Un gouvernement sous couveuse
Depuis la nomination de Zeine Ould Zeidane au poste de PM on attend fermement de voir la composition du nouveau gouvernement. Ce retard s’explique en partie par le blocage exercé par les indépendants qui veulent priver Messaoud Ould Boulkheir du perchoir. Chantage en règle pour obtenir plus de portefeuilles dans le nouveau gouvernement. Les critères très sévères mais au demeurant indispensables d’intégrité, de compétence et surtout de virginité politique (du moins pour la dernière décennie) fixés par le nouveau président sont en passe de briser bien des illusions. A l’épreuve du changement, la marge de manœuvre des indépendants et de tous les emblèmes de l’ancien pouvoir se réduit chaque jour comme peau de chagrin. Après, on est en démocratie. Ils sont libres de porter à la présidence du parlement l’homme ou la femme de leur choix. Mais ils n’iront pas aussi loin. Ils se rangeront toujours du coté du président. C’est un vieux reflexe de survie. Pour nous autres citoyens ce serait une aubaine que le courant ne passe plus entre le président et ce groupe de parlementaires qui d’ailleurs ne fera pas bloc pour longtemps. Le président négocie pour respecter ses engagements vis-à-vis de ceux qui l’ont soutenu entre les deux tours. Pendant ce temps le gouvernement en gestation est maintenu sous couveuse. Pour le moment on n’ose pas trop imaginer son visage. Aurons-nous vraiment droit à un gouvernement de changement et d’action que nous appelons de tous nos vœux ou à un gouvernement qui donne la chair de poule à tous ceux qui avaient cru au changement ? Nous ne voulons pas que la République récompense ceux qui ont fait sa sinistre réputation et qu’elle leur dise « Volez, pillez, gaspillez, corrompez! Servez-vous à souhait, vous l'avez mérité. Reprenez vos forfaits de plus belle, c'est votre revanche sur cette pseudo-morale qui vous a éloigné dix-neuf mois durant. Jurez qu'on ne vous y reprendra plus. Nul ne pourra plus vous inquiéter, " le président qui rassure" veille sur vous ». Nous ne voulons pas que le putsch du 3 août 2005 ait été tout simplement un de plus et que comme les autres, il ne serve à rien. Nous ne voulons pas que ce pays soit dans une situation d'impasse thérapeutique. Il est temps d’évoluer.
DAB
Depuis la nomination de Zeine Ould Zeidane au poste de PM on attend fermement de voir la composition du nouveau gouvernement. Ce retard s’explique en partie par le blocage exercé par les indépendants qui veulent priver Messaoud Ould Boulkheir du perchoir. Chantage en règle pour obtenir plus de portefeuilles dans le nouveau gouvernement. Les critères très sévères mais au demeurant indispensables d’intégrité, de compétence et surtout de virginité politique (du moins pour la dernière décennie) fixés par le nouveau président sont en passe de briser bien des illusions. A l’épreuve du changement, la marge de manœuvre des indépendants et de tous les emblèmes de l’ancien pouvoir se réduit chaque jour comme peau de chagrin. Après, on est en démocratie. Ils sont libres de porter à la présidence du parlement l’homme ou la femme de leur choix. Mais ils n’iront pas aussi loin. Ils se rangeront toujours du coté du président. C’est un vieux reflexe de survie. Pour nous autres citoyens ce serait une aubaine que le courant ne passe plus entre le président et ce groupe de parlementaires qui d’ailleurs ne fera pas bloc pour longtemps. Le président négocie pour respecter ses engagements vis-à-vis de ceux qui l’ont soutenu entre les deux tours. Pendant ce temps le gouvernement en gestation est maintenu sous couveuse. Pour le moment on n’ose pas trop imaginer son visage. Aurons-nous vraiment droit à un gouvernement de changement et d’action que nous appelons de tous nos vœux ou à un gouvernement qui donne la chair de poule à tous ceux qui avaient cru au changement ? Nous ne voulons pas que la République récompense ceux qui ont fait sa sinistre réputation et qu’elle leur dise « Volez, pillez, gaspillez, corrompez! Servez-vous à souhait, vous l'avez mérité. Reprenez vos forfaits de plus belle, c'est votre revanche sur cette pseudo-morale qui vous a éloigné dix-neuf mois durant. Jurez qu'on ne vous y reprendra plus. Nul ne pourra plus vous inquiéter, " le président qui rassure" veille sur vous ». Nous ne voulons pas que le putsch du 3 août 2005 ait été tout simplement un de plus et que comme les autres, il ne serve à rien. Nous ne voulons pas que ce pays soit dans une situation d'impasse thérapeutique. Il est temps d’évoluer.
DAB
2 commentaires:
Salam
Comment leurs expliquer qu' on est en train de perdre le malade qu'est la Mauritanie.
Leur marchandage est "La preuve" qu'ils sont à l'abri de la faim et de la maladie.
C'est une malédiction dit le FOU
maatala (en visite d'amitié)
je vois que ce blog est bizarre et il risque de suivre la route des autres blogs avec l'apparition des blogeur de renommé comme YANIS et MATALLA. faites attention Dr kleyb ils sont pas honetes.
MRT
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