Nouakchott by night
Marianne Meunier est journaliste à Jeune Afrique depuis novembre 2005. Elle suit plus particulièrement l’actualité de la Mauritanie et du Nigeria.
Les étrangers disent que le soir à Nouakchott il n’y a rien à faire. D’une certaine manière, c’est vrai. Les « trottoirs », en sable pour la plupart, se vident et il est quasiment impossible de trouver un taxi. Mais pour aller où de toute façon ? Dans la dizaine de restaurants de la ville ? Là, vous êtes sûr de rencontrer dans la même soirée au moins un homme politique, un homme d’affaires et un intellectuel, ce qui, en Mauritanie, se retrouve d’ailleurs souvent en une seule personne. Pour le journaliste qui veut remplir son carnet d’adresses, c’est bien. Mais pour la « source » avec qui vous dînez et qui tient à rester discrète, c’est ennuyeux. Car à Nouakchott les rumeurs vont très vite.
Je me souviens d’une fois où je dînais avec l’une de ces gorges profondes, comme on dit, qui a préféré se couvrir la tête d’un voile pour ne pas être reconnue ! Bien sûr, son accoutrement attirait l’attention. Quand on ne va pas au restaurant, on va « à la maison ». Les Mauritaniens adorent recevoir. Les plus aisés ont tous d’immenses salons remplis de canapés comme dans une salle d’attente. Au milieu, il y a toujours des plateaux avec de l’eau et « des jus ». Les plats, dont IL FAUT se resservir, défilent : poisson froid, mouton tiède, couscous, salade, fruits. Et, plus souvent qu’on ne le pense dans cette République islamique, vodka, bière, champagne (en magnum, s’il vous plaît !) et quelques joints qui délient les langues. Les étrangers qui s’ennuient à Nouakchott font-ils autre chose dans leur pays ?
Je me souviens d’une fois où je dînais avec l’une de ces gorges profondes, comme on dit, qui a préféré se couvrir la tête d’un voile pour ne pas être reconnue ! Bien sûr, son accoutrement attirait l’attention. Quand on ne va pas au restaurant, on va « à la maison ». Les Mauritaniens adorent recevoir. Les plus aisés ont tous d’immenses salons remplis de canapés comme dans une salle d’attente. Au milieu, il y a toujours des plateaux avec de l’eau et « des jus ». Les plats, dont IL FAUT se resservir, défilent : poisson froid, mouton tiède, couscous, salade, fruits. Et, plus souvent qu’on ne le pense dans cette République islamique, vodka, bière, champagne (en magnum, s’il vous plaît !) et quelques joints qui délient les langues. Les étrangers qui s’ennuient à Nouakchott font-ils autre chose dans leur pays ?
3 commentaires:
salut,je veux tout simplement ajouter a ce que notre aimable journaliste a dit que pour trouver un homme d'affaire ou politique ou un intellectuel la nuit il suffit pour cela de sortir aux environs de nouakchott, et tu les trouveras dans tout leurs états;assis,courbés en avant,decubitus lateral,agenouillés,debouts,et surtout NUS,et dans des positions accrobatiques et gymnastiques insensées.peut-on croire qu'on est à miami beach mais il fait nuit... deyloul
ce torchon d'article est dégradent pour la Maurtanie. Il ne reflète absolument pas la vérité, c'est une parole d'une personne aussi irrespectueuse, ignorante et stipudement arrogante...
les gouts et les couleurs ça......
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