À quand un Festival International du Cinéma de Nouakchott à votre avis?

À mon avis, il n’y a pas urgence à créer un festival international du cinéma à Nouakchott. Les festivals sont utiles lorsqu’existe une véritable cinématographie ou des films en conséquence. Il me semble plus urgent que jamais que les Mauritaniens se retrouvent et dialoguent entre eux à propos de leur présent et de leur avenir. L’exemple dans ce sens que je trouve remarquable est l’existence de la radio citoyenne. Voilà un moyen de communication et d’éducation qui va laisser des traces positives dans les consciences des Mauritaniens. C’est un très bon début pour consolider l’unité nationale et parler peut être du rôle du cinéma et de la culture en général dans le développement du pays.

Que pensez-vous du changement intervenu en Mauritanie le 3 aout 2005, de la transition qui a suivi et des élections transparentes?

J’ai rêvé comme tout mauritanien d’un changement au pays au point de ne plus y croire parfois, tellement je suis scandalisé par la stagnation, la corruption, le tribalisme et la loi du plus fort de régimes carnassiers et incultes qui pillent et qui exploitent sans vergogne un pays et un peuple! Je rêve d’un changement véritablement démocratique depuis les premiers jours de l’indépendance. J’étais à Nouakchott au mois de juin passé pour assister au référendum. Je suis revenu enthousiaste en constatant toutefois que le score était un peu …poussé. Bref, en tant que mauritanien de l’extérieur, je ne me permettrais pas de donner des leçons à ceux de l’intérieur qui vivent les événements au quotidien; depuis la transition jusqu’aux élections générales transparentes, selon l’opinion de tous ceux qui y ont assisté.

Le nouveau gouvernement n’a que deux mois d’existence et il faut lui accorder le bénéfice du doute et attendre les premières grandes décisions pour juger. Nous avons attendu plus de 20 ans la naissance de la démocratie… patientons encore quelques mois… l’oiseau finira par sortir. Je reste donc très vigilant et j’attends de voir les choses de plus près! En attendant, je constate que le peuple continue de souffrir énormément, le coût de la vie est excessivement élevé pour la très grande majorité, manque d’eau, d’électricité etc… Et je me dis que peut-être il aurait fallu pour le gouvernement établir un plan d’urgence pour contrôler certains prix des produits de première nécessité, pourvoir à l’eau et à l’électricité …

Je suis en revanche satisfait que le passif humanitaire soit pris en considération et je souhaite que dans les plus brefs délais, tous les réfugiés rentrent chez eux pour retrouver leurs biens spoliés et recouvrer tous leurs droits. Je souhaite aussi que la plaie de l’esclavage soit à jamais éradiquée. Tous ces événements mériteraient plus tard et dans l’apaisement général la réalisation de films pour exorciser nos malheurs, pour pouvoir dire à l’exemple d’autres: Plus jamais ça!
Il y a tellement à faire dans ce pays- puisque peu l’a été - qu’il faudrait plusieurs vies de présidents pour venir à bout de tous les problèmes… Il n’y a donc pas une minute à perdre. Je suis bien placé pour savoir que la critique est facile, mais que l’art est difficile! Cependant on ne vit qu’une fois.

Votre regard sur la démocratie en Afrique en général
Pour juger une démocratie en Afrique, il faut éplucher son contenu et voir le résultat sur les visages et la vie réelle des gens. Pour aller vite je dirai qu’à de rares exceptions près, la démocratie en Afrique avance à la vitesse d’une tortue percluse de rhumatismes. Tout reste à faire.

Qu'attendez-vous à présent de ce nouveau gouvernement mauritanien démocratiquement élu?


En Mauritanie, comme je l’ai dit, il est encore trop tôt pour porter un jugement sur le nouveau gouvernement… Mais pour être honnête avec vous et vos lecteurs, je ne vous cacherai pas que j’aurais préféré que le président de mon parti Ahmed Ould Daddah emportât l’élection présidentielle. C’est un homme pour lequel j’ai beaucoup d’admiration et d’estime, parce qu’il est vraiment un patriote honnête, intègre et sincère qui s’est sacrifié pour son pays et son peuple: il l’a prouvé…Il est compétent et a totalement transcendé tout chauvinisme, tribalisme et racisme de quelque nature que ce soit. Mais il semble que tout a été fait - en douce - pour l’écarter de la magistrature suprême…Cela dit, sans vouloir remettre aucunement en cause le résultat des élections et en souhaitant plein succès et réussite au gouvernement mauritanien. L’échec, que je ne souhaite pas, serait grave de conséquences.

Comptez-vous revenir dans votre pays natal, la Mauritanie un jour?

Je suis toujours revenu en Mauritanie chaque fois que j’ai pu…et la prochaine, ce sera pour réaliser, In Châa Allah, un film au pays, d’après un livre du grand poète Ahmedou Ould Abdelkader. Ce sera peut-être mon plus grand souhait et ma dernière espérance

Vous avez été le représentant d’un parti politique mauritanien en France, l’UFD, qui a été dissout par le régime déchu d’Ould Taya. Comment vous avez vécu cette injustice?

J’ai été effectivement coordonnateur de l’UFD en Europe lorsque ce parti fut interdit par Ould Taya, d’autres suivirent, en particulier A.C. Je garde un triste souvenir de cette interdiction, non pas que j’attendais autre chose de ce régime, je l’ai combattu pendant 20 ans, mais le peu d’enthousiasme dans la solidarité vis-à-vis de nous de la part des autres partis de l’opposition m’avait profondément choqué… Certains semblaient même se réjouir de cette interdiction; pensant sans doute qu’ils allaient récupérer la «place» et les militants pour devenir l’opposition unique! La suite comme je le prévoyais allait leur prouver le contraire. Ma fidélité aux principes fondamentaux en avait pris un coup et ma naïveté aussi.

Nous finirons avec la question de la Mondialisation; à votre avis, que représente la mondialisation et quels en sont ses effets sur l’Afrique?

La mondialisation n’est qu’une forme sophistiquée et complexe du capitalisme financier, sans frontière, qui veut régenter la planète. Aucun dictateur au monde n’aurait osé rêver d’un système aussi efficace. Pour l’Afrique, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un nouvel esclavage, où les chaînes ne sont pas visibles, mais leurs effets ravageurs sur nos dirigeants, qui se trouvent entravés et sans voix et nos peuples condamnés à la mendicité des riches et à l’immigration sauvage suicidaire. Un continent aussi repu de potentialités naturelles, devenu un réservoir de larmes de crocodile, de concupiscence et «d’aide au développement» est une chose intolérable!
Pour saisir l’inanité de cette aide (ce mot est impropre), il suffit de constater que plus on nous rebat les oreilles avec le «développement et l’aide», plus l’Afrique s’enfonce dans la déchéance et le sous-développement, à l’exception de trois ou quatre pays qui sortent leur tête de l’eau. Nous ne nous en sortirons pas de cette nasse sans la solidarité et le regroupement de nos pays en zones économiques et politiques fortes… sans l’implication, la motivation et la confiance de nos masses populaires.

Propos recueillis à Paris FRANCE par Rémy KLEIB pour le journal le calame

17 juin 2007

les nouvelles vaches sacrées à vénérer et à protéger de Mauritanie


Je me suis perdu ces derniers jours dans la jungle du désespoir nécessitée par l’état actuel du Pays. Autrefois on nous disait que notre problème était la dictature et notre seule issue de sortie serait la démocratie.
Depuis le départ des deux non regrettée TAYA et son acolyte Ely nous n’avons pas noté un changement à la hauteur de nos espérances.
Un journaliste écroué, un fils d’un ex-président évadé "qui chante attrapes moi si tu peux "et des mauritaniens vivant en Europe et ailleurs frustrés et qui s’entretuent sur la toile du net. Et qui n’aspirent qu’à des postes dans n’importe quel gouvernement. En fin je ne resisterai pas longtemps à l'envis de vous parler de comment de voleur notoire de tortionnaire on devient un chantre de la démocratie. Le rêve de tout dictateur. L’ultime consécration finale celle se faire reconnaître de ses compères, à noter au passage que dans les pays du golf la démocratie n’est pas ce qui se fait le mieux : Voilà comment de tortionnaire on devient un symbole. Voilà comment de simple soldat on devient une des plus grandes fortunes du pays. Son retour sur le devant de la scène politique sur la chaîne Aljazeera nous a permis de le voir (Ely) dans l'étendu de son talent et sur son vrai visage. Parlant une langue qu'il ne maîtrise point (arabe). Il était d’un naturel consternant comme à l’accoutumée égal à lui-même. Loin des discours écrits en phonétiques par ces nègres, il était méconnaissable et son langage marqué par une persévérance pathologique. Cet homme là après avoir pillé le pays et avoir consigné ce qui en reste dans la main de son sbire, risque de revenir aux commandes du pays. le navire mauritanie risque de tanguer dans les années à venir. D’un coté les plus grandes fortunes du pays qui sont devenu sacrés et intouchables comme les vaches en inde, qui veulent profiter de l’Etat cette manne intarissable ou plutot ce casino à ciel ouvert dont il contrôle les moindres faits et gestes. Et de l’autre des militaires instrumentalisés et qui ne veulent pas quitter le pouvoir. Les nouvelles vaches sacrées à vénérer et à protéger. Pauvres citoyens mauritaniens qui n'ont ni droit à la transparence de l'Etat , ni à l'eau , l'electricité ou à la justice et j'en passe ..
Apres quelques mois de démocratie, je ne peux m’empêcher de laisser paraître ma déception, du citoyen que je suis, celle du père de famille et celle de l’exilé volontaire que je suis devenu......
la suite prochainement
Dr KLEIB

15 juin 2007

voici la liste non exhaustive des ONG en Mauritanie

voici la liste non exhaustive des ONG en Mauritanie j'ai trouvé les 3 12 ONG "les plus connus"

l’ONG et Nom du Responsable

A.M.S.M.E
Zeinabou Mint Taleb Moussa


O.M.E.D
Mekhelthoum Mint Khalifa


F.N.P.D.F
Irabiha Mint Abdel Weddoud


R.D.F.E.P.E
Mariem Mint Sidi


A.M.D.D.F.E
Maly Mint Sidi


A.R.K
Ahmed Mohamed Sow


A.M.S.D.F.E.H
Aziza Mint El Meslem


SOS OASIS
Mohamed Ould Souleymane


V.S.F
Youba Ould Moulaye Zeine


A.F.P.D
Sidi Mohamed Ould Touhamy


A.F.A.H ou F.A.H
Cheikh Ould Moctar salem


A.M.P.H.M
Bannemou Ould Lemrabott


FEMANPH
Lehbouss ould EL Ide


FEMANDIS
Dr Med Abdallahi Ould M’ Bareck


A.D.S.M
Tambo camara


A.M.P.H.L
Ahmedou Abdel Khader


A.N.A.M
Med Salem Ould Lemrabott Ould Ebouh


A.M.V
Jamal Ould Abad


A.M.H.M
Lehbouss Ould El Ide


NGM
Ba Abdallahi Samba


AMSPSSP
Deija haidara


EMVP
Sidi Ahmed Ould Abdi


ODFEE
Zeinabou Mint Balle


CLEAN-BEACH
Mohamed Mahmoud Ould Dahi


CAMM
Choueb Ould Cheikh Med Abdallahi


ANSAFEM
Fatimetou Mint Malaoum


AMRH
Med Salem Ould Med Yahya


AGREEM
Bannemou Ould Tlayor


UVEA
Moulaye Idriss Ould Zeiny


KSAR EL BARKE
Cheikh Ould Sid’Ahmed ould Bah


SAPE
Senya Mint Beyrouk


ADAUPTE
Kane Bouchra


EL-IHSSAN
Camara Mamadou


ALPD
Mohamed Vall Ould Issa


RIM-SOS
Hamzetou Diagana


FEZ
Mariem Mint Yehdhih


FSF
Sidi Ould Boylil


ED
Chreiva Mint Mohamed Lakhdaf


A- ESPOIR
Ahmedou Ould Hammmakhattar


ASTRAD
Jaafar Ould Melainine


AMLB
Biranté Sidibé


OUMOULKAIRATT
Sid’Ahmed Ould Soule


EL KHAIRYA
Mariem Mint Ely El Kory


GRETAK
Diallo Amadou Ousmane


ADHM
Brahim Ould Habib


AJPED
Konaté Cheikh


ASB
Sellami Ould Ahmed El Meki


EPED
Mohamed El Khamess Ould Sidi Abdallahi


AM
Maitre Brahim Diarra


AVA
Cherif Ould El Hor


APEI
Ahmed Ould Mahmoud


ADBM
Sidi Mohamed Ould Mohamed El Idi


TIDE
Samba Ould Abdallahi


ASTS
Maimouna Mint Boussalef


OMELP
Sidi Malick Ould Mohamed Lemine


AVP
El Moctar Ould Mohameden Louly


ACD
Boubacar ould Moctar


DEVEIL
Lemrabott Sidi Mahmoud Ould El Houceine


APD
Aminata M’Bodj


AFCF
Aminetou Mint El Moctar


ABEFDD
Lijetou Diarra Dite Oumou


IGFEB
Khadijetou Mint Boubacar


RFPNS
Kane Fatimata


ASEP
Teyib Ould Bouzrriba


MAMIYA
Tahra Mint Mohamed Laqdef


AVHE
Abdallahi Ould M’Bareck


ASPNET
Moulaye Ould Gharraby


ALCM
Chreifa Mint Nane


SEND
Diallo Daouda Samba


EYCS
El Ghadhy Ould Cheikh Ahmed El Haiba


ADC
M’Bareck Ould Mohamed


SILATOUL RAHIM
Zeinabou Abdoul


AFCMF
Mariem Diagne


AMAD
Ahmedou Ould Mattala


AADES
Tvarah Ould Sidi Abdallahi


ADIT
Sidi Mohamed Ould Ahmed


ALEP
Mahfoudh Ould Mohamed Lemine


AVE
Mohamed Ould Sidi Mohamed


SEV
Cheikh Ould Bneijara


ENTRAIDEZ-VOUS
Ba Moudi Samba


AMLCIP
Mohamed Mahmoud Ould Bahaya


APPLUIS-ONG
Sidi Abdallah Ould Mohamed Lemine


APADEM
Zeinabou Mint Ahmed salem


EL INVAGH
Cheikh Ahmed Salem Ould Ahmedou


RESEAU RONASR
Mint Boussalef Zeinebou


AWLCPPEPN
Mamadou Bana Youness Galledou


ARDDK
Babah Ould Ahmed Babou


AMPECS
Anne Saada Hamidou


ACM
Mohamed Ould Hacene


UJB
Ishagh Ould Abdallahi


ESPOIR DE DEMAIN
Moulaye El Hacene Camara


UAN
Ahmed Ould Haiballa


AMAL
Hamada Ould Ely


SA
Salkha Mint Makha


OE
Vadhily Ould Ahmed Sidi


AS
Saleh Ould Abdel Barka


FETH
Mah Mint Youness


A.M.F.D
Aissata Kamara


A.M.C.F
Jemya Mint Lekouwery


L.C.P.M.E
Abou Gibero


A.D.C.R.T
Boubacar Ould Saheb


RAHMA
Isselmou Ould Wah


NICH
Bounena Ould Ahmed Salem


O.M.D.D
Mohamed Ould Chah


LEJOUAD
Mohamed Ould Bacar


AMAPRODH
El Hacene Ould M’Bareck


O.M.D.L.P
Abba Ould Guedalli


A.M.A.P
Cheikhna Ould Ahmed Salem


DAR TOURATH
Khady Mint Cheikhna


A.R.M.N.V
Garaye Ould Moctar


A.O.S
Fadé Ousmane


BIO MACENE
Séne Abdallahi


RIVAGH
Sidi Abdallahi Ould Yacoub


A.M.P.E.R
Lalla Bent Hassana


A.F.D.D
Sidi Mohamed Ould Touhamy


A.M.S.U.D.E
Chameukh Ould Brahim


C.B.D.S
Baba Ahmed Ould Abidine


A.J.S
Ahmed Ould Vall Ould El Vall


S.O.S.P.A.E.M
Cheikhany Ould Sidaty


A.M.A.E
Cheikh Ould Sidi Baba


A.P.E.A.H NDB
Ahmed Ghaader Ould Kleib


O.N.G A.S.N
Oubeid Ould Imigine


Q.G FEMME
Bâ Aminata Sall


A.E.M
M’hamed Ould Bouna Moctar


A.S.A.R.K.A.M
Yattera Ladji


STOP VIOLENCE
Mariem Mint Boubacar


STOP MALARIA
Mariem Mint Boubacar


A.A.I.D
Sarr Mamadou


A.H.P.M
Aliou Ibrahima Sakhanokho


A.S.S.P.C.I
Ahmedou Ould Abdarahmane


A.P.I .F
Diop Djewel


EL KARAMATT
Fatma Bint Abdallah


ANTER- AKJOUJT
Aidalou Mint Youra


A S
Ahmed Mahmoud Ould Lemgueuifi


A.H.E.D
Wane Saada Mamadou


N.A.T.M.A.U
Diawara Yelly


M.T.S
Sidina Ould khattry


G.A.E.S.M.I.E
M’Bareck Ould H’meimed


L.A.P.E
Isselmou Ould Cheikhy


A.P.E.I
Dr Abdallahi Ould Mohamed Awah


AJLM
Amadou Hamady Dia


AAPM
Baham Ould Mohamed Laghdaf


MAURITANIE-ESPOIR
Diop Fatou


ALCSPCM
Fatimetou Mint Mohamed Abdallahi


AMLP
Lehbouss Ould Salem


SEAD
Wane Ibra Mamadou


OBI
Ba Abdallahi Aliou


FHK
Chouweye Mint Bilal


AMSH
Fatimetou Mint Louveguir


ANSAR THEGHAVA
El Housseine Ould Sidi Ould Zeine


APSS
Brahim Vall Ould El Am


AMC
Dah Ould Ahmed Moctar


ABSE
Fatimetou Mint Lemrabott


AVERAN
Aichata Mint Derwich


ONG TAWFIGH
Cherif Mohamed Aidara


ADDE
Didi Ould Moulaye Brahim


OPNAD
Mohamed Lemine Ould Mohamed Vall


ALOUTF
Aziza Mint El Hadrami


APEPT
Aichetou Mint Ahmed


AMSM
Alioune Ould Sidi


EL KHAYRE
Isagha Mohamed El Kehel


O.B.D
Yahya Traore


ONG A.T.E.L.P.I
Mohamed El Moustapha Ould Med Abd.


A.O.E.D.
Diallo Fatimata Elimane


A.N.V.E
Mabrouk Ould Amar


A.C.S.D.M
Mohamed Yehdhih Ould Sidi Abdallah


A.P.F.M
Diallo Mohamed Boubacar


O.M.S.T/SIDA
Cheikh Tidjane Sall


A.S.L.D.S.E
Cheikhany Baddy Ould Cheikh Moustaphe


VARAJ
Mariem Mint Maouloud


A.P.P.L.S.M.
El Hacen Ould Zemmour


LANDSCAPE
Abdel Moumine Sid’Ahmed


AMPFDE
Dedeya Mint Ahmed


A.I.M.E
Sadvi Ould Mohamed El Hacen


H.B.D.P.N
Fatimetou Mint Sidi


A.P.N.P
Mohamed Lemine Ould Ahmed Jiddou


LA SANTE POUR TOUS
Fatimetou Mint Mohamed El Moustapha


RAJA-PROGRES
Mohamed Salem Ould Ghaly


A .L. D.P
Mohamed Mahmoud Ould Abdallahi


R.N.D.S
Haimouda Ould Khattry Ould Samba


O.L.C.P.P.E
Dahah Ould Cheikhna


A-S-C-M
Lemrabott Ould Med Abdel Wedoud


EL MOUSTAGHBEL
Mohamed Ahmed O/ Mahmoud Ould Salehi


AED
Sidi Moctar Fall


ESF
BA Mamadou Moctar


AMPSE
Mint Tolba Mint Seddoum


DAGB
Bouyagui Camara


OMASS
Abdallahi Ould Med Ali Ould Lemrabott


ASSOCIATION Sahel Vert
Zeid Ould Messoud


A-M-D
Med Larabass Ould Abdel Aziz


AMPS
Mohamed Abdallahi Ould Bayne


AMPDRN
Cheikh Baba Ould Sbai


ACDM
Diop Mamadou Samba


AFM
Fatimetou Mint Sidi Mahmoud


AARC
Chrif ould El Hor


AMSMPF
Mariem Wane


ADHLAPS
Mohamed Ould Maha


AMPELPA
Didi Ould Cheikh Brahim Ould Moustaph


DLC
Sy Oumar Samba


C-A
Sidi Ould Wenane


AAPIC
Med Yehdhih Ould Baba Ahmed


AMDIAMP
Mohamed Ould Houssein


AEPELP
Chbih Ould Ahmed


SEEPT
Bakar Ould Diah


AMAMN
Ahmedou Ould Diya


ADAM
Cheikh Ould Dedde


OMSAPE
Ahmed Jidou Ould Jiyid


C LCSP
Baba Ould Sidi


SANTE POUR TOUS
Sultana Mint Ahmed Zeidane


EFOR
Mariem Mint Sidi


ONSEBAPA
Mohamed Ould Dahane


AMAP
Zeinebou Mint Zeine Ould Maaloum


El MISBAH
Ahmed Vall Ould Hassen


APF
Fatimetou Zahra Mint Mahfoudh


AMSD
Mohamed Mahmoudh Ould Sidi


SANTE POUR TOUS
Mourtaja Ould Isselmou


Oudei El Ghirbane
Salem Vall O/ Mohamed Lemine


ARDS
Toutou Mint Souleimane


AAJP
Ismael Ould Mohamed Limam


ADS
Neh Ould Brahim


APAM
Hamada Ould Tawel Amrou


VEPAD
Ibnou Abass Sene


El WIAM
Néné Mint Abidine


TILIMCI
Ibrahim Ould Saleck


ADP
Mariem Mint Lemkheitire


AKNK
Sidi O/ Cheikh Mahmoud Moulana


OPEL/CP
El Ghady O/ Med Ould Tolba


CRIBED
Mariem Mint Fakallah


Watani / OE
Ahmedou Ould Med Ahmed Iyahi


MVCG
Aicha Fall


SOS-IMMIGRATION
Hammoud Ould Nabagha


A M P S
Sidi Med Ould Moulaye Idriss


AARC
Chrif ould El Hor


ADPSA
Kahla Mint Sidi


RJMD
M’Boirick O/ Mohamed


AIDES
Sidi El Moctar Ould Taleb


AMLPMC
Sidi Brahim Ould Moucheta


PSC
Dah Ould Ahmed Moctar


AMLIV
Dr El Bouh Ould Brahim Vall


AED
Aminetou Mint Baham


AMPED
Cheikh Ibrahima Ould Nasr Dine


S D
Sidi El Moctar O/ Amar Jewde


AMDDFR
Mohamed Lemine Ould Abdourahman


AHB
Brahim O/ Boye


RDM
Ely Ould Baba


RAYANE
Sidi Mohamed O/ Med Lemine


OPSDM
Bennahi O/ Med Mahmoud O/ Tawer Ejene


AMPE
Cheikh Ould Zeine


AMLIP
Addy Ould Moine


OMSC
Sidi Med Ould El Bou


APPLDA
Sidi Mohamed O/ Bechir


ARMS
Mohamed Mahmoud O/ Braham


AMDH
Mohamed Ould Sidaty


F A E
Mohamed Lemine O/ Med Abdarahman


C S D
Khotob Ould Ahmed Salem


F H S
Tourad O/ Sid’Ahmed


A A M M
Nadia Mint Amara


VETH
Fatimetou Mint Abdallah


ACPD
Abdallahi Ould Houssein


ARIH
Kane Mamadou


AMLS
Mohamed Ould Ahmed


MER BLEUE
Cheikh O/ Med Ely


SMS
Adama Demba Sy


TADAMOUNE
Mohameden O/ Ahmed Saleck


DP
Mohamed Lemine Ould Abdi


LTNP
Med Brahim Ould Toulba


ED
Med Abdallahi Ould Haibelty


AMCE
Med El Moctar O/ Aide


EES
Mohamed Ould Moulaye


ZAHRA
Moctar Ould Mahfoudh


AMPE
Jemila Mint Deida


ESSROUR
Mohamed L Ould Mohameden


AMPED
N’Deye mint Med Abderahmane


CPEC
Sidi Ould Abbad


ALSD
Youssouf Elimane Dia


AMEP
Mohamed Mahmoud Ould Med Lemine


OUAPR
Dedde Ould Ahmed


AVAGH
Hamy Mint Haimed


AMPDAV
Thiam Mamadou Alassane


AASAEDR
Khadijetou Mint Cheikh


CHINGUITTY
Ahmed ould Cheikh ould Bah


ASVPH
Ami Cibé


AMGFH
Djenaba Mothé Sow


RMSE
Brahim Ould Abdallah Ould Hamoud


APFDD
Wehbe Mint Khairi


AADSE
Tahya Mint Sidi Abdallah


AMPFSE
Aminetou Mint Cheikh O/ Maouloud


RIODFE
Hademine Ould Saleck


ROMJDEF
Hademine Ould Saleck


EPFD
Taleb Ahmed Ould Izidbh


EL WEVA
Hamid ould Bebaha


LAMA
Yarbana ould Mohamed Lemine


AMMM
Mohamed Abdallahi ould hamdinou


EL VELAH
Ahmed ould Jeyed


RADSS
Ahmed ould Zeidnae


AIDES
Malal Samba Guissé


AMAL
Mohamed Hafedh ould Cheikh


ASDS
Cheikh ould Hhbina


APASS
Mohamed ould Dedahi


NV
Mohamed El Haiba ould Ahmed Khalifa


ACPASE
Amar ould Amar Beyatt


AAPR
Ba Bocar Soulé


AEPE
Fatma mint Mohamed El Kory


ANMPME
Aichata mint Kebir


ABDSPE
Saleck ould Ahmed Cherif


AMRAD
Ahmed ould Fah


ATGPD
Ahmed ould Sidatty


CCCON
Mohamed Mahmoud ould Lemine


ARVIPELD
Hamoud ould Med Ahmed


REM
Med Khamess ould Sidi Abdalla


AMPA
Mohamed Salem ould Macira


APFE
Oumoulkhaire mint Youssef
source http://www.maurifemme.mr/documents/liste_des_adherents_aau_cyberforum.doc.

Nouakchott Mensonge

LE posting integral que j'ai envoyé au site CRIDEM
Mr Mohamed Mahmoud Ould Aboulmaaly. est un journaliste sérieux et professionnel qui travaille malheureusement dans un torchon le journal Nouakchott Info. je lui rends hommage pour l ’avoir vu couvrir deux ou trois évènement dans lesquels j ’ ai été impliqué -la grève des médecins en 2005 sous la dictature de TAYA et 2006 sous la dictature dérivée de ELY - ou il a couvert les évènements de façon neutre et honnête.son seul défaut est de bosser dans la tanière du mal -Nouakchott Info. la preuve est que le directeur commercial de nouakchott info qui n´est autre le frère du directeur de la publication est un personnage grossier et vulgaire qui m´a tenu un jour des propos en anglais grotesques au téléphone -que j'ai enregistré évidement - lorsque je l´ai appellé pour dénoncer une publicité qui paraissait à l´époque dans son torchon de journal pour sa niece qui est medecin dentiste et épouse du colonel ghezouani.quant aux avocats ils sont a l´image du pays a la recherche de la publicite au debut puis et de l´argent ápres.Nouakchot info qui est infeste d'autres journalistes verreux et crapuleux -ils se reconnaitront- merite d'etre condamner à payer une amande et de publier un ancadre dans son prochain numero PS.excusez mon clavier est bosniaque ou chinois ou je ne sais pas..
Vous pouvez le lire ainsi sur CRIDEM:
Mr Mohamed Mahmoud Ould Aboulmaaly. est un journaliste sérieux et professionnel qui travaille malheureusement dans un torchon le journal Nouakchott Info. je lui rends hommage pour l ’avoir vu couvrir deux ou trois évènement dans lesquels j ’ ai été impliqué -la grève des médecins en 2005 sous la dictature de TAYA et 2006 sous la dictature dérivée de ELY - ou il a couvert les évènements de façon neutre et honnête.son seul défaut est de bosser dans la tanière du mal -Nouakchott Info. la preuve est que le directeur commercial de nouakchott info qui n´est autre le frère du directeur de la publication est un personnage grossier et vulgaire qui m´a tenu un jour des propos en anglais grotesques au téléphone -que j'ai enregistré évidement - lorsque je l´ai appellé pour dénoncer une publicité qui paraissait a l´époque dans son torchon de journal pour sa niece qui est medecin dentiste et épouse du colonel ghezouani.quant aux avocats ils sont a l´image du pays a la recherche de la publicite au debut puis et de l´argent ápres.Nouakchot info qui est infeste des journalistes XXXXXX et XXXXX -ils se reconnaitront- merite d etre condamner a payer une amande et de publier un ancadrePS.excusez mon clavier est bosniaque ou chinois ou je ne sais pas.
Ma reponse
vous avez Mr CLAUDE K censuré deux mots de mon posting et vous avez raison parceque je n'avais pas preuves pour ces deux termes que j'ai utulisé dans mon posting à propos du journaliste de nouakchott INFO :" crapuleux et verreux" .la façon dont vous les avez censuré avec des XXXXX et XXXXX peut faire croire aux lecteurs de votre site que j'ai dit des mots grossiers ou vulgaires. Quant à la veracité des mes allegations que vous avez jugé non fondés et que vous avez censuré sans état d'âme et sans me faire part. Je vous prie de suprimer leurs TITRES de journalistes à NKTT info .Parceque ils ne sont pas des journalistes à ma connaissance : au lieu d'ecrire "journaliste à nouakchott info" il faut ecrire "XXXX à Nouakchott MENSONGE". Moi je n'ecris pas de façon anonyme et j'assume mon texte et mes propos. L'integral du posting je vais le mettre sur mon blog.

6 juin 2007

appel à TEMOIN

Je cherche à contacter des mauritaniens vivants en France, émigrés, étudiants, réfugiés politiques ou économiques ou volontaires, ou des familles pour un dossier-reportage qui sera publié dans le journal le calame au début du mois de juillet.
Pour me joindre
Dr kleib A-S
Paris France
Tel : 06.13.14.82.14
ou par courrier
Dr kleib Ahmed Saleminterne au service de neurochirugiedu Centre Hospitalier SAINTE-ANNEParis 75014 FRANCEtel: 00 33 6 13 14 82 14http://docteurkleib.blogspot.com/mail : remyk@yahoo.fr

28 mai 2007

Ely ould mohamed vall le retour


voilà comment de voleur notoire on devient un chantre de la démocratie. voilà comment de tortionaire on devient un symbole. voilà comment on devient de simple soldat une des plus grandes fortunes du pays. son retour hier sur la chaine aljazeera nous a permis de voir Ely dans l'étendu de son talent et sur son vrai visage. parlant une langue qu'il ne maitrise point :arabe. il etait naturel et ignorant comme à l'accoutumé. Loin des discours ecrits en phonetiques par ses negres il était meconnaissable et son langage marqué une perseverance pathologique. Cet homme là apres avoir pillé le pays et l'avoir consigné au main de son sbire abdelaziz risque de revenir aux commandes de l'Etat.

la suite le mercredi

22 mai 2007

Le médecin, le chinois et le charlatan





Le médecin, le chinois et le charlatan


Si mon article intitulé ils sont fous ces médecins qui vous soignent a heurté certaines sensibilités, c`était pas le but s’il a soulevé un débat je m`en réjouis.
Il va falloir modifier nos comportements, s`ouvrir au dialogue et à la discussion, au nom de la liberté de chacun d’analyser, discuter, être en désaccord.
si j`ai porté le débat sur la place publique c’était l`ultime recours, à défaut d`autre espace de discussion. Ma qualité de praticien ne peut pas être mise en doute loin delà,
si j’ai enfreins l’éthique pour certains, pour d’autre j’ai brisé un long et profond silence. Je rappelle aux uns et autres que J RUFFIE disait "il n’y a d’éthique que lorsqu’il y a liberté".
Il est tant que nous médecins, prenons conscience de l`intérêt de notre profession menacée.
Apres quatre décennies d’hégémonie des médecins sur des postes administratives, direction des hôpitaux, des centres de santés. . . . .
Il faut prôner la séparation du médecin de l’administration à l’image de nos voisins maghrébins où les établissements hospitaliers fonctionnent merveilleusement bien grâces a des administrateurs.
Un hôpital c’est pas des fournisseurs qui se bousculent devant le bureau et des chefs de service qui poirotent indésirables devant une secrétaire BCBG ; c’est pas que des emplois fictifs qui rappellent étrangement l’affaire de la Banque Centrale de Mauritanie, …..c’est une gestion rigoureuse et transparente avec un souci primaire la qualité des soins. Afin de fidéliser nos citoyens avec un secteur public honi….
De nos jours tomber malade est la pire des chose qui peut arriver à un citoyen mauritanien : entre la menace de grogne des médecin du Centre Hospitalier National, l’augmentation des prix des consultations -anarchique- l’implantation des médecins chinois qui consultent, opèrent dans la clandestinité à des prix défiant toute concurrence et les tradithérapeutes autoproclamés « Docteur » équipés des sthetoscopes et qui prescrivent sans aucune gêne les explorations les plus modernes échographie, scanner, souvent réalisés par des radiologues au dessus de tout soupçons..
Il ne fait pas bon chic ni bon genre de ne pas se soigner de l’autre rive du fleuve où nos compatriotes se font spolier tout en calomniant nos médecins et nos pratiques.
Ce constat d’échec pour le médecin Mauritanien, dont le geste iconoclaste fait fuir nos malades de l’autre rive du fleuve , témoigne d’un malaise général qui discrédite la profession et nos sommes les premiers responsables. Ne nous voilons la face.
Nos médicaments ne sont pas fiables ni surs et nos bilans biologiques aussi.
Il est tant que l’Etat assume ses responsabilités en matière de santé publique et mette de l’ordre dans un secteur à la dérive.
Devant l’extrême pauvreté de nos compatriotes , la défaillance du secteur publique la démission de l’état face à ces indigents qui hantent les urgences, et qui meurent parfois en attendant une prise en charge providentielle ou un bien faiseurs de charités.

C’est pourquoi, je plaide pour un secteur public qui défend des valeurs d’éthique ou une politique sociale qui peut garantir une équité d’accès aux soins.
Sans tomber dans un relativisme mal compris et sans céder non plus à la tentation des croisades contre les médecins
Ces médecins sous payés qui travaillent dans des conditions précaires et qui font preuve d’un courage, d’un professionnalisme et dévouement.

EXTRAIT du journal lecalame du14 juillet 2005
auteur:Dr kleib ahmed salem


Ils sont fous ces médecins qui vous soignent

Il paraît que ces jours une pétition circule dans le milieu des médecins spécialistes mauritaniens, pour porter la consultation de médecine libérale de 3000 um à 5000 um.
A l’origine de cette initiative une minorité de médecins avides d’argent et cupides connus pour l’en-tête de leurs ordonnances maculé de spécialités fictives et grotesques.
La médecine est loin d’être une source d’enrichissement ou si c’est le cas cela suppose que la prestation des soins est à la hauteur du prix.
De mémoire de patient que j’étais et du médecin que je suis actuellement, la Médecine est une vocation. Aujourd'hui, nous savons à quel point elle peut, effectivement, s'apparenter à un sacerdoce.
Nous sommes d'autant plus amenés à nous demander si, sous le nom de "médecine spécialisée", on n'est pas de plus en plus en train de nous revendre une marchandise avariée.
Le médecin, ce n'est plus quelqu'un qui vous écoute, qui reçoit vos secrets les plus intimes et vous soigne. Ce n'est plus l’homme qui revendique son secret professionnel face à la justice. Aujourd’hui le médecin, est un homme qui essaye de se remplir les poches en toute impunité, face à la médiocrité des instances ordinales de la profession.
Il y a d’un coté ce maquis médical, qui incite chaque patient à aller butiner dans les différentes spécialités ce qu'il croit lui convenir, alors qu'à l'étranger la porte d'entrée de la médecine spécialisée se fait à l'aide d'un tuteur généraliste.
De l’autre, la destruction du secteur public par ce qu’on appelle le rabattage des patients qui consiste à faire partir les patients des établissements publics de santé vers les établissements privés pour les consulter. Ou le pompage ou encore le soutirage qui consiste à soutirer le matériel du secteur public pour aller exercer dans les cliniques privées. En dernier lieu il y a aussi les agents publics de santé qui servent dans le privé à prix réduit, et ils sont satisfaits sans savoir souvent qu’ils sont exploités.
EXTRAIT du journal lecalame du 30 juin 2005
auteur:Dr kleib ahmed salem

19 mai 2007

Profession: Anonyme


Profession: Anonyme




Une fois n'est pas coutume, nous nous intéressons aujourd'hui, loin des fracas du monde politique à un fait de société qui a pris de l'ampleur avec le développement des canaux de communication: la calomnie. Le paysage médiatique mauritanien, y compris la presse écrite, fourmille depuis quelques années d'écrits "accouchés sous X'. L'anonymat que permet la communication sur internet ne serait-il pas un aphrodisiaque ? se demandait d'ailleurs Walter Goodman. Quand on voit la façon dont cette déferlante anonyme épingle, expose et indispose ses victimes en les traînant dans la boue on est tenté de répondre par l'affirmative. Plus grave, cette littérature trouve facilement des oreilles attentives et des relais puissants dans une société de colportage comme la nôtre. Autant il était compréhensible que des anonymes aient permis jusqu'à une période récente de dénoncer sans pression et surtout sans risque d'en payer le prix les dysfonctionnements de notre société, avec il est vrai quelques excès, autant il est difficile d'admettre aujourd'hui que de pâles copies continuent à perpétuer un travail dont ils ne maîtrisent ni les tenants ni les aboutissants dans le seul but de régler les comptes à certains ou de polémiquer. Quelle attitude adopter face à ces attaques? Écouter le conseil de Sainte-Beuve au poète : " Veux-tu te venger, ô poète, des railleries de l'imbécillité et des insultes de la haine? Grave-les dans ton cœur, n'y réponds jamais. Fais ton œuvre, poursuis comme sans entendre, et pourtant aie en toi l'aiguillon d'avoir entendu" ou bien chercher à se justifier chaque fois qu'on est épinglé pour avoir la conscience tranquille. Sur un autre registre voisin les sites internet, les forums de discussion sont prisonniers d'un faux débat, de fausses polémiques. A voir certains sites et forums on a l'impression d'assister à une perpétuelle guerre de tranchées entre maures et négro-africains. Tout y est question de bidhanes, soninkés, haratines, haalpulaar et wolofs. Aucun débat sérieux, aucune analyse pertinente. Tout y est sur-exaltation de la différence. Souvent les seuls échanges qui semblent tenir la route sont préfabriqués. A peine eut-on avancé une thèse, qu'on revient quelques minutes plus tard pour la démolir sous un autre pseudo. Le temps est venu pour ces anonymes de sortir de la "clandestinité". Loin de moi l'idée de fustiger tous ces anonmes. Depuis des temps immémoriaux de grandes oeuvres ont traversé les siècles et continuent aujourd'hui encore à nous fasciner sans qu'on puisse leur attacher le moindre nom. "Les Mille et Une Nuits", dont l'héroïne principale Schérazade évolue dans un univers féerique fait partie de ces oeuvres restées dans la postérité, mais ses auteurs n'existent même pas dans l'imaginaire de la civilisation perse. On peut multiplier les exemples de ce genre dans tous les autres domaines de la vie. Mais de nos jours, l'anonyme et le pseudonyme sont utilisés à d'autres fins.Chers anonymes ne faites pas de votre anonymat une profession. Si vous assumez ce que vous dites et écrivez, votre crédibilité n'en sera que plus grande et votre propension à la calomnie considérablement réduite. Si vous vous trompez, déjugez-vous à temps. Si vous cherchez la notoriété demandez à X-Ould-Y: quelle satisfaction personnelle peut tirer un anonyme de sa célébrité, si ce n'est le sentiment du devoir accompli tel celui qui s'acquitte de son aumône sans en faire la publicité? Si tel n'est pas le cas, ça doit être rageant de ne pas pouvoir crier sur le toit: " c'est moi!".

source blog Diaw Alassane
http://rim-coulisses.blogspot.com/

6 mai 2007

En direct de la rue SOLFERINO

En direct de la rue SOLFERINO où j'ai pu prendre les images de la deception de la gauche en france. je vous laisse vivre en excusivité les quelques instants de deception chez les jeunes militants socialistes. le 6 mai 2007 à 20 heures. PARIS FRANCE. images exclusives Filmées par Dr KLEIB.