
Que mes collègues qui incarnent les valeurs des médecins d’antan, les fideles au serment d’hypocrate, ne trouvent pas dans l’emploi du JE dont je vais en user et en abuser aucune satisfaction narcissique, mais un témoignage sincère et profond D’un médecin qui a roulé sa bosse dans cette jungle médicale que l’on appelle l’hôpital national.
Je me permets de sortir de mon silence dans ce milieu, au vu de la Greve qui prend en otage des malades qui n’ont pas choisi délibérément l’option de tomber malades, pendant que d’autres réclament leur droits légitime à la grève.
Que les médecins spécialistes arrêtent d’accomplir un service qui ils devraient accomplir contre un salaire, et renoncent en contre partie à cette paie pour la durée la Greve est légitime. Qu’ils prennent en otage une population de malades pauvre et défavorisée soulève des interrogations. Qu’ils choisissent entre le privé et le public mérite une réflexion.
Par contre ce que je trouve scandaleux est ce faux chantage au service public « qui dit payer nous plus ou laisser nous partir en privé. »
Que ceux qui n'aiment pas notre service public le quittent ou qu'ils arrêtent de cracher dans notre soupe.
D’une part le salaire amène tout médecin à réfléchir,
_Le salaire d’un médecin aussi dérisoire soit il est de 86.000 um dans le secteur public, avec une motivation en plus qui varie de 70 000 um pour le jeune médecin, à 350.000um voir 500000 um pour certains chef services, tenez vous bien il reste les indemnités des astreintes bidon trente jours 240 000 um pour parfois un seul médecin et les gardes. En plus de l’activité privée parfois au milieu des heures de service( d’astreinte ou de garde). Cette attitude ambiguë brouille la perception de notre profession.
.
_ D’autre part : l’hôpital est pourvoyeur de malades, un médecin qui ne travaille pas à l’hôpital ou ne passe pas à la télévision ne pourra pas assurer une clientèle qui lui permet en privé de joindre les deux bouts.
Si notre système de santé est mauvais, la faute est partagée entre les médecins, les pouvoirs politiques et en infime partie les citoyens.
Ces dernières années quatre classes sociales de malades se sont distinguées:
1_la classe des riches qui travail dans le secteur libéral et l'informel et les politiciens se soignent 'en France avec des prises en charges payées par le trésor public dans les hôpitaux parisiens Hôtel dieu , la pitié salpêtrière ou Necker .
2_La classe des fonctionnaires et petit cadres se soigne au Maroc ou en la Tunisie.
3_la classe de la solidarité : celle qui a une prise en charge type: "sécurité tribale" se soignent plus prés de chez nous à DAKAR
4_la classe pauvre et ne veut pas l'admettre et qui ne veut se soigner qu'en privé.
Ces dernières années d'autres classes de médecins se sont distinguées: chercher les faux des vrais
les professeurs( les vrais et les faux confondus) , les médecins spécialistes (les vrais et les faux confondus) les généralistes (les administrateurs et praticiens)
1_les professeurs:
"Article en format brouillon la suite demain"