C’était un mercredi, le soleil était de plomb, en cette fin de Ramadan. Il était presque dix heures, lorsque Docteur Kleib et moi stationnâmes devant l’imposante porte du Centre Hospitalier National. Un monument de la santé publique, en République Islamique, fondé en 1966. En face du bâtiment, des dizaines de pharmacies, aux rayons achalandés de toutes sortes de produits de diverses provenances, servent les centaines d’usagers que leur renvoient, régulièrement, généralistes et spécialistes, du fond d’une institution visiblement délabrée par plus de 45 ans d’usage. Tout autour, une armada de mendiants déverse, en chœur, des complaintes à briser le cœur des malades et de leurs accompagnateurs. Escarcelles à la main, ces gueux arrivent à extorquer, malgré la précarité des moments, quelques pièces de monnaie qui serviront, probablement, à nourrir une marmaille laissée dans des abris de fortune, aux confins des quartiers populaires de la capitale. Sur le vaste espace, sis devant le centre hospitalier, la concurrence est rude, entre épiciers, vendeurs de cartes de recharge, taximen, restaurateurs et grilleurs de viande aux odeurs provocantes. Khadijettou, une jeune femme de trente ans, vendeuse de glace, est là depuis les événements de 1989. Elle connaît pratiquement tout le monde. Pour elle, la situation est toujours la même, depuis qu’elle travaille ici. Se faire soigner au centre hospitalier relève du parcours du combattant. Les tracasseries de tous ordres sont le lot quotidien des usagers. La police, les vigiles des sociétés de gardiennage, les employés subalternes et, parfois, même le personnel médical causent désagréments sur désagréments aux malades et à leurs accompagnateurs. «Regardez tout ce monde», me dit Khadijettou, «là-bas, devant les urgences, ce sont soit des malades soit des parents de malades. Que font-ils à attendre ? Pour entrer, il suffit, pourtant, de glisser un petit billet au planton du jour. C’est la règle. Rien à faire d’autre». Devant un petit bureau, juste à l’entrée, une queue de plusieurs dizaines de personnes attendent le précieux billet d’hôpital sans lequel aucun médecin ne vous consultera. Certains, fatigués, se sont assis sur le sol crasseux. Ils n’ont pas le choix, la progression est lente. «Normal», m’explique un vieillard à la barbe hirsute et aux traits tirés par la fatigue ou la maladie, «pendant que nous attendons, des heures, d’autres, parents, amis ou connaissances du caissier, passent directement se procurer la formalité.»Dans l’enceinte A l’entrée de chaque service, les files d’attente sont longues. A la maternité, devant le laboratoire d’analyses, au service scanner, à la cardiologie, à la radio, au service d’hémodialyse, devant la pédiatrie ou au service oto-rhino-laryngologie, des hommes et des femmes, de tous âges et de toutes conditions, attendent, patiemment, de se faire examiner par les spécialistes. Couloirs et allées regorgent de monde. Certains n’hésitent pas à se coucher à même le sol. D’autres, allongés sur de petits bouts de nattes, boivent tranquillement leur thé. Infirmiers et docteurs, en blouse blanche, circulent entre les branches de la gigantesque bâtisse. Les pharmacies de session, officines internes au centre hospitalier, souvent mal garnies, servent les rares clients qui les sollicitent. Selon Bouh Ould Hmeid, venu de Legneiba, aux confins du Hodh Chargui, qui accompagne sa femme souffrant d’un cancer, ces pharmacies-là ne contiennent rien d’intéressant, à part du ringer ou des gants de mauvaise facture, tout s’achète dans les pharmacies privées, au prix fort. «Je suis là depuis trois semaines, j’ai dépensé beaucoup d’argent, inutilement. Je m’apprête à aller au Maroc ou en Tunisie ou même retourner au village». Furieux. Pour lui, il ne sert à rien de venir au CHN. A la buvette de l’hôpital, une petite pièce peu spacieuse qui servait, naguère, de mosquée, où je retrouve mon ami Kleib, animant une discussion entre deux verres de jus et de lait, malgré le Ramadan, un groupe d’employés de l’institution fustige, sans ménagement, les pratiques obsolètes qui prévalent en son sein. La corruption, le clientélisme, le laisser-aller, le favoritisme et le népotisme seraient, selon eux, des pratiques récurrentes de tous les responsables qui ont, ou qui ont eu en charge la gestion de ce service public. «Quand», me confie un TSS (Technicien Supérieur de Santé), «des responsabilités sont confiées à des personnes presque étrangères à la santé, au détriment de gens formés pour ça, c’est qu’il y a anguille sous roche. Tout comme quand un directeur se permet de recruter, abusivement, des dizaines de personnes fictives, alors que les fonctionnaires ne perçoivent pas régulièrement leurs dus. Ce n’est pas autre chose que de l’irresponsabilité et du sabotage.»
Vous avez dit urgences?Encore mon ami le docteur Kleib sans lequel le gaillard et le flic qui veillent, à la porte des urgences, ne m’auraient jamais laissé entrer. Très fort docteur, il a suffi d’un geste de la main pour que les deux s’exécutent. Bravo Doc! Quelle autorité! Quelles urgences, au fait? Il est vraiment urgent d’assainir les urgences. Un service exigu où malades et accompagnateurs se confondent. La mine des uns et des autres est identique. Fatigue, saleté, visages renfrognés, regards vides. Devant la salle de consultations, des dizaines de personnes attendent. Au bureau d’accueil, Mohamed Ould Sghair ne décolère pas. Pour ce ressortissant de Bousteila, ancien infirmier à la retraite, visiblement nostalgique du temps passé, plus rien n’est comme avant. «J’ai un brûlé», dit-il, «de troisième degré qui est là, depuis trois heures du matin. J’ai fait toutes les formalités, radio et autres, ce qui m’a coûté plus de 20.000 ouguiyas. Résultat: à onze heures, aujourd’hui, mon malade sort, sans être soigné, et moi, pour avoir fait un petit somme, mes chaussures ont été volées!» Pourtant, en 2005, un budget important a été alloué, pour une polyclinique des urgences. Volé, le CHN se retrouve avec une petite salle exiguë, incapable d’accueillir cent malades, sous-équipée sur le plan humain et matériel. Pas de salle de tri, ni de salle de déchoquage. Pas d’intimité pour les malades qui sont examinés, publiquement, devant les usagers. Seuls deux infirmiers, un pour la partie médicale et un pour la partie chirurgie, assurent une faction de douze heures, pour un flux qui dépasse, parfois, les centaines de malades, en provenance des structures périphériques, incapables d’assurer leurs responsabilités, et des hôpitaux régionaux qui manquent de personnel et d’équipements pour faire face au moindre cas problématique.
ProblèmesA sa fondation en 1966, le CHN disposait de 120 lits. 43 ans plus tard, on en dénombre 430. Aujourd’hui, avec 23 services médico-techniques, 148 médecins, 346 infirmiers, 255 employés subalternes et un budget de plusieurs centaines de millions, ce service public vital offre des prestations très «passables» – c’est, vraiment, un euphémisme – et donne l’impression d’être, plutôt, un mouroir vers qui convergent ceux qui n’ont aucun moyen d’aller se soigner ailleurs. Les fréquentes évacuations, vers des pays comme le Sénégal, le Maroc ou la Tunisie, pour des cas, parfois, très bénins ne sont que les preuves supplémentaires de l’échec de l’institution médicale en Mauritanie. Selon ses responsables, le centre hospitalier souffre d’un certain nombre de problèmes dont la vétusté et l’inadaptation des locaux ne sont pas les moindres. Depuis sa fondation, cette vieille bâtisse n’a jamais été réhabilitée. Ses canalisations sont souvent bouchées et certains de ses étages sont sans toilettes. En Mauritanie, l’amortissement et la maintenance sont des concepts inconnus. Ainsi, le même matériel bio-médical et le même plateau technique sont toujours «opérationnels», depuis 1966. Les estimations démographiques de l’époque, sur la base desquelles l’édifice a été conçu, n’ont pas été reconsidérées. La commande des pièces détachées et la mobilisation de techniciens étrangers, pour l’ascenseur chargé du déplacement des comateux, sont des dépenses coûteuses qui handicapent sérieusement l’évolution de l’institution. Tout comme l’incapacité des autres structures périphériques et des hôpitaux régionaux à jouer valablement leur rôle empêche le CHN, une structure tertiaire, de se développer, en se consacrant, notamment, à la recherche, et le contraint à accueillir des malades souffrant de petites fièvres ou de maux bénins de tête.
PromessesL’actuel ministre de la Santé a, dès sa prise de fonction, promis publiquement de réduire, considérablement, les évacuations de malades vers les pays étrangers, en dotant les structures nationales de tout ce qu’il faut, pour traiter, au pays, les citoyens, dans les mêmes conditions qu’ailleurs. Avant lui, le président Mohamed Ould Abdel Aziz avait dit pratiquement la même chose, lors de sa visite au CHN auquel il avait promis, dans une de ses improvisations légendaires, un scanner. Inopinément, le président des pauvres a revisité l’établissement, lors de la fête de la fin du Ramadan. Rien n’a, visiblement, changé. Les mêmes problèmes demeurent. Les malades continuent de voyager pour se soigner. Dans certains pays, comme le Maroc, leurs agissements écornent l’image du pays. Certains préfèrent aller chez les charlatans ou se résignent à traîner leur maladie, en attendant le rendez-vous, imparable, de la mort. L’euphorie des premiers jours, engendrée par des promesses peu objectives, a cédé le pas à la dure réalité. La question de la santé publique, comme celle de l’éducation, est un problème trop sérieux pour s’accommoder de l’improvisation et de la démagogie. La question requiert beaucoup de courage, une grande dose de responsabilité et une admirable détermination. On dit, souvent, que c’est l’hôpital qui se fout de la charité. En Mauritanie, ce sont le CHN, le ministre et le président qui se foutent des citoyens.
Vous avez dit urgences?Encore mon ami le docteur Kleib sans lequel le gaillard et le flic qui veillent, à la porte des urgences, ne m’auraient jamais laissé entrer. Très fort docteur, il a suffi d’un geste de la main pour que les deux s’exécutent. Bravo Doc! Quelle autorité! Quelles urgences, au fait? Il est vraiment urgent d’assainir les urgences. Un service exigu où malades et accompagnateurs se confondent. La mine des uns et des autres est identique. Fatigue, saleté, visages renfrognés, regards vides. Devant la salle de consultations, des dizaines de personnes attendent. Au bureau d’accueil, Mohamed Ould Sghair ne décolère pas. Pour ce ressortissant de Bousteila, ancien infirmier à la retraite, visiblement nostalgique du temps passé, plus rien n’est comme avant. «J’ai un brûlé», dit-il, «de troisième degré qui est là, depuis trois heures du matin. J’ai fait toutes les formalités, radio et autres, ce qui m’a coûté plus de 20.000 ouguiyas. Résultat: à onze heures, aujourd’hui, mon malade sort, sans être soigné, et moi, pour avoir fait un petit somme, mes chaussures ont été volées!» Pourtant, en 2005, un budget important a été alloué, pour une polyclinique des urgences. Volé, le CHN se retrouve avec une petite salle exiguë, incapable d’accueillir cent malades, sous-équipée sur le plan humain et matériel. Pas de salle de tri, ni de salle de déchoquage. Pas d’intimité pour les malades qui sont examinés, publiquement, devant les usagers. Seuls deux infirmiers, un pour la partie médicale et un pour la partie chirurgie, assurent une faction de douze heures, pour un flux qui dépasse, parfois, les centaines de malades, en provenance des structures périphériques, incapables d’assurer leurs responsabilités, et des hôpitaux régionaux qui manquent de personnel et d’équipements pour faire face au moindre cas problématique.
ProblèmesA sa fondation en 1966, le CHN disposait de 120 lits. 43 ans plus tard, on en dénombre 430. Aujourd’hui, avec 23 services médico-techniques, 148 médecins, 346 infirmiers, 255 employés subalternes et un budget de plusieurs centaines de millions, ce service public vital offre des prestations très «passables» – c’est, vraiment, un euphémisme – et donne l’impression d’être, plutôt, un mouroir vers qui convergent ceux qui n’ont aucun moyen d’aller se soigner ailleurs. Les fréquentes évacuations, vers des pays comme le Sénégal, le Maroc ou la Tunisie, pour des cas, parfois, très bénins ne sont que les preuves supplémentaires de l’échec de l’institution médicale en Mauritanie. Selon ses responsables, le centre hospitalier souffre d’un certain nombre de problèmes dont la vétusté et l’inadaptation des locaux ne sont pas les moindres. Depuis sa fondation, cette vieille bâtisse n’a jamais été réhabilitée. Ses canalisations sont souvent bouchées et certains de ses étages sont sans toilettes. En Mauritanie, l’amortissement et la maintenance sont des concepts inconnus. Ainsi, le même matériel bio-médical et le même plateau technique sont toujours «opérationnels», depuis 1966. Les estimations démographiques de l’époque, sur la base desquelles l’édifice a été conçu, n’ont pas été reconsidérées. La commande des pièces détachées et la mobilisation de techniciens étrangers, pour l’ascenseur chargé du déplacement des comateux, sont des dépenses coûteuses qui handicapent sérieusement l’évolution de l’institution. Tout comme l’incapacité des autres structures périphériques et des hôpitaux régionaux à jouer valablement leur rôle empêche le CHN, une structure tertiaire, de se développer, en se consacrant, notamment, à la recherche, et le contraint à accueillir des malades souffrant de petites fièvres ou de maux bénins de tête.
PromessesL’actuel ministre de la Santé a, dès sa prise de fonction, promis publiquement de réduire, considérablement, les évacuations de malades vers les pays étrangers, en dotant les structures nationales de tout ce qu’il faut, pour traiter, au pays, les citoyens, dans les mêmes conditions qu’ailleurs. Avant lui, le président Mohamed Ould Abdel Aziz avait dit pratiquement la même chose, lors de sa visite au CHN auquel il avait promis, dans une de ses improvisations légendaires, un scanner. Inopinément, le président des pauvres a revisité l’établissement, lors de la fête de la fin du Ramadan. Rien n’a, visiblement, changé. Les mêmes problèmes demeurent. Les malades continuent de voyager pour se soigner. Dans certains pays, comme le Maroc, leurs agissements écornent l’image du pays. Certains préfèrent aller chez les charlatans ou se résignent à traîner leur maladie, en attendant le rendez-vous, imparable, de la mort. L’euphorie des premiers jours, engendrée par des promesses peu objectives, a cédé le pas à la dure réalité. La question de la santé publique, comme celle de l’éducation, est un problème trop sérieux pour s’accommoder de l’improvisation et de la démagogie. La question requiert beaucoup de courage, une grande dose de responsabilité et une admirable détermination. On dit, souvent, que c’est l’hôpital qui se fout de la charité. En Mauritanie, ce sont le CHN, le ministre et le président qui se foutent des citoyens.
Sneiba Elkory
4 commentaires:
موريتانيا دولة محترمة ولآكن يعيش فيها مجموعة من اللصوص كأمثل والوزير أول والوزيرة الخارجية والوزير الخاص باصحة الفاشلة في موريتانيا الأعماق أو مدبرين الأفشال برنامج موريتانيا الأعماق تلك التحديات نعيشها بأنفسي ويلآحظها الشعب موريتاني بأن موريتانيا دولة ليست فيها عدالة ولآالتعليم ولآ أيضا صحة أو التنميةالأقتصادية أو مايعرف بالبني التحية اللأستثمار الوطني واشعار المواطن بأن هنالك الدولة جاد عليها الشعب الموريتاني وتحس ولها حواس قابلة اللتحدي المفسدين زمرة التي أفشلت برنامج التعليم وصحة والأقتصاد والعدالة وأنا متيقن بأن النصر قريب وبأن محمد ولد عبدالعزيز يعيش التحدي لآيحسد عليه وبأن جميع مابحوله ويدور به جماعة مفسدة من أهالي المصالح الشخصية ذات البطون الفاشلة وتخلص منها جيد وهو نفس التي تستحق الهلآك وأنا متيقن بأن محمد ولد عبدالعزيز يريد الأصلآح ولآكن زمرة المقسدة تريد افشال برنامج رئيس المنتخب محمد ولد عبدالعزيز رئيس الفقراء وعلمنا من مصادر مطلعة بأن في أونة رئيس المنتخب محمدولد عبدالعزيز أزداد الفقر الي نسبة 65%وذالك الدليل علي أنه في السنة 2015اللرئاسيات المستقبلة سأيحصل علي نسبة 88%وذالك أيضا دليل علي أزدياد الفقر والفقراء الموريتانين والعجز عن مكافة الفقر والبطالة والجهل وأنا بما أنني ممرض فني وتقني في قطاع صحة نتحدي الجميع ونقول بأن موريتانيا ليست فيها صحة ولآالتعليم ولآ عدالة ولآأيضا مفهوم دولة جاد عليها البناء وكيان باقي اللأصلآح ومحاربة الفساد والرشوة وأنتقادي اللدولة والحكومة الحالية سأببه الغيرة علي موريتانيا وعلي برنامج رئيس المنتخب الأنه من أولوياتي طموحي والتضحيتي اللأزاحة الأحكام الفاسدة في المستشفي الوطني العجز الحاد وغياب الأمن في المستشفي الوطني واهانة الشخصيات المهنية في القطاع والعجز عن التشجيعات المهنية اللعمل وعمال صحة في المستشفي الوطني ومن باب رئيس مصلحة الأمنية اللمستشفي الوطني شخصية قامضة ومرتشية وغير وطنية وبما أنه الدركي السابق فاشل لآيجب وضعه علي مصلحة الأمنية اللستشفي الوطني ويتدعي بأنه ابن امارة اترارزة ماهي امارة اترارزة وماهو أميرها ومذا سجل لها التاريخ من البطولآت ونحن نعلم بأن اللصوص الساحل وقطاع طرق كانوا يأتون اللزوايا وطلبة ويأخذون اللحراطين الذين في ملكيتهم وبنات الزوايا اللواتي علي مستوي الجمال من كان يتعرض اللصوص علما بأن أمير اترارزة وقيادته كانوا يختفون حتي غياب العدو يظهرون واللجواب فأن أولآد أمحمد اللعلب شعالة كانوا زمرة اللبطولة والتحدي اللصوص وقطاع طرق وضربهم بالمطاريق المسلحة بالبارود وأخذ كلما سرق من ممتلكات طلبة أو الزوايا وأسترجاعه الأهم هذه شخصيات هي الأمارة ومعني الأمارة امارة اترارزة التي تعيش في التاريخ غير غامض ولآمقموض امارة أهل الشيخ سيديا الذي أستطاع باب ولد سيدي محمد ولد الشيخ سيديا فرض المستعمر واقناعه اللدخول الي موريتانيا وفرض النظام والوداع مع الجاهلية ومن باب الأحكام الخاصة بازوايا هي سأبب الأنحطاط الأحكمة المسبقة والمتمصلحة بالفساد والأنحطاط اللبناء وغياب وجود دولة الموريتانية ويضعون التاريخ في صالحهم ويضعون العرب بني حسان علي مستوي الجهل والعروبة المتلصصة والمحترفة وأنا نشهد بأن حكم محمد ولدعبدالعزيز يعيش مكر طلبة أو الزوايا وتخلص منهم جائيز ولآبد منه من أجل بناء موريتانيا الجديدة والقضاء علي القوميات الفاشلة الغير مبدئية ولآانسانية وانا سأبذل جميع جهودي اللوجود حل اللتقدم موريتانيا ومحاربة العقليات الفاشلة والمشينة الفكر والتطرف وتخلف بناء دولة موريتانيا موريتانيا الأعماق التحدي ووجود غياب التعليم وصحة والعدالة ومحاربة الفساد والمفسدين وتلصص علي ممتلكات الغرب وفي ذالك فضيحة مشروع السيدا علما بأن النقود لوكانت اللموريتانيا الأتم اغلآق ملف ولم يتكلم أي شخص أو يحدث شيئ ولآكن الغرب حقا هم من يريد محاربة الفساد وتلصص علما بأن المشروع يجب أن يكون مديره طبيب مختص في المجال مثل :الخليل ولد اسحاق ولدالشيخ سيديا الذي يعمل حاليا في المستشفي الوطني في قسم الأمراض الباطنية وهو طبيب الوحيد المحافظ علي معلوماته طبية وتماد المعلومات مع الخارج علما بأن اهمال المعلومات طبية السر من أسرار الأطباء الموريتانين واللجوء اللتحصيل المال والأنتحالية والحقد والحسد والكراهية وأخذ مال العام بغير حق يذكر ولآكن اللهم أستر ووفق موريتانيا الجديدة وأحفظ رئيسنا المنتتخب محمد ولد عبدالعزيز من المفسدين الفاسدين السحرة الحقدة طمعة وأحفظه أيضا من كيد طلبة أوالزوايا الأنهم سأبب الفساد وفي نهاية اللهم أستر
الأسم:حبيب ولد داه جاكيتي
البريدالألكتروني اللتحدي المقرصن:dakite_habib@yahoo.fr
6271762
شكرا علي فائيق التقدير والأحترام
lu pour vous dans le monde.fr
Un Mauritanien sans papiers venu retirer de l'argent dans une agence de la Société générale à Boulogne (Hauts-de-Seine) samedi 3 octobre a été dénoncé à la police par le guichetier et se trouve en rétention au Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne), a indiqué jeudi 8 octobre la Cimade.
Yaro S., né en 1968 en Mauritanie, en France depuis 2002 et travaillant comme aide-cuisinier dans un restaurant, a présenté comme pièce d'identité une carte de séjour, celle-là même avec laquelle il avait ouvert son compte en 2005. Lorsque le guichetier s'est aperçu qu'il s'agissait d'un faux, il a appelé la police et fait fermer les portes de la banque devant les tentatives de Yaro de sortir au plus vite de l'établissement.
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz est attendu pour sa première visite officielle en France ce lundi 26 octobre à 15h15. Il séjournera à l’hôtel Meurice. Il sera accueilli par le ministre délégué à la Coopération, Alain Joyandet.
Reçu à l’Elysée le mardi 27 à 18h30 par Nicolas Sarkozy, le général Aziz devait être, dans la soirée, l’hôte d’un dîner offert au Quai d’Orsay par le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner. C’est tout du moins ce qui avait été convenu, lors de la visite préparatoire que l’homme d’affaires Mohamed Bouamatou, émissaire d’Aziz, a effectué à Paris au cours de la semaine du 12 octobre. Ce rendez-vous figurait aussi sur les agendas respectifs de Kouchner et de Joyandet rendus publics le 23 octobre.
Las. Le lendemain, samedi 24 octobre, depuis Nouakchott, le Président mauritanien a pris la décision d’annuler sa participation à ce dîner, sans plus d’explications (mais ses relations délicates avec Bernard Kouchner depuis sa prise de pouvoir doivent y être pour quelque chose).
En lieu et place, ce même mardi soir, Aziz et son épouse dîneront donc en petit comité avec le ministre Joyandet et madame, l’avocat Robert Bourgi et madame et…Claude Guéant, le Secrétaire général de l’Elysée.
DOcteur KLEIB
tu ne peux pas ratter cet article sur cridem :
Entre temps, les supputations vont bon train et chacun se voit futur Dg de Radio Mauritanie, n’accordant pas d’importance aux autres cadres de la boîte qui méritent une promotion à la tête de cet important média public d’information.
Mais, l’actuelle Directrice adjointe de RM, chargée d’ailleurs de l’intérim jusqu’à nouvel ordre, Irabiha Mint Abdel Weddoud a bien d’atouts pour se maintenir aussi longtemps que pourra aux commandes de l’organe où sa nomination officielle ne serait fonction que du retour du président de la République.
En effet, c’est d’abord une femme de plus à mettre au crédit de la politique de promotion de cette junte prônée par Mohamed Ould Abdel Aziz au cours de son mandat encore à ces débuts.
Ensuite, c’est une femme du métier qui connaît bien les rouages de la presse et qui s’est surtout fortement investie depuis le coup d’Etat du 6 août 2008 pour assurer un actif médiatique positif à Ould Abdel Aziz, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays où elle jouit d’un vaste réseau de relations avec les acteurs de la société civile.
Un apport considérable qui a été incontestablement d’un grand bien pour Ould Abdel Aziz, assailli à l’époque par les partis de l’opposition démocratique et les pressions de la communauté internationale.
Mais Irabiha, n’est pas la seule à pouvoir faire valoir ses talents à cette mission délicate d’assurer un bon fonctionnement de RM. En effet, bien d’autres cadres offrent aussi des qualités certaines qui les prédisposent à cette fonction. Au niveau de la presse officielle et indépendante, ils sont nombreux à présenter le profil requis pour cette mission. Mais, ils très nombreux pour les citer nommément
.....
cridem
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