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20 décembre 2009

Autour d’un thé

Extrait du journal le calame du 20/12/2009
Glaciale matinée que celle de ce douze douze 2009. «Eski», cette date ne veut plus rien dire, maintenant. Pourtant, il y a quelques années, beaucoup de ceux qui font la pluie et le beau temps, aujourd’hui, la fêtaient, autant que le 28 novembre ou même plus. «Enh», que les temps sont mauvais. Et demain, que nous réserve demain? Sûrement, d’autres têtes surgies du néant, propulsées au devant de la scène, par un quelconque hasard auquel ils seront, les premiers, à peine à croire. Blottis les uns contre les autres, les amis attendent que l’artiste du thé se décide, enfin, à le servir. En attendant, les commentaires vont bon train. La grande marche de l’UPR, en soutien à la vaste campagne contre la gabegie, a drainé des milliers de personnes. Preuve par des milliers, donc, que tous les Mauritaniens adhèrent aux méthodes du chef de l’Etat.

La visite de l’hôpital Zayed où son excellence a déploré le manque de professionnalisme d’une armée sous-équipée et peu préparée à assumer sa mission. La détermination du grand visionnaire à aller jusqu’au bout de son combat contre ceux qui ont dilapidé, honteusement et lâchement, les deniers publics. Sa volonté, manifeste, de moraliser la vie publique. Comme «le livre» de Maaouya, «la Charia» de Haidalla, Aziz a «sa gabegie». En accueillant les marcheurs, devant le palais de la République, il a promis de n’épargner personne. En sont témoins directeur de cabinet, chargés de missions et conseillers à la présidence dont certains étaient juste derrière lui. Lui-même, j’en suis sûr, diligentera une enquête qui fera lumière sur la gestion de tous les fonds qu’il a gérés, depuis qu’il est devenu responsable du BASEP, chef d’état-major particulier et autre fonction. Eclairage sur les 50 millions de dollars de l’Arabie Saoudite, sur la gestion des fonds spéciaux, etc. Que personne ne se trompe. Etre du sérail ne prémunit pas contre les poursuites. Monsieur le Président, nous n’avons aucun doute sur votre haute moralité. Néanmoins, montrez-nous vos comptes, faites-nous un inventaire, motivé, de vos modestes biens. Comme ça, vous ferez taire cette tonitruante opposition qui «rentre les doigts dans tout», jalouse qu’elle est de vous voir l’artisan d’une Mauritanie sans vol ni envol, sans gabegie, sans injustice.
Dix-sept mois – treize par la volonté militaire et quatre par la volonté «populaire» – se sont passés depuis qu’Ould Abdel Aziz est au pouvoir. La Mauritanie nouvelle est en marche. Nouakchott est un chantier. Tintane aussi. Rosso ne se noiera plus. Rendez-vous est pris pour le prochain hivernage. L’adage populaire ne dit-il pas que celui qui se cache avec les jours est nu? Arrestations d’anciens hauts fonctionnaires et grands hommes d’affaires, accusés d’avoir bénéficié d’un argent illégal. Limogeages tonitruants d’autres hauts commis de l’Etat, pour malversations ou insubordination. Réaménagements, ici et là, des corps constitués, pour placer, comme sur une table d’échecs, tel ou tel officier supérieur. Plusieurs voyages, loin, très loin, au bout du monde. Mais les problèmes, structurels, du pays, dont la junte et ses acolytes se sont servis pour justifier le coup six-aoûtard, restent en l’état. Le rapt des trois espagnols, sur une route nationale très fréquentée, vient nous rappeler que le problème de sécurité se pose, toujours, malgré les promesses de le juguler. Les pauvres du triangle Mbout, Male, Barkéol tirent, toujours, le diable par la queue. Les montants, affectés au projet de l’éradication des séquelles de l’esclavage, dans l’Aftout, principalement dans les seize eddebaye de Bouratt, sont devenus un «œil blanc». Les fonctionnaires attendent, impatients, que leurs conditions de vie s’améliorent. Les indigents ne savent pas à qui s’adresser, dans les structures sanitaires du pays. Les tonnes de poissons avariés, distribuées, avec tambours et trompettes, aux pauvres habitants des kebbas, Riyad et autre Dar Beyda, n’ont servi qu’à propager diarrhées et maladies de toutes sortes. L’administration, malgré les incessantes injonctions, s’adonne à toutes formes de contraventions et exacerbe son mépris, vis-à-vis des usagers. Au lieu de s’atteler, rationnellement, aux véritables problèmes du pays, les nouveaux maîtres, incapables qu’ils sont de maîtriser la situation du moment, la compliquent, par l’ouverture de dossiers dont l’importance est peu évidente, par rapport aux autre questions nationales plus pressantes. Entre deux verres, un ami me rappelle l’histoire du bois de la servante – attention, payez 8000! – qui, à défaut de pouvoir le transporter, rajoute, à son fardeau, encore quelques poids… Couvrez bien la nuit, il fait froid, ces temps-ci. Et ayez une pensée chaleureuse, tout de même, pour vos compatriotes rapatriés : ils grelottent, eux, à en fendre l’âme…


PS: Dr kleib n'est pas l'auteur de la chronique "AUTOUR D'UN THE" mais un fidéle lecteur assidu

6 commentaires:

lewonni a dit…

bôjôr

promis c la dernière fois que je viens faire de la réclame ici merci

à lire chezvlane

" mohcen doit-il reprendre du service"

cliquez ici

taganti a dit…

meskine maawiya.yarhmo zaman vat.
en c est qui conserne mohcen et son retour.l example le plus proche et le 12¬12 d une autre explicqtion c est qui est partit est parti...

Anonyme a dit…

>David Cornut - Esclavage au Soudan et en Mauritanie la video

Anonyme a dit…

chers netteurs
nos 'députés' ont voté pour nr pas augmenter les taxes sur le tabac et qu'on l'augmente sur le riz, la honte le ministre des finances dit que le surplu de nootre importation sur le riz va dans les pays voisins, et il oublit que le surplu de sugarettes va aussi a ces mêmes pays mais BOUAMATOUT est intouchables, alors Mataa tu es payé combien comme MR du journal le quotidien, may be seulement il était un enfant de chrif élévé au biberon de MAOA.
Aliou

Anonyme a dit…

je lance un appel à tous la mauritanie appartient a qui (AZIZ) le ^petit caporal ou à tous si nous sommes une démocratie pour quoi il s'ingère dans les affaires de la justice c'est le petit sarko le back ground en moins. la France est un petit pays qui veut se faire grand avec un porte avion et deux soumarins il ne peut bluffer que la mie et le tchad pour les autres c'est un lilipute aussi bien économique que militaire. ils ont fouti le basar chez nous grace à l'aide de bouama-toux.
AOM

Anonyme a dit…

chers netteurs
Ould Raiss est un petit menteur et son ministre aussi vous etes un petit bandits, il a fuit les questions c'est un moins que rien.
que diable t'emporte Ould Raiss
AOM